dimanche 28 décembre 2014

De l'honnêteté à la nuance

Ces derniers temps j'ai un peu navigué sur des réseaux sociaux visant à réunir les âmes soeurs esseulées.
Ben oui.
Ma résolution 2015? Ne plus y être.
Mais j'en ai quand même tiré un enseignement profitable sur les exigences du parfait utilisateur.
L'une d'entre elles est l'obligation d'honnêteté.
Oui à l'honnêteté, attention à la vérité.
Je découvre qu'entre les deux, y a la nuance.
Avez-vous remarqué que l'honnêteté, ou la vérité comme on se plaît à la nommer, est semble-t-il, une condition sina qua non pour l'accomplissement harmonieux d'une relation?
Tout le monde l'exige mais peu la livre. Mais ceci est un autre débat.
J'ai compris qu'on essayait de me dire qu'à travers cette navigation sinueuse et les conseils des pairs bien intentionnés, que l'honnêteté induit le respect et la confiance.
Tentant de me conformer, de me coller,  à cette vertu, je me suis cassé la gueule pas à peu près. On s'en est foutue aussi. De ma gueule.
C'est pas nouveau que je sois ouverte et que j'ai une certaine propension à la vérité.
(Bon, ma mère vous dirait le contraire, mais quel enfant dit toute la vérité à sa mère? Et là, je cite mon propre fils.)
Ce qu'on tente de me faire comprendre, en vain jusqu'à ce jour, c'est qu'il y a entre la vérité et le mensonge une nuance qui s'appelle ne pas faire peur.
-Ne dit pas tout, ne dis pas ce que tu ressens, t'es trop intense! Il ne doit pas savoir ce que tu penses...
-Hein?
Suis-je la seule à ne pas comprendre? Ça l'air que oui.
On a peur des sentiments, on a peur des émotions. Alors faut surtout pas faire peur, ça aurait l'effet contraire, soit, éloigner le potentiel candidat au titre d'élu de mon coeur.
-Alors je fais quoi? Je mens sur ce que je ressens ou ce que j'aimerais ressentir? Faut pas qu'il sache comment je suis ?
-Non, non...tu nuances. Tu caches l'essentiel, tu ne dis pas tout, tu gardes ça pour plus tard.
-Comme pour ferrer le poisson?
-....
-Non?
-Ben, oui, en quelque sorte. Tu le diras plus tard.
-Quand?
-Quand la confiance sera établie. Quand vous vous connaîtrez vraiment. Tu comprends?

-Oui, oui....

(PANTOUTE!)

jeudi 25 décembre 2014

Soyeux Noël!

Quel beau, quel magnifique Noël!
Je n'en avais pas connu de plus beau depuis bien des années. Mes enfants, mon frère et son amour, mes parents...moi et moi. Heureuse et comblée.
Je ne peux qu'espérer que le vôtre en fut un rempli d'autant de bon et de chaud. Et de pain de sandwich au cheezwhiz.
Encore quelques belles journées de vacances à passer en compagnie de ceux que j'aime. Une soirée excitante demain soir, des marches, des cafés chauds et odorants, de la musique, des films...
Bientôt je ne viendrai plus ici...trop occupée, trop bien, trop satisfaite. :-)
Il n'est pas faux de dire que le bonheur n'a pas d'histoire.

mercredi 24 décembre 2014

Vous vous rappelez...

quand je vous parlais de chansons d'amour.... En hommage à Joe Cocker.

