"Demain le 24, je serai à Dien bien phu, les mollets augmentent, les filles sont belles et les sourires magnifques. Rayon cassé mais le bike tient le cou. Aucun visage étranger depuis quelques jours".
Mini extrait d'un autre beau courriel.
Ici ce sont les vacances, une journée pour tout finaliser, petite insomnie de matante cette nuit ; Père Noël, avez-vous ça de l'énergie?
mercredi 23 décembre 2009
samedi 19 décembre 2009
Mon fils en voyage
Il ne sera pas là à Noël mon grand garçon. C'est pas la première fois mais ce voyage est différent. Il est parti tout seul. Tout seul à vélo faire le Vietnam pour quelques mois.
Suis-je inquiète? Tout à faitement. Atrocement. Heureusement, c'est comme l'idée de la mort, on n'y pense pas tout le temps autrement on deviendrait fou.
Mais quand j'y pense...C'est pas jojo.
Ce qui m'inquiète c'est le fait qu'il soit seul ; et s'il lui arrivait quelque chose, comment le saurais-je?
Où le chercher?
Heureusement il est tout plein d'amour pour ses parents et il essaie en autant que c'est possible de nous faire parvenir ses itinéraires un peu à l'avance. Il écrit des lettres parfumées et exotiques et j'arrive très bien à l'imaginer dans tous ces petits villages où les chiens rôtissent sur les broches et où les petits vieux tout plissés le regardent monter son vélo avec soin.
Il trouve les chiens, les vivants, moins méchants qu'au Mexique, où il a fait le même genre de voyage, mais il a beaucoup de difficulté à se faire comprendre.
Il a dessiné sur ses bras et ses mains plein de petits pictos qui l'aident à demander ses directions et il gesticule beaucoup.
«Demain, m'a-t-il écrit, le plaisir commence», une montée de 30 km pour aboutir il ne sait trop où puisqu'il n'a pas de carte.
J'ai mis ses cadeaux sous le sapin, ils l'attendront. Comme moi.
En parlant de sapin, vous le verrez bientôt.
Suis-je inquiète? Tout à faitement. Atrocement. Heureusement, c'est comme l'idée de la mort, on n'y pense pas tout le temps autrement on deviendrait fou.
Mais quand j'y pense...C'est pas jojo.
Ce qui m'inquiète c'est le fait qu'il soit seul ; et s'il lui arrivait quelque chose, comment le saurais-je?
Où le chercher?
Heureusement il est tout plein d'amour pour ses parents et il essaie en autant que c'est possible de nous faire parvenir ses itinéraires un peu à l'avance. Il écrit des lettres parfumées et exotiques et j'arrive très bien à l'imaginer dans tous ces petits villages où les chiens rôtissent sur les broches et où les petits vieux tout plissés le regardent monter son vélo avec soin.
Il trouve les chiens, les vivants, moins méchants qu'au Mexique, où il a fait le même genre de voyage, mais il a beaucoup de difficulté à se faire comprendre.
Il a dessiné sur ses bras et ses mains plein de petits pictos qui l'aident à demander ses directions et il gesticule beaucoup.
«Demain, m'a-t-il écrit, le plaisir commence», une montée de 30 km pour aboutir il ne sait trop où puisqu'il n'a pas de carte.
J'ai mis ses cadeaux sous le sapin, ils l'attendront. Comme moi.
En parlant de sapin, vous le verrez bientôt.
dimanche 13 décembre 2009
Mon salon de Noël...
Voici un des gardiens des lieux, un lutin qui veille sur la maisonnée installé en haut de la fenêtre. Il n'est pas seul, Puck le plus sage des lutins épie du coin de l'oeil les chanteurs de l'époque de victorienne. Dans le panier posé sur le coffre ancien sont disposées les cartes de Noël que nous échangeons depuis que les enfants sont petits, beaucoup viennent de grand-maman et grand-papa!
Ma crèche, que je possède depuis 20 ans maintenant a sa place sur le manteau de la cheminée tandis que plus bas sèchent les vêtements du Père Noël.
Amen
J'ai trouvé mon sapin. Un magnifique sauvageon de 9 pieds. Je l'ai amputé de douze pouces pour le mettre dans le pied mais il a encore fier allure. Mes boules anciennes vont elles aussi avoir fière allure dans cet arbre respectable.
Quand j'étais petite, on y mettait de la neige artificielle. Dieu que j'ai pu en vaporiser, et dans ce domaine comme dans tout le reste, ma mère ne regardait pas à la dépense!
J'avais le doigt mort à en faire un sapin blanc.
Blanc comme neige.
Neige comme celle qui se fait enlever dans ma rue outremontoise en ce beau dimanche matin.
Vaut mieux être juif hassidim dans ce quartier si on veut profiter des avantages de sa religion parce que les catholiques eux n'ont pas pu profiter de leur sainte journée de repos.
À 7h45 le défilé de remorqueuses qui klaxonnaient en choeur dans les rues désertes, réveillant tout ce qui dormait du sommeil du juste.
Que voulez-vous, on accommode pas les catholiques ici. Ni les athées d'ailleurs, autrement je ne me serais pas fait réveiller.
Pour ceux qui sont perdus en lisant mes mots, sachez qu'on vient d'apprendre qu'à Outremont que depuis 20 ans la ville ne déneige pas quand c'est Shabbat, soit du vendredi soir au samedi soir car les Juifs hassidim n'ont pas le droit de toucher à leur auto.
C'est con hein?
C'est assez pesant comme droit citoyen je trouve.
Et moi qui était assez ouverte d'esprit je sens que je vais me rétrécir le cortex cervical si je continue à apprendre de telles idioties.
J'en ai marre des religions qui causent d'aussi bêtes accommodements.
Et si j'étais catholique, pratiquante, à fond la caisse, je serais tellement en colère de m'être fait réveiller en ce beau jour du Seigneur que je serais à la prochaine assemblée municipale stationnée dans le parking du maire tiens!
Accommode moi que je lui dirais!
J'espère que le gars qui s'est fait remorquer en avant de chez nous va arguer qu'il était à la messe tiens!
Quand j'étais petite, on y mettait de la neige artificielle. Dieu que j'ai pu en vaporiser, et dans ce domaine comme dans tout le reste, ma mère ne regardait pas à la dépense!
J'avais le doigt mort à en faire un sapin blanc.
Blanc comme neige.
Neige comme celle qui se fait enlever dans ma rue outremontoise en ce beau dimanche matin.
Vaut mieux être juif hassidim dans ce quartier si on veut profiter des avantages de sa religion parce que les catholiques eux n'ont pas pu profiter de leur sainte journée de repos.
À 7h45 le défilé de remorqueuses qui klaxonnaient en choeur dans les rues désertes, réveillant tout ce qui dormait du sommeil du juste.
Que voulez-vous, on accommode pas les catholiques ici. Ni les athées d'ailleurs, autrement je ne me serais pas fait réveiller.
Pour ceux qui sont perdus en lisant mes mots, sachez qu'on vient d'apprendre qu'à Outremont que depuis 20 ans la ville ne déneige pas quand c'est Shabbat, soit du vendredi soir au samedi soir car les Juifs hassidim n'ont pas le droit de toucher à leur auto.
C'est con hein?
C'est assez pesant comme droit citoyen je trouve.
Et moi qui était assez ouverte d'esprit je sens que je vais me rétrécir le cortex cervical si je continue à apprendre de telles idioties.
J'en ai marre des religions qui causent d'aussi bêtes accommodements.
Et si j'étais catholique, pratiquante, à fond la caisse, je serais tellement en colère de m'être fait réveiller en ce beau jour du Seigneur que je serais à la prochaine assemblée municipale stationnée dans le parking du maire tiens!
Accommode moi que je lui dirais!
J'espère que le gars qui s'est fait remorquer en avant de chez nous va arguer qu'il était à la messe tiens!
samedi 12 décembre 2009
Icitéla
En vrac, le débat sur les cours d'ÉCR me laisse tout à fait indifférente. Entre vouszémoi prof de tous genres, êtes-vous très éthiques en enseignant ce cours? Vous sentez-vous si engagés que ça dans vos démonstrations de multiculturalisme?
Pfffffffffffffff..... Ils aiment encore dessiner et j'en profitent pour évaluer leur façon de travailler en équipe puisque ça aussi c'est une belle compétence.
Ensuite de ça, une petite question pour vous. Je veux faire un sapin naturel cette année mais j'aimerais beaucoup trouver autre chose que ces petites boules d'épines si bien fournies que je n'aurai aucune place à accrocher mes magnfiques boules anciennes! Un vrai sapin ça existe-tu encore? Ceux avec de longues branches pas coupées et qui ploient sous le poids des ornements.
À part ça, un gros merci à une maman qui veut rester anonyme qui a offert à ma classe 25 petits romans jeunesse (même titre) et 25 autres ( 5fois 5titres différents) pour que je puisse faire deux cercles de lectures à mes petits de deuxième année.
Si vous saviez parents d'élèves à quel point c'est précieux!
Remise des bulletins faite, je survis encore cette année et, une fois encore, j'apprécie le contact de ses parents qui nous rappellent que nous enseignons à des individus uniques et non à un groupe.
Mes décorations de Noël sont magnifiques, je songe à les partager avec vous un peu plus tard dans la journée. Je dois attendre qu'il fasse plus clair pour prendre mes photos!
En parlant de ça, plaisir toujours immuable de ressortir tous ces souvenirs tellement intenses.
Dur dur parfois quand on a une famille éclatée, mais porteurs d'espoir quand certains commencent à participer à la nouvelle vie.
Un mot sur facebook, j'y arrive pas. Bien contente de voir les photos de mon fils mais j'arrive pas à être naturel là-dessus. Je me demande toujours : qui ça peut intéresser de savoir que je fais mon sapin là, là à 13h47?
Je préfèrerai toujours le courrier ou le contact personnel. Mais bon, on fait avec son temps...
Ajout: meilleure série télé vue par moi à vie : six feet under. Meilleur prix de vente : 129.00 chez HMV. Ailleurs dans les 300.00. Cadeau à faire aux cinéphiles avertis.
Même chose pour les fans de James Bond, coffret cadeau à 149.00 au même endroit.
Vais-je m'acheter six feet under???
Pfffffffffffffff..... Ils aiment encore dessiner et j'en profitent pour évaluer leur façon de travailler en équipe puisque ça aussi c'est une belle compétence.
Ensuite de ça, une petite question pour vous. Je veux faire un sapin naturel cette année mais j'aimerais beaucoup trouver autre chose que ces petites boules d'épines si bien fournies que je n'aurai aucune place à accrocher mes magnfiques boules anciennes! Un vrai sapin ça existe-tu encore? Ceux avec de longues branches pas coupées et qui ploient sous le poids des ornements.