mardi 23 décembre 2014

Souvenirs


Parfois je me demande si ce sont les souvenirs qui nous font une vie ou la vie qui nous fait les souvenirs...
Il y a des gens heureux qui vivent surtout le présent. D'autres comme moi, qui ont un pied dans le passé, un autre dans le présent et la tête à l'avenir. Pas toujours facile à gérer.
Et les souvenirs sont parfois doux, parfois tristes.
Ils nous envahissent quand on s'y attend le moins, nous quittent quand on n'en a pas encore fini avec eux, ou tout simplement, nous accompagnent tout doucement sans faire de bruit, mais teignant nos jours et nos nuits d'une indicible nostalgie.
La couleur d'une chaise, la pochette d'un DVD, des photos posées sur le coin de notre bureau...
Les premières notes d'une chanson, une odeur, le creux d'un canapé. Des petits projets qu'on avait fait à presque deux et qui devront être remisés, encore.
Il y a toutes sortes de souvenirs. Mais on n'arrive pas toujours à bien les ordonner, à bien les contrôler. Si au moins ils pouvaient servir à définir l'avenir, à le réaliser mieux que ce que nous avons fait jusqu'ici. Parfois, on y arrive, parfois, on efface tout volontairement et on se dit que ce coup-là, on va réussir. Mieux.
Il y a une maladie terrible qui efface les souvenirs. Et ceux qui sentent jour après jour leur mémoire s'effacer se sentent partir tout doucement...Alors, une fois de plus je me demande, est-ce que la vie n'est faite que de souvenirs?


lundi 22 décembre 2014

Il fait beau

Bon, au diable la météo! J'ai sorti mon grand soufflet et je chasse les nuages! Le tonnerre? Il sonne creux et vide.
Faut pas rêver en couleur, faut vivre en couleur et je n'y dérogerai pas.

dimanche 21 décembre 2014

Un tonnerre dans mon ciel

Comme ça, sans prévenir, y a eu du tonnerre dans mon ciel aujourd'hui.
La météo avait pourtant annoncé du beau temps, un ciel bleu, du beau bonheur quoi!
Et puis bang. Sans prévenir. Même pas eu la décence de prévenir avec un petit nuage. Cric crac boum!
Un gros tonnerre qui traîne avec lui un ciel tout noir d'où n'arrive plus à percer un seul petit rayon de soleil.
Je n'ai pas trouvé mon parapluie. J'ai été noyée. Une pluie toute lourde. Si lourde qu'elle m'a immobilisée toute la journée.
Et puis le froid m'a glacé.
Sale temps vraiment.
En plein hiver une telle pluie c'est difficile à sécher. Et pourtant, faut essayer, sinon, la glace ça peut vous atteindre en plein coeur.
C'est comme une trahison. On ne s'y attend absolument pas. Le tonnerre en plein hiver est tellement inattendu.
J'ai regardé la météo pour demain. Mais je me méfie. Je pense que je devrai toujours me méfier à l'avenir. De la météo et des hommes.

il paraît que cette année, la couleur à la mode sera le marsalan. Marsala? J'aurais dû prêter davantage attention, mais je riais encore d'avoir écouté Bobinette.
Le marsalan-marsala est une couleur entre le brun et le bourgogne. C'est bien beau avec mes cheveux et ça convient bien à la période d'austérité. Moi ça me fait penser à la couleur du sang quand il a séché un peu. 
Bah, on ne redécorera pas notre vie pour ça hein... 
Comme si on avait le temps pour ça 4 jours avant Noël! Bon, j'arrive ici au coeur de mon propos.
Moi j'ai du temps. Et ça m'inquiète. Y a sûrement quelque chose que j'ai oublié de faire et qu'on est obligé de faire pour Noël et que j'aurais pas fait.... Quoi? J'sais pas. Mes enfants auront une mini partie de ce qu'ils désirent, bien emballésberlificotés, mon mini sapin, épinette de norvège, est illuminé de ses 25 lumières. J'ai mis dans un plat toutes mes cartes de Noël conservées depuis que les enfants sont nés, toute la famille se relit.
Je n'ai rien cuisiné, ma mère s'en occupe, faudrait pas que je reprenne les livres perdues! Merci maman :-)
Alors je suis là à écouter le bruit des pas affolés qui courent partout pour arriver à temps. 
Noël est-il une destination vacances? Les agences de voyage pourraient vendre des forfaits..."arrivée à Noël le 24 décembre à minuit, première classe, cadeaux et buffet fournis! Emballage éco responsable et cartes signées avec votre monogramme".
Sais pas, ce pourrait être pratique. Je pourrais vendre le concept. Ainsi je règlerais mon problème, je saurais pourquoi je cours à Noël et je manquerais de temps.
Mais ça ne me sourit guère de manquer de temps. C'est extraordinaire de posséder du temps. Du temps pour aller marcher, écouter de la musique (Jean leloup je t'aime), penser. Pas trop quand même parce l'action de penser je ne la contrôle pas bien encore... Prends des directions vers des scénarios qui sont des ennemis naturels du bonheur autogène et on ne veut pas ça à Nowel, surtout pas!
Alors faut juste penser correctement, aux belles choses. Se souvenir des belles choses (beau film avec Isabelle lecarré ça).
Ce matin, je vais aller marcher, puis, je dois faire un peu de couture...nenon, juste des réparations, j'suis pas créatrice. Pas encore, mais c'est un de mes projets. J'ai aussi décidé d'aller puiser dans mes coffres de Noël, y a quelques petits trucs dont je m'ennuie. Je pense être assez solide pour ça.
Je vous en donnerai des nouvelles. 
En attendant, faites vous le plus beau cadeau qui soit, prenez le temps, à deux mains. 