À part ça, un gros merci à une maman qui veut rester anonyme qui a offert à ma classe 25 petits romans jeunesse (même titre) et 25 autres ( 5fois 5titres différents) pour que je puisse faire deux cercles de lectures à mes petits de deuxième année.
Si vous saviez parents d'élèves à quel point c'est précieux!
Remise des bulletins faite, je survis encore cette année et, une fois encore, j'apprécie le contact de ses parents qui nous rappellent que nous enseignons à des individus uniques et non à un groupe.
Mes décorations de Noël sont magnifiques, je songe à les partager avec vous un peu plus tard dans la journée. Je dois attendre qu'il fasse plus clair pour prendre mes photos!
En parlant de ça, plaisir toujours immuable de ressortir tous ces souvenirs tellement intenses.
Dur dur parfois quand on a une famille éclatée, mais porteurs d'espoir quand certains commencent à participer à la nouvelle vie.
Un mot sur facebook, j'y arrive pas. Bien contente de voir les photos de mon fils mais j'arrive pas à être naturel là-dessus. Je me demande toujours : qui ça peut intéresser de savoir que je fais mon sapin là, là à 13h47?
Je préfèrerai toujours le courrier ou le contact personnel. Mais bon, on fait avec son temps...
Ajout: meilleure série télé vue par moi à vie : six feet under. Meilleur prix de vente : 129.00 chez HMV. Ailleurs dans les 300.00. Cadeau à faire aux cinéphiles avertis.
Même chose pour les fans de James Bond, coffret cadeau à 149.00 au même endroit.
Vais-je m'acheter six feet under???
mercredi 9 décembre 2009
écoles fermées
J'aime donc les tempêtes quand je reste à la maison et que tout mon monde est avec moi!
C'est un cadeau, une surprise, une joie purement égoïste qui oublie tout le reste du monde et qui se déballe à coup de chocolat chaud, de soupe aux légumes, d'arbres enneigés et de décorations de Noël Noël qui tout à coup reprend tout son sens.
C'est un cadeau, une surprise, une joie purement égoïste qui oublie tout le reste du monde et qui se déballe à coup de chocolat chaud, de soupe aux légumes, d'arbres enneigés et de décorations de Noël Noël qui tout à coup reprend tout son sens.
samedi 21 novembre 2009
l'engluement
Je me suis engluée.
Pas à peu près.
J'étais intense et bouillonnante, je suis devenue morne et plate.
Faut que ça change.
J'en peux plus de me sentir vieille.
Avoir des connaissances avec qui sortir ou parler ce serait bien aussi.
Aie, c'est pas drôle, la seule personne qui m'appelle c'est ma mère. J'aime ma mère et heureusement qu'elle m'appelle mais j'accepterais aussi d'autres numéros de téléphone sur mon bill.
Des fois je me demande ce qui s'est passé.
Où ai-je bifurqué?
Un retour est-il possible?
C'est ce que vous saurez au prochain épisode.
Je vais continuer d'écouter Gilles Valiquette sur YouTube et sa vie en rose et ça va finir par m'éclairer.
Pas à peu près.
J'étais intense et bouillonnante, je suis devenue morne et plate.
Faut que ça change.
J'en peux plus de me sentir vieille.
Avoir des connaissances avec qui sortir ou parler ce serait bien aussi.
Aie, c'est pas drôle, la seule personne qui m'appelle c'est ma mère. J'aime ma mère et heureusement qu'elle m'appelle mais j'accepterais aussi d'autres numéros de téléphone sur mon bill.
Des fois je me demande ce qui s'est passé.
Où ai-je bifurqué?
Un retour est-il possible?
C'est ce que vous saurez au prochain épisode.
Je vais continuer d'écouter Gilles Valiquette sur YouTube et sa vie en rose et ça va finir par m'éclairer.
lundi 19 octobre 2009
la belle saison
L'automne me revivifie. Dommage qu'il soit si court.
J'ai toujours eu une drôle d'attitude face aux feuilles mortes. La même qu'avec les grains de sable finalement ou la neige fraîchement tombée sur les branches des arbres.
Je les trouve belles et beaux. J'arrête pas de me demander comment on pourrait les immortaliser ou pouvoir les voir sur demande peu importe le temps de l'année.
J'aimerais ça être Peau d'âne pour pouvoir porter une robe de feuilles douces d'automne ou de neige cotonneuse ou encore plus fabuleux, une robe faite de grains de sable qui miroiteraient au soleil comme mille diamants.
J'ai toujours eu une drôle d'attitude face aux feuilles mortes. La même qu'avec les grains de sable finalement ou la neige fraîchement tombée sur les branches des arbres.
Je les trouve belles et beaux. J'arrête pas de me demander comment on pourrait les immortaliser ou pouvoir les voir sur demande peu importe le temps de l'année.
J'aimerais ça être Peau d'âne pour pouvoir porter une robe de feuilles douces d'automne ou de neige cotonneuse ou encore plus fabuleux, une robe faite de grains de sable qui miroiteraient au soleil comme mille diamants.
samedi 10 octobre 2009
des questions existentielles
Z'avez eu une bonne semaine? Moi si. Dans les circonstances si. (Circonstances = guerre, récession, H1N1 adnauséam etc...)
Y a bien ma Meunistre préférée qui m'a fait partir comme un mec à calotte à un feu rouge en faisant la promotion des écoles publiques... Non mais... c'est moi qui ai la sensibilité dans le tapis ou vous aussi vous trouvez qu'elle a zéro crédibilité lorsqu'elle nous encense l'école publique sur les ondes comme ça? Sans gêne et sans remord?
Gros soupir.
Je regardais Jacques Brel en vidéo et je me demandais ce qui faisait que je craque pour tel ou tel monsieur.
Une certitude certaine, le dedans.
Le dedans assez fort pour faire oublier le dehors moi ça me happe.
Ça m'englobe totalement.
Et vous serez d'accord avec moi, coté dedans Jacques Brel il était gâté.
C'est pour ça je pense qu'il avait une si grande bouche, avec tout ce qui est entré dans ce dedans fallait un grand passage.
Sa bouche je l'aurait bien vu de près moi. J'aurais mis mes mains en longue-vue et je l'aurais regardé bouger.
La bouche de Brel c'est l'équivalent d'un ventre qui joue du baladi.
Des authentiques avec un dedans volcanique. C'est donc beau ça.
Y a bien ma Meunistre préférée qui m'a fait partir comme un mec à calotte à un feu rouge en faisant la promotion des écoles publiques... Non mais... c'est moi qui ai la sensibilité dans le tapis ou vous aussi vous trouvez qu'elle a zéro crédibilité lorsqu'elle nous encense l'école publique sur les ondes comme ça? Sans gêne et sans remord?
Gros soupir.
Je regardais Jacques Brel en vidéo et je me demandais ce qui faisait que je craque pour tel ou tel monsieur.
Une certitude certaine, le dedans.
Le dedans assez fort pour faire oublier le dehors moi ça me happe.
Ça m'englobe totalement.
Et vous serez d'accord avec moi, coté dedans Jacques Brel il était gâté.
C'est pour ça je pense qu'il avait une si grande bouche, avec tout ce qui est entré dans ce dedans fallait un grand passage.
Sa bouche je l'aurait bien vu de près moi. J'aurais mis mes mains en longue-vue et je l'aurais regardé bouger.
La bouche de Brel c'est l'équivalent d'un ventre qui joue du baladi.
Des authentiques avec un dedans volcanique. C'est donc beau ça.
lundi 28 septembre 2009
Vos plus beaux films d'amour?
http://www.youtube.com/watch?v=tl6wZgAqC1E&feature=related
Je me demande si Ryan Oneal pensait à cette scène lorsque l'amour de sa vie réelle était elle aussi étendue sur un lit d'hôpital...
Je me demande comment on peut être heureuse en amour quand le summum de l'amour c'est Love Story?
1-Love Story
2-Madison's bridge
3-L'autre versant de la montagne (je sais, je date)
4-Un été en Toscane
5-Vous avez du courrier
Je me demande si Ryan Oneal pensait à cette scène lorsque l'amour de sa vie réelle était elle aussi étendue sur un lit d'hôpital...
Je me demande comment on peut être heureuse en amour quand le summum de l'amour c'est Love Story?
1-Love Story
2-Madison's bridge
3-L'autre versant de la montagne (je sais, je date)
4-Un été en Toscane
5-Vous avez du courrier
dimanche 27 septembre 2009
Alice au pays des merveilles
Je suis une Alice qui s'oublie.
J'aime les merveilles et le ravissement, l'étonnement et le frisson.
C'est pourquoi certains petits moments de la vie m'apportent parfois un souffle de vie si frais qu'il me semble que plus je l'inspire plus je m'élève. Une sorte d'hélium condensé si vous voulez.
C'est ce qui m'est arrivé hier.
Je revenais de faire une course et marchais sur le trottoir d'une de ces petites rues d'Outremont bordée d'arbres et débordante de juifs hassidim.
Mais là, seule avec les arbres, j'avais le trottoir et ma tête pour moi toute seule.
Tout à coup, très loin, au bout de la grande rue, une petite, toute petite chose noire se mis à bouger. Ça bouge très vite, dans tous les sens et ça porte une espèce de longue tunique à capuchon.
Je sais bien que c'est une mignonne fillette juive qui caracole sur le trottoir, mais étrangement, moi je vois un petit être fantastique, une sorte de fantôme encapuchonné qui se balade entre deux mondes. Je me suis sentie comme Julie Christie dans le film Don't look now.
Elle avançait vers moi et on aurait dit qu'elle ne touchait pas terre. Aucune fratrie ne la suivait et encore moins une maman à poussette.
Et puis, avant que je ne puisse distinguer son visage, elle s'est envolée derrière un buisson mal taillé.
J'ai bifurqué dans ma ruelle le sourire aux lèvres en ayant l'impression d'avoir vécu moi aussi, l'espace de quelques minutes dans un univers parallèle.
J'aime les merveilles et le ravissement, l'étonnement et le frisson.
C'est pourquoi certains petits moments de la vie m'apportent parfois un souffle de vie si frais qu'il me semble que plus je l'inspire plus je m'élève. Une sorte d'hélium condensé si vous voulez.
C'est ce qui m'est arrivé hier.
Je revenais de faire une course et marchais sur le trottoir d'une de ces petites rues d'Outremont bordée d'arbres et débordante de juifs hassidim.
Mais là, seule avec les arbres, j'avais le trottoir et ma tête pour moi toute seule.
Tout à coup, très loin, au bout de la grande rue, une petite, toute petite chose noire se mis à bouger. Ça bouge très vite, dans tous les sens et ça porte une espèce de longue tunique à capuchon.