vendredi 19 décembre 2014

Le bonheur autogène

Les vacances! Yeah :-)
Cette année, les vacances c'est le bonheur. Je sais comment les vivre, comment les savourer, comment les apprécier. Quel changement...
Je lisais la Presse ce matin, que de choses à faire! Que de choses à voir! Quasiment pas le temps de fêter Noël!
Un film à voir assurément, celui de la vie d'Alan Turing. Une expo à visiter, les peintres et une autre, je vais trouver. Marcher la ville, voir, sentir, goûter.
Acheter quelques nouveaux trucs sur ITune pour sûr. Ce matin c'est la vallée des réputations de Jean Leloup. Je l'avais en DVD, il est maintenant dans Itunes Match parce qu'il viendra marcher avec moi.
Et on ne se lasse pas de swinger ici.
Retrouver mes enfants partis au loin, s'occuper des amis, les nouveaux, les vieux.
Continuer de peindre les murs.
Accueillir les petits moments creux tout en sachant qu'ils passent et reviennent de moins en moins souvent. Leur permettre de nous faire émerger différents qu'avant parce que plus conscients.
Se dire qu'il faut en profiter parce que, pour le moment, personne dans tous ceux que j'aime ne sont ni malades ni souffrants.
Et savourer le petit quelque chose de bon en dedans qui fait son nid dans le trou qu'il y avait y a pas si longtemps. C'est ça mon titre, le bonheur autogène.
"  bonheur autogène. "
qui se génère lui-même.  Le vrai, le seul indépendant des conditions extérieures.
Merci!

Quelles belles vacances je vais avoir...

mercredi 17 décembre 2014

Pakistan

Je pense à eux, je pense à ces jeunes, à ces enseignants. Je pleure pour leur famille. C'est douloureux. Je pense à tous ces évènements sanglants et violents survenus depuis quelques mois et je me demande comment on va faire pour éradiquer ce mouvement de terrorisme... 
Où est la solution? C'est ça qui m'inquiète.... Personne ne propose de solution et il faut bien le dire, plus personne n'est à l'abri de ces tueurs furtifs. 

dimanche 14 décembre 2014

Surprise!!!

Il y a des jours comme ça où l'énergie semble renouvelable et sans limite. C'est ce qui m'arrive ce matin et en fait, depuis quelques semaines.
Je ne sais pas si le temps fait son oeuvre et la fait bien ou si c'est moi qui me fait mon cinéma, mais quoiqu'il en soit, je crois que j'ai enfin réussi à habiller mes murs. Et plus c'est blanc dehors, plus j'ai de la couleur dans ma tête! Allez savoir pourquoi!
Côté pratique, le froid me convient très bien. Lorsque le monde sera à l'ère de glace et qu'il n'y aura que la lune pour éclairer les splendeurs argentées du paysage silencieux, vous me verrez probablement danser et marcher sur la route craquante de neige gelée.
Je survivrai sans problème!
Mais si nous finissons dans une étuve d'humidité à vous faire fondre le ciboulot, je serai la première à partir.
En attendant cet avenir lointain et incertain, je profite de l'instant présent, bonheur de vivre à qui l'on ouvre la porte toute grande et qui s'échappe en volutes de cascades de rire tout neuf!
Je pars maintenant, dénicher les présents de mes enfants. Ils me disent qu'ils ont été sages...Je dois les croire sur parole. Mais je l'ai toujours fait, et je ne l'ai jamais regretté.
Je désire leur faire une surprise. C'est toujours tellement plein de ravissement lorsqu'on déballe un cadeau et que c'est une surprise. Non?
J'aimerais mieux périr sous la torture plutôt que de leur révéler quel sera leur cadeau!
Moi j'adore avoir des surprises, mais c'est bien difficile de m'en faire...
Un jour, quelqu'un qui comptait pour moi me fit un cadeau et me mit au défi de le trouver.
-Tu ne réussiras jamais! dit-il d'un air suffisant!
Il commit là l'unique faute que je ne peux pardonner, douter de ma perspicacité. Je le pris au mot!
Naturellement, je trouvai le cadeau et naturellement, il m'en voulut affreusement.
On dit que chaque torchon trouve sa guenille, mais entre nous, c'est le torchon qui brûla.
Depuis, je fuis toute occasion de découvrir une surprise. Je me bouche les oreilles,  je sors de la pièce, je chantonne et surtout, j'avertis: "Ne me mettez pas au défi!"


samedi 13 décembre 2014

Un beau poinsettia

Ces temps-ci, je n'en reviens pas de constater que parfois, l'univers (expression de ma chère directrice d'école) nous envoie de bonnes choses!
Dans une même journée, deux belles personnes m'ont offert avis et exemple qui ont fait changer ma trajectoire. Le but reste le même, mais le parcours pour y arriver sera bien plus agréable à suivre!
Je sais, vous n'y comprenez rien, mais sachez qu'il faut souvent être à l'affût de ce qui arrive autour de nous.
Il faut aussi l'ancrer quand c'est bon. S'en souvenir, s'en servir.
Par exemple, ce matin, la guignolée du Docteur Julien à la radio...un petit bonhomme, Youri qui lit un poème de Gilles Vigneault.
Juste à point pour me rappeler (faut toujours se rappeler) à quel point c'est magique d'enseigner.
Moi je peux faire ça tous les jours...Éveiller un enfant à la poésie, à ses talents, à son plein potentiel.
Je peux influencer un être humain pour le reste de sa vie.
Wow...je n'arrête pas de découvrir à quel point je suis remplie de bonnes choses...que je peux accomplir de belles choses.
Je pense que si j'étais une fleur là, je serais un gros et magnifique poinsettia de Noël...Rouge!
C'est plus éclatant, c'est comme ça que je me sens.
J'ai tout plein de cadeaux comme ça en décembre. C'est merveilleux.
Focus focus Chantal! Focus sur le bon et il y en aura encore plus :-)

jeudi 11 décembre 2014

J'adore vraiment mon métier. Je m'en fais parfois parce que je n'éprouve aucune culpabilité à décider à la dernière minute d'une activité ou d'un travail qui semble me convenir mieux qu'un autre.
Je n'ai pas beaucoup de culpabilité à voir s'empiler des feuilles de papier l'une après l'autre.
Pas de problème non plus à voir les enfants se promener partout dans la classe.
Je suis heureuse là, quand la musique de Noël joue et qu'on dessine. Je fais quelques pas de danse comme une ballerine. Bien sûr j'ai l'air idiote, mais ils aiment rire.
J'aime les faire rire.
Ils me font répéter et je répète comme un perroquet en souriant d'un air niais, ils trouvent ça très drôle. Mais ce qu'ils ne savent pas, c'est qu'en me faisant répéter et en écoutant attentivement ma réponse, ils apprennent.
Je vous souhaite de vivre chaque jour de votre vie en prenant le temps de parler avec un enfant.
Plus on les connaît plus on rajeunit et plus ils deviennent de petites personnes individuelles.
J'apprends chaque jour à les connaître, je les aime chaque jour davantage.