Je sais bien que c'est une mignonne fillette juive qui caracole sur le trottoir, mais étrangement, moi je vois un petit être fantastique, une sorte de fantôme encapuchonné qui se balade entre deux mondes. Je me suis sentie comme Julie Christie dans le film Don't look now.
Elle avançait vers moi et on aurait dit qu'elle ne touchait pas terre. Aucune fratrie ne la suivait et encore moins une maman à poussette.
Et puis, avant que je ne puisse distinguer son visage, elle s'est envolée derrière un buisson mal taillé.
J'ai bifurqué dans ma ruelle le sourire aux lèvres en ayant l'impression d'avoir vécu moi aussi, l'espace de quelques minutes dans un univers parallèle.
mardi 15 septembre 2009
http://www.youtube.com/watch?v=z8kHQC2EmiQ
Quand j'écoute ça je suis à Paris. Les odeurs, la densité de l'air, les bruits, tout.
Ce qu'il y a d'étrange c'est que je n'y suis jamais allée.
Eh non. Généralement quand je dis ça les gens me regardent comme s'ils me voyaient vraiment
tout à coup et me disent l'air vaguement étonné: " Ah non? T'es jamais allée en Europe?"
... C'est moi qui ai l'air d'une fille qui a été en Europe ou c'est courant maintenant d'aller en Europe?
Ben dans mon temps, celui où j'aurais pu, à 20 ans, ça ne l'était pas.
À 21 il était trop tard, j'avais déjà enfanté.
J'ai eu cette chance trois fois. Avec un certain laps de temps entre le premier et les deux autres.
Je n'ai jamais pensé les laisser plus d'une semaine, surtout pour aller en Europe.
J'suis allée au Mexique une fois alors qu'ils étaient petits. Je me rappelle avoir attendu en ligne pour passer au truc détecteur et pleurer tellement fort que j'ai dû appeler ma mère pour qu'elle me promette que tout irait bien et que je ne laisserais pas d'orphelins derrière moi.
Alors vous pensez bien que l'Europe...
Mais à voir la tête surprise des gens je comprends que l'Europe est une destination plus commune qu'avant...
Quand j'écoute ça je suis à Paris. Les odeurs, la densité de l'air, les bruits, tout.
Ce qu'il y a d'étrange c'est que je n'y suis jamais allée.
Eh non. Généralement quand je dis ça les gens me regardent comme s'ils me voyaient vraiment
tout à coup et me disent l'air vaguement étonné: " Ah non? T'es jamais allée en Europe?"
... C'est moi qui ai l'air d'une fille qui a été en Europe ou c'est courant maintenant d'aller en Europe?
Ben dans mon temps, celui où j'aurais pu, à 20 ans, ça ne l'était pas.
À 21 il était trop tard, j'avais déjà enfanté.
J'ai eu cette chance trois fois. Avec un certain laps de temps entre le premier et les deux autres.
Je n'ai jamais pensé les laisser plus d'une semaine, surtout pour aller en Europe.
J'suis allée au Mexique une fois alors qu'ils étaient petits. Je me rappelle avoir attendu en ligne pour passer au truc détecteur et pleurer tellement fort que j'ai dû appeler ma mère pour qu'elle me promette que tout irait bien et que je ne laisserais pas d'orphelins derrière moi.
Alors vous pensez bien que l'Europe...
Mais à voir la tête surprise des gens je comprends que l'Europe est une destination plus commune qu'avant...
samedi 29 août 2009
Petit moment ironique d'une réunion de prof : il faut faire laver les mains des enfants 4 fois par jour, c'est impérieux.
Ok. Disons que quand tu as 25 petits de 6 ou 7 ans et un lavabo sans distributeur de savon ni de dévidoir à papier essuie-main, on fait ça plus difficilement non? Calculons le temps que ça peut prendre: je dirais environ une minute par enfant si on suit bien le mode d'emploi indiqué sur la tite feuille collée au-dessus du lavabo non? Minimalement, oui.
Et ici on ne parle pas des secondes consacrées à la gestion du petit groupe au lavabo.
Donc, 25 x 1 minute ça donne 25 minutes. 25 x 4 = 100. Cent minutes consacrées au lavage des mains.
Minimum.
Si on enlève ces minutes de notre temps d'enseignement prescrit par la ministre, il m'en reste pas mal moins.
J'espère qu'on comprendra ça dans les chaumières.
Ok. Disons que quand tu as 25 petits de 6 ou 7 ans et un lavabo sans distributeur de savon ni de dévidoir à papier essuie-main, on fait ça plus difficilement non? Calculons le temps que ça peut prendre: je dirais environ une minute par enfant si on suit bien le mode d'emploi indiqué sur la tite feuille collée au-dessus du lavabo non? Minimalement, oui.
Et ici on ne parle pas des secondes consacrées à la gestion du petit groupe au lavabo.
Donc, 25 x 1 minute ça donne 25 minutes. 25 x 4 = 100. Cent minutes consacrées au lavage des mains.
Minimum.
Si on enlève ces minutes de notre temps d'enseignement prescrit par la ministre, il m'en reste pas mal moins.
J'espère qu'on comprendra ça dans les chaumières.
mardi 25 août 2009
profs indignes, profs z'imparfaits
Les mères indignes et z'imparfaites ont la cote, les parents qui réclament le droit à l'indulgence et à l'erreur sont de plus en plus nombreux sur les blogs et dans les magazines.
On les lit avec plaisir, moi la première, on sourit et on aime ça.
C'est normal, avoir un ou deux, ou trois ou même quatre enfants ça vous ravine l'humeur et la patience. On sait tous maintenant que les mères parfaites ont une vie d'alcoolique secrète ou un abonnement vital chez leur thérapeute...
Et les profs eux? Pas un, pas deux, pas quatre, mais une moyenne de vingt-cinq enfants par jour à éduquer, alors pourquoi pas l'indulgence pour eux aussi hein?
Public de tout azimut, ayez le même regard complice pour ce prof distrait, pour ce prof qui n'a pas un programme excel greffé à son cerveau, qui n'investit pas son salaire dans l'achat de coffre à surprises, qui oublie une faute dans la dictée de votre enfant de 8 ans, qui ne vous écrira pas un roman quotidien narrant le comportement du bambin en classe.
Pour toutes les mêmes raisons qui vous donnent envie de clamer haut et fort l'imperfection parentale, acceptez ces profs indignes et z'imparfaits et tous les autres qui comme vous, aiment vos enfants mais s'aiment aussi!
C'était ma requête de début d'année. Y en aura d'autres. Et sans reçu d'impôt.
On les lit avec plaisir, moi la première, on sourit et on aime ça.
C'est normal, avoir un ou deux, ou trois ou même quatre enfants ça vous ravine l'humeur et la patience. On sait tous maintenant que les mères parfaites ont une vie d'alcoolique secrète ou un abonnement vital chez leur thérapeute...
Et les profs eux? Pas un, pas deux, pas quatre, mais une moyenne de vingt-cinq enfants par jour à éduquer, alors pourquoi pas l'indulgence pour eux aussi hein?
Public de tout azimut, ayez le même regard complice pour ce prof distrait, pour ce prof qui n'a pas un programme excel greffé à son cerveau, qui n'investit pas son salaire dans l'achat de coffre à surprises, qui oublie une faute dans la dictée de votre enfant de 8 ans, qui ne vous écrira pas un roman quotidien narrant le comportement du bambin en classe.
Pour toutes les mêmes raisons qui vous donnent envie de clamer haut et fort l'imperfection parentale, acceptez ces profs indignes et z'imparfaits et tous les autres qui comme vous, aiment vos enfants mais s'aiment aussi!
C'était ma requête de début d'année. Y en aura d'autres. Et sans reçu d'impôt.
vendredi 10 juillet 2009
vendredi 12 juin 2009
La grippe
Nous sommmes en pandémie. Je ne peux m'empêcher de repenser à un certain livre écrit par Stephen King: le fléau. Vous l'avez lu?
mercredi 10 juin 2009
saga enseignante
Victoire! Test SEL passé avec un certain succès! Une autre étape de franchie vers le poste à poste.
La vie me va mieux tout à coup.
La vie me va mieux tout à coup.
mardi 9 juin 2009
Des nouvelles de ma saga? Je n'ai pas pu reprendre mon poste même si deux désistements y ont été enregistrés. Deux jeunes enseignants d'une école d'ailleurs avec plus d'heures travaillées que moi m'ont soufflé mon poste.
Out bib. Vive le beau système!
Je me suis retrouvée dans une autre école avec l'espoir que ce poste à poste fonctionne...
Je vais vider ma classe, je ne laisse rien, même pas les beaux autocollants ADzif que j'avais achetés pour les fenêtres. Je préfère les déchirer plutôt que les laisser.
Aigrie? You bet.
Pas la faute de personne, surtout pas la mienne.
Mais je ne me sens pas l'âme charitable ni généreuse. Surtout pas généreuse. Dire que c'était mon poste, même permanente, on n'est pas à l'abri des déplacements sauvages.
Cette situation aura au moins l'avantage de m'avoir poussé à demandé un poste à poste afin de me rapprocher de mon domicile. Là aussi les choses bougent, mes collègues "échangistes" ont tous les deux eu leur entrevue à leur "possible future nouvelle commission scolaire". Moi il me manque un papier...
Je vais passer un nouveau test de français, on verra si je sais écrire. On l'exige à la mienne de "possible future commission scolaire".
À part le test de français, les examens du ministère, ma maison à paqueter, ma classe à paqueter, la maison de là-bas à préparer, ça peut aller.
Il ne fait pas trop chaud, c'est toujours ça de pris.
Voilà, les nouvelles seront ou pires ou meilleures, on verra!
Out bib. Vive le beau système!
Je me suis retrouvée dans une autre école avec l'espoir que ce poste à poste fonctionne...
Je vais vider ma classe, je ne laisse rien, même pas les beaux autocollants ADzif que j'avais achetés pour les fenêtres. Je préfère les déchirer plutôt que les laisser.
Aigrie? You bet.
Pas la faute de personne, surtout pas la mienne.
Mais je ne me sens pas l'âme charitable ni généreuse. Surtout pas généreuse. Dire que c'était mon poste, même permanente, on n'est pas à l'abri des déplacements sauvages.
Cette situation aura au moins l'avantage de m'avoir poussé à demandé un poste à poste afin de me rapprocher de mon domicile. Là aussi les choses bougent, mes collègues "échangistes" ont tous les deux eu leur entrevue à leur "possible future nouvelle commission scolaire". Moi il me manque un papier...
Je vais passer un nouveau test de français, on verra si je sais écrire. On l'exige à la mienne de "possible future commission scolaire".
À part le test de français, les examens du ministère, ma maison à paqueter, ma classe à paqueter, la maison de là-bas à préparer, ça peut aller.
Il ne fait pas trop chaud, c'est toujours ça de pris.
Voilà, les nouvelles seront ou pires ou meilleures, on verra!
mardi 2 juin 2009
Grrr...
Ce matin je suis vraiment déconnectée, énergie zéro, batterie de cerveau morte, câbles à booster trop courts pour se rendre.
Hier j'ai eu mon infection, oups, pardon, affectation, pour me faire remettre sur une tablette d'une nouvelle école. Ce système à la con où un prof (moi) en service depuis 3 ans à la même école se fait dire qu'elle est en surplus, se voit assigner à une affectation bidon où deux étrangers te reprennent ton poste + un autre qui était libre lui aussi sans que tu ne puisses rien y faire me dégoûte.
Bref, je me sens comme une rien du tout ce matin.
Heureusement j'ai pu me rabattre sur une école où j'ai déjà eu un contrat, les gens étaient aimables, je m'y étais fait de bonnes relations. J'espère plus que jamais que mon poste à poste fonctionne et que je me rapproche de ma maison. Parce que je ne me fais pas d'illusion, là-bas aussi je ne serai qu'un pion du système qu'on n'hésite pas à bouger pour jouer le jeu.
Les gens qui ont pris les deux postes à mon école savaient bien que j'étais en surplus, c'était écrit au bout de mon nom. Z'ont pas hésité deux secondes à prendre ma place. M'en fous que ce soit le système qui veut ça, le système on embarque ou pas.
Bref, j'ai tourné toute la nuit. L'amertume est dure sur le sommeil.
Si j'avais une chance de sortir de l'enseignement je la prendrais à deux mains.
M'enfin, un jour je vais aller aider le docteur Julien, c'est le seul encouragement qui me permette de continuer. Travailler pour le bien des enfants et non pour une machine servant à engraisser les fonctionnaires à coups de réforme mal administrée, de règles mal foutues et d'un programme irréaliste que personne n'arrive à appliquer vraiment et qu'on fait semblant de suivre avec un petit sourire en coin .
Hier j'ai eu mon infection, oups, pardon, affectation, pour me faire remettre sur une tablette d'une nouvelle école. Ce système à la con où un prof (moi) en service depuis 3 ans à la même école se fait dire qu'elle est en surplus, se voit assigner à une affectation bidon où deux étrangers te reprennent ton poste + un autre qui était libre lui aussi sans que tu ne puisses rien y faire me dégoûte.
Bref, je me sens comme une rien du tout ce matin.
Heureusement j'ai pu me rabattre sur une école où j'ai déjà eu un contrat, les gens étaient aimables, je m'y étais fait de bonnes relations. J'espère plus que jamais que mon poste à poste fonctionne et que je me rapproche de ma maison. Parce que je ne me fais pas d'illusion, là-bas aussi je ne serai qu'un pion du système qu'on n'hésite pas à bouger pour jouer le jeu.
Les gens qui ont pris les deux postes à mon école savaient bien que j'étais en surplus, c'était écrit au bout de mon nom. Z'ont pas hésité deux secondes à prendre ma place. M'en fous que ce soit le système qui veut ça, le système on embarque ou pas.
Bref, j'ai tourné toute la nuit. L'amertume est dure sur le sommeil.
Si j'avais une chance de sortir de l'enseignement je la prendrais à deux mains.
M'enfin, un jour je vais aller aider le docteur Julien, c'est le seul encouragement qui me permette de continuer. Travailler pour le bien des enfants et non pour une machine servant à engraisser les fonctionnaires à coups de réforme mal administrée, de règles mal foutues et d'un programme irréaliste que personne n'arrive à appliquer vraiment et qu'on fait semblant de suivre avec un petit sourire en coin .
samedi 30 mai 2009
Lecture ce matin entre deux boîtes de carton et l'apprivoisement de l'examen de français du ministère 4e année du blog du professeur masqué. Je suis soufflée. J'ignorais que nous pouvions être des contrevenants à la loi du silence.Je ne sais pas pourquoi mais certaines scènes du film "The way we were" avec Robert Redfort et Barbara Streisand me reviennent en mémoire. Le McCartysme reviendrait-il à la mode? Enfin, si c'est vrai, c'est bien dommage que la voix des intervenants oeuvrant au front soit couverte par la voie (le e est voulu) tonitruante de l'ignorance de la situation réelle en éducation.
Lire ça un matin où je découvre tous les critères de correction de la situation d'écriture de mes petits élèves de 4e incapables d'y répondre me déboussole.
Quand la réalité de nos classes rejoindra-t-elle la fiction du programme du ministère de l'éducation, des loisirs et du sport? D'ailleurs à ce sujet, j'aurai une suggestion à faire à la ministre.
Si on fait dans l'éducation, vaudrait mieux oublier les loisirs et le sport.
Et j'ai signé:
Bibco.
(On se garde une ptite gêne quand même!)
Lire ça un matin où je découvre tous les critères de correction de la situation d'écriture de mes petits élèves de 4e incapables d'y répondre me déboussole.
Quand la réalité de nos classes rejoindra-t-elle la fiction du programme du ministère de l'éducation, des loisirs et du sport? D'ailleurs à ce sujet, j'aurai une suggestion à faire à la ministre.
Si on fait dans l'éducation, vaudrait mieux oublier les loisirs et le sport.
Et j'ai signé:
Bibco.
(On se garde une ptite gêne quand même!)
mardi 19 mai 2009
Aimez-vous le melon d'eau?
Il est arrivé! Il a supplanté l'été, il se moque des températures inférieures à la moyenne saisonnière, il fait son entrée majestueuse, il goûte bon et il est ferme à souhait.
Un délice!
J'adore le melon d'eau, je ne mangerais que ça. Sa texture et l'eau à peine sucrée qui en coule me ravissent.
Bonne dégustation!
Un délice!
J'adore le melon d'eau, je ne mangerais que ça. Sa texture et l'eau à peine sucrée qui en coule me ravissent.
Bonne dégustation!
dimanche 17 mai 2009
Trekkiens, Trekkiennes,
Ici l'Enterprise. Capitaine Bib à passerelle, Monsieur Tchekov veuillez me donner la critique du film.
Un @+.
J'ai eu beaucoup de plaisir à voir Star Trek. J'ai ri en voyant les personnages, à la fois différents et si semblables.
Ensuite, j'ai fait une petite académicienne de moi-même et j'ai étudié mon français dans le petit cahier de préparation au test SEL.
Ici je n'en avais pas besoin, à Montréal si.
Je me sens comme un immigrant forcé de refaire son BAC pour avoir la job!
Un @+.
J'ai eu beaucoup de plaisir à voir Star Trek. J'ai ri en voyant les personnages, à la fois différents et si semblables.
Ensuite, j'ai fait une petite académicienne de moi-même et j'ai étudié mon français dans le petit cahier de préparation au test SEL.
Ici je n'en avais pas besoin, à Montréal si.
Je me sens comme un immigrant forcé de refaire son BAC pour avoir la job!
vendredi 15 mai 2009
Ado-les-sens
C'est cute les blogs de mamans qui ont des petits enfants mais moi j'ai de grands enfants, entre 16 et 18, l'âge de tous les dangers. Alors qui a envie de jaser de ses grands enfants qui parfois nous renvoient en pleine face toutes nos lacunes de parents qui auraient dû faire mieux ou qui ont fait de leur mieux sans que le mieux ne se montre le bout du nez.
Comment on gère ça de nos jours des ados qui font trop d'ordi, qui ne font pas de sport, qui en font trop ou pas assez, qui ne sont pas des performers dans rien? Comment on se déculpabilise de ne pas en avoir fait des athlètes ou des génies en herbe?
Comment on fait pour les voir s'engager dans la mauvaise voie, celle qui vous a fait la vie dure et qu'on ne peut pas barricader la porte afin qu'il passe tout droit?
Parents imparfaits d'ado aimés bienvenue!
Comment on gère ça de nos jours des ados qui font trop d'ordi, qui ne font pas de sport, qui en font trop ou pas assez, qui ne sont pas des performers dans rien? Comment on se déculpabilise de ne pas en avoir fait des athlètes ou des génies en herbe?
Comment on fait pour les voir s'engager dans la mauvaise voie, celle qui vous a fait la vie dure et qu'on ne peut pas barricader la porte afin qu'il passe tout droit?
Parents imparfaits d'ado aimés bienvenue!
vendredi 8 mai 2009
Mon projet se concrétise...visite d'une école ma foi très sympathique sur le plateau, l'école Paul Bruchési, que m'a fait visiter mon "échange" potentiel, un prof non moins sympa, dynamique et chaleureux, qui souhaite autant que moi que le poste à poste fonctionne.
En l'attendant dans l'entrée je me suis sentie soudain intimidée et insécure. Je quitte ma zone de confort pour entrer dans l'inconnu et ça me fait peur. Et ben justement! me suis-je dit, quand ça commence à nous inquiéter c'est qu'il est temps de changer!
Je me rends compte combien on apprend de nos erreurs et des nouvelles expériences en vieillissant... Je me sens tellement plus outillée qu'il y a quelques années pour faire face à de nouveaux défis.
En l'attendant dans l'entrée je me suis sentie soudain intimidée et insécure. Je quitte ma zone de confort pour entrer dans l'inconnu et ça me fait peur. Et ben justement! me suis-je dit, quand ça commence à nous inquiéter c'est qu'il est temps de changer!
Je me rends compte combien on apprend de nos erreurs et des nouvelles expériences en vieillissant... Je me sens tellement plus outillée qu'il y a quelques années pour faire face à de nouveaux défis.
Cibole que...
C'est lorsqu'on déménage qu'on prend conscience de ce que sa vie est devenue. UN BORDEL!
"Cibole que j'ai du stock..." C'est ce que je dis quotidiennement et même bi-quotidiennement.
J'ai vendu, donné et jeté et il m'en reste encore....
Le personnel de l'école a hérité de dizaine de romans, les élèves de livres de contes en quantité industrielle. Les fouilleux de poubelles ont du faire bombance...J'en reviens pas de tout ce qu'on peut accumuler. Le pire ce sont tous les trucs pour faire du bricolage, de la peinture, du scrapbooking, du dessin, du fusain et tout autre crayon qui peut servir à exprimer ma créativité inutilisée. Je peux passer de longues minutes à regarder une boîte de crayons de couleur, je trouve ça beau...
La prochaine étape c'est mon placard. Les vêtements que je n'ai pas porté depuis 1 an, out.