mardi 9 décembre 2014

Noël et Nostalgie

Ça commence par la même lettre. Un N. C'est Normal d'être Nostalgique à Noël.
Mais pas nécessaire. J'ai tout fait pour ne pas l'être. Je n'ai ouvert aucune boîte de mes décorations de toujours. Je ne cuisinerai pas de pâté au poulet. Je n'ai pas sorti mes chansons de Noël. Je n'ai encore acheté aucun cadeau. Je n'écoute aucun spectacle de Noël et je me bouche presque les oreilles quand ma mère m'en parle.
Je croyais avoir tout prévu. Mais pas le coup des chansons de Noël à l'école.
Le magnifique Caroll of the bells  était sur une playlist qu'une copine m'avait envoyée.
C'est un peu comme un coup de couteau dans le nerf interne des émotions.
Une seconde tu ris avec tes élèves, l'autre tu ne sais pas comment, mais ta gorge se serre impérieusement à ne plus pouvoir respirer, le brun de tes yeux ressemble soudain au lac de ton enfance en Abitibi, eau brune et profonde.
Et tu sais que tu ne peux pas laisser une seule larme couler parce que les autres suivront le même sillon jusqu'à noyer tes joues et tes mains.
Alors tu sors de la classe, tu remercie le ciel d'avoir d'aussi bonnes collègues et tu respires à fond pendant quelques minutes.
Et comme la musique ne joue plus, tu reprends ton entrain et le bonheur d'être avec eux, tes petits, emporte la nostalgie.
Et puis la cloche sonne, ils partent. Et comme un désir impérieux que tu ne peux même pas contrôler, tu remets la musique. Pire tu mets l'Ave Maria de Caccini et tu te souviens.
C'est Noël et c'est la Nostalgie. C'est comme ça pour beaucoup de gens. Pour moi, c'est la musique.

dimanche 7 décembre 2014

Il y a quelques temps maintenant, plusieurs  mois, j'étais dans une période difficile de ma vie.
Parfois les mauvais coups peuvent pleuvoir sur vous et ne plus rien vous faire. Même plus mal. Ils vous laissent seulement comme englué dans une espèce de boue dont vous n'arrivez plus à vous défaire.
J'étais comme ça.
Incapable de voir ce qu'il y avait au-delà de cette boue, alourdie par elle, immobilisée et n'arrivant même plus à voir qui j'étais ou qui j'avais été.
Et puis, au pire moment, ma fille m'a offert un petit livre merveilleux.
En anglais, ce petit livre dont le titre est : What I love about MOM était un cadeau de fête des mères.
Il y a 50 pages dans ce petit livre.
Sur chaque page, un numéro, en ordre croissant.
Sur la première page on peut lire ;
1   I love your __________
2   I love hear stories about ___________

Et ça continue jusqu'à 50.

50 pages patiemment écrites par ma fille où j'ai découvert avec moult émotions ce que ma fille et son frère aimaient de moi, ou se rappelaient de moi...

J'ai redécouvert qui j'étais.

Une maman extraordinaire qui avait aimé ces enfants à la folie, qui avait fait des folies et qui sans aucun doute, était là encore, juste sous la boue.

Ce midi là, il y a eu une pluie bienfaisante, quelques larmes seulement, mais suffisantes pour que la boue disparaisse. Et une partie de moi est revenue avec l'espoir tout neuf que toutes les autres parties reviendraient un jour.

Et vous savez quoi? Elles sont revenues. Merci ma belle fille. Je t'aime xxx

dimanche 30 novembre 2014

Les chansons d'amour

Avez-vous déjà rêvé qu'on vous chante une chanson d'amour? Bon ok, j'exagère. Qui va chanter une chanson d'amour?!? Je reformule ma question. Qu'on vous dise :"moi, cette chanson, elle me fait penser à toi. J'aurais pu te la chanter" !

OK! Très hypothétique, j'admets. Mais mettons.

Ce serait quoi?

Moi ce serait l'eau à la bouche de Gainsbourg et My Valentine de Paul McCartney.
Définitivement.

Mieux que le jour du Seigneur à écouter en ce dimanche matin je vous jure!

samedi 29 novembre 2014

Noël me stresse-t-il?

Aujourd'hui quelqu'un m'a demandé si Noël me stressait. Bonne question. D'abord Muse, je dois te remettre dans le contexte. C'est mon premier vrai Noël séparée de façon officielle. Parce que les derniers Noël, c'était pas fort non plus.
Alors non, je n'ai pas peur de Noël. J'ai pris soin de ne pas remettre mes éternelles décorations amassées au fil des ans et qui me font de toute façon pleurer de nostalgie.