On devrait vivre en uniforme. Je suis lasse de devoir trouver quelque chose qui me fasse bien, qui ne coûte pas trop cher...Je me sens quasiment coupable de voir toutes ces belles pitounes s'affairer à trouver le sac à main qui va avec la tenue 1 et les souliers numéro 2. Je ne m'occupe plus de ça depuis un bout...Est-ce que ça veut dire que je ne suis pas fière? Que je ne prends plus soin de moi? Possible, mais pour le moment c'est comme ça.
Les boîtes ici se font légion. Elles sont mes barricades et je dois au plus vite y monter pour les envoyer au front parce que l'heure approche ou (trouve pas l'accent) je devrai vider les lieux...
J'ai bien hâte que les petits lutins qui aident les pauvres travailleurs la nuit venue (comme ceux du cordonnier) viennent faire leur job parce que moi j'en peux pu!
"Cibole que j'ai du stock..." C'est ce que je dis quotidiennement et même bi-quotidiennement.
J'ai vendu, donné et jeté et il m'en reste encore....
Le personnel de l'école a hérité de dizaine de romans, les élèves de livres de contes en quantité industrielle. Les fouilleux de poubelles ont du faire bombance...J'en reviens pas de tout ce qu'on peut accumuler. Le pire ce sont tous les trucs pour faire du bricolage, de la peinture, du scrapbooking, du dessin, du fusain et tout autre crayon qui peut servir à exprimer ma créativité inutilisée. Je peux passer de longues minutes à regarder une boîte de crayons de couleur, je trouve ça beau...
La prochaine étape c'est mon placard. Les vêtements que je n'ai pas porté depuis 1 an, out.
On devrait vivre en uniforme. Je suis lasse de devoir trouver quelque chose qui me fasse bien, qui ne coûte pas trop cher...Je me sens quasiment coupable de voir toutes ces belles pitounes s'affairer à trouver le sac à main qui va avec la tenue 1 et les souliers numéro 2. Je ne m'occupe plus de ça depuis un bout...Est-ce que ça veut dire que je ne suis pas fière? Que je ne prends plus soin de moi? Possible, mais pour le moment c'est comme ça.
Les boîtes ici se font légion. Elles sont mes barricades et je dois au plus vite y monter pour les envoyer au front parce que l'heure approche ou (trouve pas l'accent) je devrai vider les lieux...
J'ai bien hâte que les petits lutins qui aident les pauvres travailleurs la nuit venue (comme ceux du cordonnier) viennent faire leur job parce que moi j'en peux pu!
mercredi 6 mai 2009
ça se précise
Le poste à poste se précise...Je suis nerveuse, faire le grand saut c'est très stressant....Suis-je encore capable d'enseigner?
Mon Dieu....
Mon Dieu....
Je vais déménager à Montréal.
J'espère travailler à Montréal par le biais d'un échange poste à poste.
Beaucoup de changements, beaucoup d'émotions.
J'ai déjà quitté une fois un lieu qui était très familier pour moi puisque j'y suis née.
Là c'est un autre départ, moins de liens à couper mais encore une fois un recommencement.
On peut le voir de façon positive ou s'en faire toute une kyrielle de petits chagrins.
Je balance entre les deux. Ce qui m'a le plus manqué ici c'est un entourage. Des amis, des connaissances, des âmes soeurs. Je me demande si ça existe encore ça.
Surtout que je n'aime pas le superficiel.
Vais-je trouver cela à Montréal? Impossible diront certains. Comment on se fait des amis à mon âge avancé? Comment on trouve des gens qui aiment aller au marché, qui aiment le cinéma français, qui aiment flâner sur la rue?
Qui sont bien, assis sur un banc de parc à regarder la fontaine jouir et les enfants rirent?
Aucune idée, va bien falloir que je trouve.
Je suis plutôt solitaire mais c'est difficile d'apprécier la solitude quand elle est trop abondante.
J'suis pas très club, ni communautaire.
Si vous avez des idées je serais intéressée.
J'espère travailler à Montréal par le biais d'un échange poste à poste.
Beaucoup de changements, beaucoup d'émotions.
J'ai déjà quitté une fois un lieu qui était très familier pour moi puisque j'y suis née.
Là c'est un autre départ, moins de liens à couper mais encore une fois un recommencement.
On peut le voir de façon positive ou s'en faire toute une kyrielle de petits chagrins.
Je balance entre les deux. Ce qui m'a le plus manqué ici c'est un entourage. Des amis, des connaissances, des âmes soeurs. Je me demande si ça existe encore ça.
Surtout que je n'aime pas le superficiel.
Vais-je trouver cela à Montréal? Impossible diront certains. Comment on se fait des amis à mon âge avancé? Comment on trouve des gens qui aiment aller au marché, qui aiment le cinéma français, qui aiment flâner sur la rue?
Qui sont bien, assis sur un banc de parc à regarder la fontaine jouir et les enfants rirent?
Aucune idée, va bien falloir que je trouve.
Je suis plutôt solitaire mais c'est difficile d'apprécier la solitude quand elle est trop abondante.
J'suis pas très club, ni communautaire.
Si vous avez des idées je serais intéressée.
samedi 2 mai 2009
L'aube et moi
Réveillée à 4 heures j'ai juste la force d'aller m'étendre sur mon divan en écoutant Le Bigot avec un café délicieux à boire à la paille puisque couchée.
Si j'avais un chum en face de moi je lui dirais : C'est drôle, je te regarde et j'ai chaud subitement, comme une sorte de fièvre...Ce doit être la grippe cochonne.
Si j'avais un chum en face de moi je lui dirais : C'est drôle, je te regarde et j'ai chaud subitement, comme une sorte de fièvre...Ce doit être la grippe cochonne.
vendredi 1 mai 2009
Un + un = Dieu.
Moi j'avoue que je les prendrais tous les deux, un pour mon oreille droite et l'autre pour la gauche. Et le reste c'est personnel.
http://www.youtube.com/watch?v=lKfl15c-Kh0
http://www.youtube.com/watch?v=lKfl15c-Kh0
mardi 28 avril 2009
pit,pit
J'aime beaucoup me réveiller au chant des oiseaux. Je regarde paresseusement l'aube se diluer dans la nuit et finir par s'installer en maîtresse lumineuse. Étendue dans mon lit, je vois dans la toile pâle de ma fenêtre, l'ombre chinoise d'une immense branche d'arbre. Rarement elle est immobile. Elle suit le rythme doux du voilage de mon rideau qui palpite. Puis, les oiseaux se réveillent. Il me semble alors que ce petit peuple ailé soit composé de nations souveraines qui cherchent à se faire reconnaître par autant de pépiements différents qu'il y a de jeunes pousses sur ma branche d'arbre.
Je pourrais être dans un pays exotique ou dans une forêt centenaire, le bruit serait le même.
Il faut être à l'écoute au bon moment, car ils ne s'accordent que peu de temps pour leurs vocalises. Les nécessités de la vie les rappellent rapidement à l'ordre et leur ode au jour naissant s'évanouit peu à peu. Ce mouvement mélodieux de la nature est parfois entrecoupé d'une puissante fanfare, ce sont les outardes qui avec fracas, annoncent leur passage vers le Nord.
Ce bruit ancestral me fait toujours le même effet. Une nostalgie envahissante, l'ennui de mon pays plat, l'obligation de fermer les yeux pour retenir les larmes qui toujours débordent du contenant, bien trop étroit, d'émotions permises.
Une fois le passage de cette armée courageuse effectué, un silence respectueux s'entend et, pit par ci, pit par là, le droit du citoyen se fait à nouveau entendre. Je peux me lever, le monde, le mien, est à nouveau en marche.
Je pourrais être dans un pays exotique ou dans une forêt centenaire, le bruit serait le même.
Il faut être à l'écoute au bon moment, car ils ne s'accordent que peu de temps pour leurs vocalises. Les nécessités de la vie les rappellent rapidement à l'ordre et leur ode au jour naissant s'évanouit peu à peu. Ce mouvement mélodieux de la nature est parfois entrecoupé d'une puissante fanfare, ce sont les outardes qui avec fracas, annoncent leur passage vers le Nord.
Ce bruit ancestral me fait toujours le même effet. Une nostalgie envahissante, l'ennui de mon pays plat, l'obligation de fermer les yeux pour retenir les larmes qui toujours débordent du contenant, bien trop étroit, d'émotions permises.
Une fois le passage de cette armée courageuse effectué, un silence respectueux s'entend et, pit par ci, pit par là, le droit du citoyen se fait à nouveau entendre. Je peux me lever, le monde, le mien, est à nouveau en marche.
dimanche 19 avril 2009
byebye
Pas d'ici, même si je fais beaucoup d'absentéisme je ne songe pas à fermer mon adresse. Nope, mon bye bye s'adresse à mon école. Je suis en surplus ai-je appris cette semaine.
On ferme deux classes et malheureusement, je dois lever les feutres.
J'ai beau avoir 47 ans, mon statut de montérégienne de moins de dix ans fait de moi une fragile candidate à la stabilité dans le milieu de l'enseignement. Je me croyais après 8 ans d'errance enfin affiliée à une école, à un groupe de collègues, à une petite ville sympa pas très loin de Montréal, et ben non. Remarquez que malgré mes deux ans de contrat et mon année à ce poste, donc, trois années au même endroit, je n'ai pas encore vu tous les profs. Une entre autre, qui sera en congé pour la quatrième année tout en gardant son poste dans mon école. Maternité et garde d'enfants paraît-il. Pourquoi moi au bassin et pas elle à son retour? Équité semble-t-il.
Et bien l'équité aura raison de mon engagement, de ma passion et de mon goût pour le bénévolat.
L'an prochain, je choisirai une école près du pont, j'apporterai mon sac d'école (au lieu des 56 caisses que je devrai rapporter au mois de juin, de mes 9 petites bibliothèques et du même nombre de chaises de lecture du coin du même nom...) et s'il y des saletés sous le bureau, le concierge s'en occupera.
J'abandonne la soutane définitivement. Je proscris le mot dévouement de mon vocabulaire pour le remplacer par professionnalisme. J'enseignement bien et correctement mais dorénavant je vais garder mon dévouement pour les miens, d'enfants, et pour moi-même personnellement.
S'investir comme je l'ai fait pour être mise dehors de mon milieu par l'inexorable inhumanité du système scolaire remet les pendules à l'heure. Personne n'est irremplaçable et personne ne me regrettera plus de quelques jours.
C'est comme ça.
Je pourrai faire mon travail d'enseignante tout aussi bien dans les heures prescrites par la ministre (you bet) et je m'occuperai de remplir le reste de ma journée avec des occupations toutes aussi agréables.
Amère la madame? Probablement un peu. Je me sens aussi flouée car j'avais renoncé à faire une demande de poste à poste pour Montréal *J'y déménage* car j'étais attachée à mon école et à mon milieu. Et voilà que la date pour le faire est passée et que je suis dehors. (Avis aux candidates montréalaises désireuses de venir enseigner sur la rive sud, y aura une place à échanger l'an prochain). Je ne sais pas dans quelle école je serai l'an prochain.... Deux déménagements en juin au lieu d'un ça me fait beaucoup.
Mais bon, faut le faire au jour le jour....
Alors voilà pour les nouvelles, en espérant que ça se passe mieux chez vous!
Au revoir
©.
On ferme deux classes et malheureusement, je dois lever les feutres.
J'ai beau avoir 47 ans, mon statut de montérégienne de moins de dix ans fait de moi une fragile candidate à la stabilité dans le milieu de l'enseignement. Je me croyais après 8 ans d'errance enfin affiliée à une école, à un groupe de collègues, à une petite ville sympa pas très loin de Montréal, et ben non. Remarquez que malgré mes deux ans de contrat et mon année à ce poste, donc, trois années au même endroit, je n'ai pas encore vu tous les profs. Une entre autre, qui sera en congé pour la quatrième année tout en gardant son poste dans mon école. Maternité et garde d'enfants paraît-il. Pourquoi moi au bassin et pas elle à son retour? Équité semble-t-il.
Et bien l'équité aura raison de mon engagement, de ma passion et de mon goût pour le bénévolat.
L'an prochain, je choisirai une école près du pont, j'apporterai mon sac d'école (au lieu des 56 caisses que je devrai rapporter au mois de juin, de mes 9 petites bibliothèques et du même nombre de chaises de lecture du coin du même nom...) et s'il y des saletés sous le bureau, le concierge s'en occupera.
J'abandonne la soutane définitivement. Je proscris le mot dévouement de mon vocabulaire pour le remplacer par professionnalisme. J'enseignement bien et correctement mais dorénavant je vais garder mon dévouement pour les miens, d'enfants, et pour moi-même personnellement.
S'investir comme je l'ai fait pour être mise dehors de mon milieu par l'inexorable inhumanité du système scolaire remet les pendules à l'heure. Personne n'est irremplaçable et personne ne me regrettera plus de quelques jours.
C'est comme ça.
Je pourrai faire mon travail d'enseignante tout aussi bien dans les heures prescrites par la ministre (you bet) et je m'occuperai de remplir le reste de ma journée avec des occupations toutes aussi agréables.
Amère la madame? Probablement un peu. Je me sens aussi flouée car j'avais renoncé à faire une demande de poste à poste pour Montréal *J'y déménage* car j'étais attachée à mon école et à mon milieu. Et voilà que la date pour le faire est passée et que je suis dehors. (Avis aux candidates montréalaises désireuses de venir enseigner sur la rive sud, y aura une place à échanger l'an prochain). Je ne sais pas dans quelle école je serai l'an prochain.... Deux déménagements en juin au lieu d'un ça me fait beaucoup.
Mais bon, faut le faire au jour le jour....
Alors voilà pour les nouvelles, en espérant que ça se passe mieux chez vous!
Au revoir
©.
jeudi 12 mars 2009
Le printemps
Moi le printemps est arrivé tôt dans ma classe.
Il s'est pointé le nez lentement et a éclos définitivement au retour de la relâche.
Je vous explique. J'ai perdu trois élèves. Trois élèves qui étaient assez problématiques pour se retrouver dans des classes spéciales. Pour qui connaît le milieu de l'éducation, il vous sera facile de vous imaginer à quel point c'était difficile.
N'empêche qu'une de ces trois élèves me manque, contrairement aux deux autres, elle n'est pas partie de notre chef si je peux m'exprimer ainsi, mais a été déplacée par la DPJ.
J'en ai été désolée car je sentais que je faisais beaucoup pour elle même si coté comportement c'était lourd à gérer, mais au moins, je lui apportais du positif, ne serait-ce qu'au niveau relations humaines.
Alors voilà, je me retrouve cette semaine avec 22 cocos, aucun cas diffiicle de comportement, je peux enseigner, je peux quitter l'école le coeur léger, je peux dormir sans rêver à ce que j'aurais dû faire et ce que je n'aurais pas dû et j'enseigne comme jamais je n'ai pu enseigner depuis le début d'année.
Ma direction a été soutenante, a tenu son bout face à la machine sans coeur qu'est la commission scolaire, notre psycho-éducatrice s'est investie à fond et moi j'ai survécu.
Je souhaite à tous les profs une classe "normale" comme celle que j'ai maintenant. Oh, j'ai encore des "tannants, des TDH, des enfants très faibles au niveau académique, mais c'est la vie ça. Et je suis prête à m'investir pour eux car les parents reconnaissent le problème, la plupart des parents de ma classe sont présents dans notre vie de classe et les autres ne sont pas du tout hostiles. "J'ai de bons parents" et c'est formidable.
Je vous le dis, je suis aux anges.
Même le bulletin à venir me stress moins!
J'ai gagné mon ciel et aujourd'hui je pars travailler le coeur léger.
Ce que je me demande, c'est pourquoi ce n'est pas toujours comme ça? Il paraît que malheureusement, les cas TED sont de plus en plus nombreux et ces enfants grossiront les cohortes d'élèves. Les cas d'enfants en déficit d'attention ne font que s'additionner eux aussi et que ce soit le médicament ou une structure de classe différente qui soient la solution, nous ne sommes pas équipés comme prof pour faire face correctement à trois ou quatre élèves de ce genre dans notre classe, à moins qu'ils ne soient suivis par un médecin.
Je ne m'embarquerai pas dans le difficile débat des médicaments et j'arrête ça dret là. Je ne suis pas médecin.
Alors si nos classes deviennent des laboratoires ou des lieux où il faut " accueillir la diffénce" et bien il faudra reformer les profs et s'attendrent à des résultats moindres coté apprentissage.
Moi quand je vois Mâme Courschesne déblatérer sur la qualité des profs au public qui est aussi bonne que celle du privé je m'étouffe... Ce ne sont pas les profs qui sont au coeur du problème, c'est la clientèle. C'est mon opinion qui vient directement du terrain, de la tranchée même!
Il s'est pointé le nez lentement et a éclos définitivement au retour de la relâche.
Je vous explique. J'ai perdu trois élèves. Trois élèves qui étaient assez problématiques pour se retrouver dans des classes spéciales. Pour qui connaît le milieu de l'éducation, il vous sera facile de vous imaginer à quel point c'était difficile.
N'empêche qu'une de ces trois élèves me manque, contrairement aux deux autres, elle n'est pas partie de notre chef si je peux m'exprimer ainsi, mais a été déplacée par la DPJ.
J'en ai été désolée car je sentais que je faisais beaucoup pour elle même si coté comportement c'était lourd à gérer, mais au moins, je lui apportais du positif, ne serait-ce qu'au niveau relations humaines.
Alors voilà, je me retrouve cette semaine avec 22 cocos, aucun cas diffiicle de comportement, je peux enseigner, je peux quitter l'école le coeur léger, je peux dormir sans rêver à ce que j'aurais dû faire et ce que je n'aurais pas dû et j'enseigne comme jamais je n'ai pu enseigner depuis le début d'année.
Ma direction a été soutenante, a tenu son bout face à la machine sans coeur qu'est la commission scolaire, notre psycho-éducatrice s'est investie à fond et moi j'ai survécu.
Je souhaite à tous les profs une classe "normale" comme celle que j'ai maintenant. Oh, j'ai encore des "tannants, des TDH, des enfants très faibles au niveau académique, mais c'est la vie ça. Et je suis prête à m'investir pour eux car les parents reconnaissent le problème, la plupart des parents de ma classe sont présents dans notre vie de classe et les autres ne sont pas du tout hostiles. "J'ai de bons parents" et c'est formidable.
Je vous le dis, je suis aux anges.
Même le bulletin à venir me stress moins!
J'ai gagné mon ciel et aujourd'hui je pars travailler le coeur léger.
Ce que je me demande, c'est pourquoi ce n'est pas toujours comme ça? Il paraît que malheureusement, les cas TED sont de plus en plus nombreux et ces enfants grossiront les cohortes d'élèves. Les cas d'enfants en déficit d'attention ne font que s'additionner eux aussi et que ce soit le médicament ou une structure de classe différente qui soient la solution, nous ne sommes pas équipés comme prof pour faire face correctement à trois ou quatre élèves de ce genre dans notre classe, à moins qu'ils ne soient suivis par un médecin.
Je ne m'embarquerai pas dans le difficile débat des médicaments et j'arrête ça dret là. Je ne suis pas médecin.
Alors si nos classes deviennent des laboratoires ou des lieux où il faut " accueillir la diffénce" et bien il faudra reformer les profs et s'attendrent à des résultats moindres coté apprentissage.
Moi quand je vois Mâme Courschesne déblatérer sur la qualité des profs au public qui est aussi bonne que celle du privé je m'étouffe... Ce ne sont pas les profs qui sont au coeur du problème, c'est la clientèle. C'est mon opinion qui vient directement du terrain, de la tranchée même!
lundi 23 février 2009
On est vraiment comme on naît. Moi par exemple, je suis née avec une couleur de cheveux admirable. C'est pas moi qui le dit c'est les autres.
Ça a duré comme ça des années...Un jour les bébés nouveaux venus ont syphonné mon énergie et j'ai fait coupé court le ruban mordoré de ma chevelure.
Toute ma vie avaient glissé sur moi les compliments sur lui; la texture, l'épaisseur et surtout, la couleur. Ce ruban ensorcelait.
À un point tel, qu'une fois disparu, je me demandais si j'aurais encore une existence.
Mes craintes étaient dérisoires naturellement, mais le sortilège était rompu.
L'extraordinaire avait disparu sous les coups de ciseaux du coiffeur et on a dû me trouver d'autres qualités pour m'encenser. Dernièrement, j'ai décidé, plus par paresse que par coquetterie, de laisser allonger le ruban. Et bien, croyez-le ou non, la magie est encore là.
Ça fait du bien de voir que malgré les années, être soi-même peut encore être simple et surtout, valorisant.
Ça a duré comme ça des années...Un jour les bébés nouveaux venus ont syphonné mon énergie et j'ai fait coupé court le ruban mordoré de ma chevelure.
Toute ma vie avaient glissé sur moi les compliments sur lui; la texture, l'épaisseur et surtout, la couleur. Ce ruban ensorcelait.
À un point tel, qu'une fois disparu, je me demandais si j'aurais encore une existence.
Mes craintes étaient dérisoires naturellement, mais le sortilège était rompu.
L'extraordinaire avait disparu sous les coups de ciseaux du coiffeur et on a dû me trouver d'autres qualités pour m'encenser. Dernièrement, j'ai décidé, plus par paresse que par coquetterie, de laisser allonger le ruban. Et bien, croyez-le ou non, la magie est encore là.
Ça fait du bien de voir que malgré les années, être soi-même peut encore être simple et surtout, valorisant.
dimanche 22 février 2009
C'est vrai que je braille dans mon char mais c'est pas vrai que ça passe. Ça ne passe pas. Mais c'est toujours pire, et ça devient encore pire, lorsque je vois la ministre Courchesne à Tout le monde en parle...J'suis écoeurée d'être prise pour une épaisse et de travailler 10 heures minimum par semaine bénévolement pour arriver à faire ma job comme du monde.
Écoeurée d'être sans cesse sollicitée pour des réunions, des PIA, des documents à remplir. Tannée qu'on me prenne mes périodes libres pour ces rencontres alors que je devrais y avoir droit pour corriger et planifier.
Écoeurée de devoir bâtir un programme parce que pour performer dans la réforme faut tout bâtir.
J'ai une vie en dehors de l'école.
J'ai un papier qui s'appelle la tâche, que j'ai rempli en début d'année et sur lequel je devais inscrire qu'est ce que je fais dans les heures où je suis payée.
Mais je n'ai pas le droit de rajouter les petites cases qui contiennent tout le travail supplémentaire que je me tape pour arriver à être un bon prof.
Depuis un mois j'ai cessé de travailler après 16h30 (ça me fait quand même 8h00 de travail par jour), j'ai cessé de travailler le samedi et le dimanche, mais à cause de cette décision, je n'arrive pas .... je n'aurai pas le temps de tout corriger et si je ne travaille pas tous les jours à la relâche je n'aurai pas assez de notes pour produire un bulletin correct. Et pourtant, ceux qui me connaissent, savent combien je travaille fort en classe. Mais si je me restreint à la tâche, je n'arrive tout simplement pas.
Ben, d'la marde, je n'arriverai pas.
Fini le linge à vaisselle Teresa sur la tête, fini le stress, la colère, la fatigue. J'ai une vie en dehors de l'école.
Je n'avancerai pas dans ma carrière même si je travaille le double. OH! On va me trouver bonne et géniale...mais ces gens là n'en ont rien à foutre que je sois bonne et géniale.
C'est ma famille qui a besoin que je sois géniale, à la maison et moi, j'ai besoin d'étre bonne...pour moi.
Et si ça ne fait pas l'affaire, je retournerai à la suppléance, je m'en fous.
J'ai dû manquer le bout à l'université qui disait qu'on devait faire du bénévolat ... ça devait être écrit trop petit dans mon contrat.
Et ne venez pas me parler de mes vacances d'été...je suis payée 200 jours, pas 365.
Je vais aller écouter ça pour arriver à dormir...du beau, du très beau, des gens qui arrivent au bout de leur travail, qui finissent par récolter ce qu'ils sèment...ils doivent avoir le droit de faire leur vrai travail eux.
http://www.youtube.com/watch?v=XxGntzAjixA
Écoeurée d'être sans cesse sollicitée pour des réunions, des PIA, des documents à remplir. Tannée qu'on me prenne mes périodes libres pour ces rencontres alors que je devrais y avoir droit pour corriger et planifier.
Écoeurée de devoir bâtir un programme parce que pour performer dans la réforme faut tout bâtir.
J'ai une vie en dehors de l'école.
J'ai un papier qui s'appelle la tâche, que j'ai rempli en début d'année et sur lequel je devais inscrire qu'est ce que je fais dans les heures où je suis payée.
Mais je n'ai pas le droit de rajouter les petites cases qui contiennent tout le travail supplémentaire que je me tape pour arriver à être un bon prof.
Depuis un mois j'ai cessé de travailler après 16h30 (ça me fait quand même 8h00 de travail par jour), j'ai cessé de travailler le samedi et le dimanche, mais à cause de cette décision, je n'arrive pas .... je n'aurai pas le temps de tout corriger et si je ne travaille pas tous les jours à la relâche je n'aurai pas assez de notes pour produire un bulletin correct. Et pourtant, ceux qui me connaissent, savent combien je travaille fort en classe. Mais si je me restreint à la tâche, je n'arrive tout simplement pas.
Ben, d'la marde, je n'arriverai pas.
Fini le linge à vaisselle Teresa sur la tête, fini le stress, la colère, la fatigue. J'ai une vie en dehors de l'école.
Je n'avancerai pas dans ma carrière même si je travaille le double. OH! On va me trouver bonne et géniale...mais ces gens là n'en ont rien à foutre que je sois bonne et géniale.
C'est ma famille qui a besoin que je sois géniale, à la maison et moi, j'ai besoin d'étre bonne...pour moi.
Et si ça ne fait pas l'affaire, je retournerai à la suppléance, je m'en fous.
J'ai dû manquer le bout à l'université qui disait qu'on devait faire du bénévolat ... ça devait être écrit trop petit dans mon contrat.
Et ne venez pas me parler de mes vacances d'été...je suis payée 200 jours, pas 365.
Je vais aller écouter ça pour arriver à dormir...du beau, du très beau, des gens qui arrivent au bout de leur travail, qui finissent par récolter ce qu'ils sèment...ils doivent avoir le droit de faire leur vrai travail eux.
http://www.youtube.com/watch?v=XxGntzAjixA
samedi 21 février 2009
Hug. J'suis pas morte but I don't know if I will survive. Deux mois que l'équipe école et moi travaillons pour trois cas dans ma classe, deux TC et un TED. Je n'ai fait que ça dans ma classe 3/4; gérer les cas.
Je déménage en juin, je soupçonne mes hormones d'être de leur temps et blablablabla.
Je braille dans mon char régulièrement et ça passe. Je prends ma pompe ou ça casse.
But I'm on my way.
Qu'est ce qui me requinque? Youtube et les vieux génériques, les vieux vidéos et les vieilles chansons, les films qui me font pleurer, ceux qui vous jettent à terre. plus rares de nos jours.
Ce soir j'ai invité à mon bureau Sonny and Cher et ma fille horrifiée a vu la Cher d'avant.
Et moi qui la trouvais si belle...
J'écoute Ventura Highway et le bonheur fleurit comme un magnolia dans ma tête, odeur comprise.
J'écoute Ennio Morricone donner vie aux westerns de son ami Sergio et le coeur me revient à l'ouvrage.
Décidément, je m'épanouis dans le passé. Porte de sortie? J'ai pas de problème avec ça, en fait, je dirais porte tournante. Je vais y faire un tour et je reviens davantage moi-même. Mieux. Moins inquiète, moins stressée. J'ai apporté avec moi un bout de temps de ma jeunesse.
10 minutes plus tard : En fait je ne sais pas laquelle je préfère... The good, the bad and the ugly, For a few dollars more, Wild bunch ou a man with an harmonica? Fistful of dynamite a une place spéciale dans mon coeur à cause de la scène avec James Coborn sur sa moto.
J'ai aussi une version d'Il était une fois dans l'Ouest en concert avec une chanteuse qui a une voix magnifique.... http://www.youtube.com/watch?v=lZC6q_7XHVY
Aimez-vous la musique de film?
Je déménage en juin, je soupçonne mes hormones d'être de leur temps et blablablabla.
Je braille dans mon char régulièrement et ça passe. Je prends ma pompe ou ça casse.
But I'm on my way.
Qu'est ce qui me requinque? Youtube et les vieux génériques, les vieux vidéos et les vieilles chansons, les films qui me font pleurer, ceux qui vous jettent à terre. plus rares de nos jours.
Ce soir j'ai invité à mon bureau Sonny and Cher et ma fille horrifiée a vu la Cher d'avant.
Et moi qui la trouvais si belle...
J'écoute Ventura Highway et le bonheur fleurit comme un magnolia dans ma tête, odeur comprise.
J'écoute Ennio Morricone donner vie aux westerns de son ami Sergio et le coeur me revient à l'ouvrage.
Décidément, je m'épanouis dans le passé. Porte de sortie? J'ai pas de problème avec ça, en fait, je dirais porte tournante. Je vais y faire un tour et je reviens davantage moi-même. Mieux. Moins inquiète, moins stressée. J'ai apporté avec moi un bout de temps de ma jeunesse.
10 minutes plus tard : En fait je ne sais pas laquelle je préfère... The good, the bad and the ugly, For a few dollars more, Wild bunch ou a man with an harmonica? Fistful of dynamite a une place spéciale dans mon coeur à cause de la scène avec James Coborn sur sa moto.
J'ai aussi une version d'Il était une fois dans l'Ouest en concert avec une chanteuse qui a une voix magnifique.... http://www.youtube.com/watch?v=lZC6q_7XHVY
Aimez-vous la musique de film?
vendredi 6 février 2009
À voir
Si vous aimez Annie Girardot, ou la vie.
http://journalaquatremains.blogspot.com/2009/02/merci-annie.html
http://journalaquatremains.blogspot.com/2009/02/merci-annie.html
vendredi 23 janvier 2009
Y a des soirées comme ça où la nostalgie qui étreint l'âme se transforme en escalade de bonheur.
Dirigée sur youtube en passant chez Mistral, je ris aux éclats en écoutant des extraits de films de Peter Sellers.
Tant qu'à être chez Youtube il me prend l'envie de regarder dans mes souvenirs. J'ai le goût de revenir à l'âge de l'innocence et du bonheur constant.
Je tape Gaston Phebus et, Ô, la magie fonctionne. Mon coeur se gonfle, Dieu que j'aimais cette série.
Et là le voyage débute, je tape Thierry LaFronde, Les gens de Mogador, (je devais beaucoup aimer Jean-Claude Drouot)
Sébastien et la Mary Morgane, Le jeune Fabre, Les Faucheurs de Marguerites....
Coudon, j'aimais déjà tout ce qui était français et je ne l'avais jamais réalisé jusqu'à ce jour.
De mon prof d'histoire au secondaire, Christian Lalut, jusqu'aux films français, j'ai toujours vibré à cet accent si clair. Je vais m'acheter cette série que j'ai aimée encore plus que les Rois Maudits. Je vais m'acheter tous les cd de Danielle Licari et celui des parapluies de Cherbourg.
Ce matin dans la Presse Michèle Ouimet n'est pas de bonne humeur, je la comprends, je ne le suis pas non plus à ce temps-ci de l'année. Je suis rendue à l'âge paresseux où mettre des bottes tous les matins ça me donne le cafard. De même que devoir mettre du liquide pour les essuies-glaces à 17h30 dans la cour d'école noire de ciel lourd avec une envie de pipi qui s'intensifie à mesure que le liquide semble couler dans le réservoir. Si moi je compare les hivers de verglas et de grésil propres à Montréal avec mes beaux hivers nordiques d'Abitibi, elle, elle compare Montréal avec Barcelone.
On entend beaucoup parler de Barcelone depuis quelques années. Sa beauté, ses infrastructures uniques, son architecture magnifique, ses services qui fonctionnent au quart de tour. Régulièrement, on encense cette ville dans les médias d'ici. Et c'est vrai que Barcelone c'est beau. Ceci dit, même si ce matin j'aimerais mieux descendre la Rambla que la 20, je ne vois pas comment on peut constamment comparer Barcelone à Montréal.
Le nord et le sud.
La charrue passe-t-elle sur la Rambla? À combien se monte leur facture de déneigement? Combien coûte l'électricité pour les bâtiments publics?
Pourquoi s'acharner à prendre Barcelone comme modèle? Pourquoi pas Oslo ou Copenhage? En fait, n'importe quelle grande ville de Norvège ou du Danemark ferait l'affaire. Il n'y a pas que le soleil qui fait la ville belle, mais ça aide. Et si le soleil n'est pas à demeure constamment, on a quoi? On a autre chose et on fait avec. Ce qui ne veut pas dire qu'on se contente de peu, loin de là. La Hongrie par exemple;
La beauté de Budapest n'est pas surfaite, c'est magnifique, mais bien différent de Barcelone.
Pourquoi ne pas citer ces villes lorsque l'on veut comparer Montréal à quelque chose de mieux?
C'est comme si nous refusions d'accepter l'hiver, la glace, le froid et le gris qui précède à toutes transitions entre l'ombre et la lumière.
C'est bien beau de faire des artères où le piéton peut déambuler sous les palmiers en pots, mais faudrait penser aux artères bordées de sapins aussi.
Nous passons tellement de temps dehors l'été, pourquoi ne pas s'arranger pour y être aussi l'hiver? Pourquoi ne pas regarder comment on vit l'hiver chez les vrais nordiques, ceux qui s'assument et ceux qui y trouvent plaisir.
Heille c'est pas drôle passer la moitié de sa vie à être de mauvaise humeur non?
On entend beaucoup parler de Barcelone depuis quelques années. Sa beauté, ses infrastructures uniques, son architecture magnifique, ses services qui fonctionnent au quart de tour. Régulièrement, on encense cette ville dans les médias d'ici. Et c'est vrai que Barcelone c'est beau. Ceci dit, même si ce matin j'aimerais mieux descendre la Rambla que la 20, je ne vois pas comment on peut constamment comparer Barcelone à Montréal.
Le nord et le sud.
La charrue passe-t-elle sur la Rambla? À combien se monte leur facture de déneigement? Combien coûte l'électricité pour les bâtiments publics?
Pourquoi s'acharner à prendre Barcelone comme modèle? Pourquoi pas Oslo ou Copenhage? En fait, n'importe quelle grande ville de Norvège ou du Danemark ferait l'affaire. Il n'y a pas que le soleil qui fait la ville belle, mais ça aide. Et si le soleil n'est pas à demeure constamment, on a quoi? On a autre chose et on fait avec. Ce qui ne veut pas dire qu'on se contente de peu, loin de là. La Hongrie par exemple;
La beauté de Budapest n'est pas surfaite, c'est magnifique, mais bien différent de Barcelone.
Pourquoi ne pas citer ces villes lorsque l'on veut comparer Montréal à quelque chose de mieux?
C'est comme si nous refusions d'accepter l'hiver, la glace, le froid et le gris qui précède à toutes transitions entre l'ombre et la lumière.
C'est bien beau de faire des artères où le piéton peut déambuler sous les palmiers en pots, mais faudrait penser aux artères bordées de sapins aussi.
Nous passons tellement de temps dehors l'été, pourquoi ne pas s'arranger pour y être aussi l'hiver? Pourquoi ne pas regarder comment on vit l'hiver chez les vrais nordiques, ceux qui s'assument et ceux qui y trouvent plaisir.
Heille c'est pas drôle passer la moitié de sa vie à être de mauvaise humeur non?
mardi 20 janvier 2009
Ce que j'ai à en dire
Ce matin il tombe sur le sol une neige douce et calme qui nous enveloppe d'une blancheur immaculée et paisible.
C'est une belle journée pour ça non?
C'est une belle journée pour ça non?
mardi 6 janvier 2009
Avez-vous la chance de lire Stéphane Laporte parfois? Moi je le lis dans La Presse le dimanche. Il me fait toujours sourire et parfois bien rire. Réfléchir aussi et ça il le fait très bien.
Dimanche il était question de Facebook, ou plutôt, pourquoi il n'est pas sur Facebook.
Très pertinent comme billet, il m'a aussi donné envie d'aller voir de plus près ce qui se passe là.
Parce qu'il faut vous dire que je ne suis pas sur Facebook.
Étant seule la plupart du temps et combattant mes angoisses existentielles sans main secourable, j'ai pensé que si ma curiosité m'apportait une surprise agréable, je souscrirais moi aussi à ce phénomène bulldozer qu'est Facebook.
Trouver le site est un jeu d'enfant, taper mon nom, mon adresse email et ma date de fête. Voilà qui n'est pas trop incriminant jusque là. Ensuite, on me demande le nom de mon "lycée" ou d'une institution scolaire pour retracer des "amis". Je songe à la polyvalente d'Amos et je fais exactement le même constat que Stéphane Laporte; si je ne parle plus à personne c'est que je n'ai plus envie de parler à personne .... Hum...Endroits où l'on a travaillé? Si j'avais voulu garder contact je l'aurais fait non?
Et là j'ai souri. Rien à faire sur Facebook. Ceux à qui je veux parler sont déjà au courant. Moi aussi je me sers du téléphone et moi aussi je manque déjà assez de temps comme ça pour m'occuper de mes proches. Loin de moi l'idée cependant de trouver le concept inintéressant et ceux qui en profitent inoccupés. C'est que je dois être un peu sauvage dans le fond même si la surface semble très accorte!
Le malaise qui s'était emparé de moi à l'idée de devoir parler à d'anciens, très, très anciens amis s'est évanoui et j'ai décidé de m'arranger avec mes angoisses toute seule comme une grande fille.
Et wéla, Stéphane je te lève mon verre d'eau (sans dents) et vais de ce pas enflé me coucher sur une oreille (me suis toujours demandé comment c'était de dormir sur les deux en même temps).
Bonne nuit za vous zaussi.
Dimanche il était question de Facebook, ou plutôt, pourquoi il n'est pas sur Facebook.
Très pertinent comme billet, il m'a aussi donné envie d'aller voir de plus près ce qui se passe là.
Parce qu'il faut vous dire que je ne suis pas sur Facebook.
Étant seule la plupart du temps et combattant mes angoisses existentielles sans main secourable, j'ai pensé que si ma curiosité m'apportait une surprise agréable, je souscrirais moi aussi à ce phénomène bulldozer qu'est Facebook.
Trouver le site est un jeu d'enfant, taper mon nom, mon adresse email et ma date de fête. Voilà qui n'est pas trop incriminant jusque là. Ensuite, on me demande le nom de mon "lycée" ou d'une institution scolaire pour retracer des "amis". Je songe à la polyvalente d'Amos et je fais exactement le même constat que Stéphane Laporte; si je ne parle plus à personne c'est que je n'ai plus envie de parler à personne .... Hum...Endroits où l'on a travaillé? Si j'avais voulu garder contact je l'aurais fait non?
Et là j'ai souri. Rien à faire sur Facebook. Ceux à qui je veux parler sont déjà au courant. Moi aussi je me sers du téléphone et moi aussi je manque déjà assez de temps comme ça pour m'occuper de mes proches. Loin de moi l'idée cependant de trouver le concept inintéressant et ceux qui en profitent inoccupés. C'est que je dois être un peu sauvage dans le fond même si la surface semble très accorte!
Le malaise qui s'était emparé de moi à l'idée de devoir parler à d'anciens, très, très anciens amis s'est évanoui et j'ai décidé de m'arranger avec mes angoisses toute seule comme une grande fille.
Et wéla, Stéphane je te lève mon verre d'eau (sans dents) et vais de ce pas enflé me coucher sur une oreille (me suis toujours demandé comment c'était de dormir sur les deux en même temps).
Bonne nuit za vous zaussi.
Aucun
Ce matin j'ai mis mon recyclage au chemin en souhaitant que par ce geste la bonne vieille Terre nous endure, surtout mes enfants, un peu plus longtemps et le fasse avec douceur. De l'autre coté de l'océan on élimine des enfants à coups de roquette. Vous aurez beau m'expliquer les causes de cette guerre, de toutes les guerres, je trouverai toujours ceux qui refusent d'y mettre fin d'une bêtise monstrueuse.
samedi 3 janvier 2009
Hier j'écoutais une émission du genre planète terre mais à un poste américain. Eh oui, une autre.
Le sujet? L'environnement qui part en petits morceaux.
Rien de nouveau. Le manque d'eau douce qui immanquablement se pointera le bout du nez, le pétrole qui s'épuise, l'ozone qui s'effiloche et les animaux qui voient leur territoire diminuer.
Je ne verrai pas, selon toutes probabilités, les cataclysmes de fin du monde arriver, non plus que mes enfants. Mais leurs enfants à eux? Et mes arrières-petits-enfants à naître?
Qu'est ce que cela me fait? À partir de quelle génération arrête-t-on d'avoir peur pour cette hypothétique progéniture? Selon toute évidence, je crois que nous limitons nos inquiétudes à ceux qui existent déjà. Les tous petits bébés ont ce genre de vision. Ils ne s'intéressent qu'à ce qu'ils voient, le reste, jouet qui disparaît derrière votre dos, peluche sous le lit, tout ça cesse de l'intéresser car, invisible à ses yeux.
Ce réflexe devrait être disparu avant la première année de vie du nourrisson.
Alors comment peut-0n expliquer notre indifférence?
Le sujet? L'environnement qui part en petits morceaux.
Rien de nouveau. Le manque d'eau douce qui immanquablement se pointera le bout du nez, le pétrole qui s'épuise, l'ozone qui s'effiloche et les animaux qui voient leur territoire diminuer.
Je ne verrai pas, selon toutes probabilités, les cataclysmes de fin du monde arriver, non plus que mes enfants. Mais leurs enfants à eux? Et mes arrières-petits-enfants à naître?
Qu'est ce que cela me fait? À partir de quelle génération arrête-t-on d'avoir peur pour cette hypothétique progéniture? Selon toute évidence, je crois que nous limitons nos inquiétudes à ceux qui existent déjà. Les tous petits bébés ont ce genre de vision. Ils ne s'intéressent qu'à ce qu'ils voient, le reste, jouet qui disparaît derrière votre dos, peluche sous le lit, tout ça cesse de l'intéresser car, invisible à ses yeux.
Ce réflexe devrait être disparu avant la première année de vie du nourrisson.
Alors comment peut-0n expliquer notre indifférence?
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