Voir mon billet http://bibconfidences.blogspot.ca/2007/12/nol-et-indulgence.html

Tu comprends ma nostalgie? Rien pour appeler le 911, mais des fois mon âme russe s'exprime.
Donc, j'ai du beau tout nouveau cette année. De jolies babioles qui brillent, qui n'alourdissent pas mon beau décor zen.
Tout léger et plutôt moderne.
Alors pour en revenir à la question....
Qu'est ce que ça me fait un Noël sans amoureux? Et bien il y a des manques...Une personne de moins à gâter, ça c'est moche.
Les moments creux quand les enfants n'y sont pas et qu'on s'écrase devant la télé en mangeant les restants.
Se balader pour voir les vitrines de Noël, aller chercher du sapinage au marché Atwater, acheter de bonnes choses à manger parce qu'on veut se gâter.
Faire la cuisine à deux pour se coller devant le comptoir et boire du vin dans une coupe tâchée de doigts enfarinés. Emballer les cadeaux à deux. Se déballer.
Rire.
Discuter.
Allez dehors pour avoir hâte de rentrer.
J'arrête, le reste est de nature personnelle.
Bref, tout ça me manque depuis des années et ça me manquera encore cette année. L'an prochain, qui sait...j'aurai peut-être mon cadeau. Je suis sage juste ce qu'il faut.

Mais la beauté de la chose c'est que je ne suis pas seule. J'en ai tout plein d'amour...j'aurai tous mes enfants. Trois c'est beaucoup oui.
Ma famille.
Alors c'est pas comme dire je passerai Noël seule cette année.
Mais il manque un quelque chose. Oui, je t'ai mon muse, mais tsé...

Je vous souhaite un beau mois de décembre, profitez-en, comme tous les autres mois ça passe vite, mais celui-là, encore plus.

mardi 25 novembre 2014

La traversée du miroir. En sens inverse.

Fiou, ouf, wow. Je me suis relue, depuis le tout début. 2007 le début. Ça fait un bail hein.
J'ai eu un commutateur, encore mieux qu'un muse ça. Un détonateur, une impulsion. Merci à lui.
Et là, je me suis relue.
Relue? Revue, redécouverte, souvenue, émue. J'ai ri, j'ai vérifié par deux fois si un poème était bien de moi ou si je l'avais pris sur internet tant il me semblait impossible de l'avoir écrit. Il semble bien que oui.
Je me suis plu. Où étais-je? Dans un donjon je crois. Mais je n'avais pas les cheveux assez longs pour en descendre.
En fait, j'en suis tombée. Je me suis fait mal, mais de ça, on se relève. Quand la blessure est mineure faut croire.
Tu sais, c'est la sorte de blessure qui semble vouloir t'arracher les entrailles mais quand tu y regardes de plus près, y a pas vraiment de traces. Ou alors tu crois qu'il y en a parce que t'ose pas regarder.

Ce soir j'ai ouvert mon blogue comme on enlève un pansement. Un vieux pansement sale. Et ben, en d'sous, une belle peau! toute propre, toute rose et lisse. Finalement, ça n'a pas si mal que ça. J'pense que j'avais juste peur d'avoir perdu toute substance.
Mais en relisant sous le pansement, je me suis rappelé qui j'étais. Et on dira après ça que tenir un blogue c'est superficiel. Pffff.... Mon blogue c'était moi endormie. Dans le coma. Et là, je me réveille.
Okay, c'est rouillé, c'est pas ce que c'était, mais le moteur roule encore.
Je vais relire Barrico et me coucher en me disant que les mots, c'est donc beaux.
Et là, j'ai pas besoin du blogue muse pour m'inspirer. Je m'ai.

dimanche 23 novembre 2014

Eh seigneur.

Ouf, j'ai trompé Muse ce weekend. Pas facile de se savoir dotée d'une telle duplicité. J'suis allée au cinéma avec un autre homme. Remarquez, un vrai homme, s'il écoute moins que Muse, a tout de même la capacité de mettre sa main sur votre genou, ce que Muse ne ferait jamais.
Je me demande ce que j'aurais fait si l'homme en 3D m'avait rappelé. T'aurais-je laissé Muse?
Toi qui me laisse dire tout ce que je veux même quand ça n'a aucun bon sens?
Toi devant qui je peux me présenter sans avoir usé du fer plat ou du mascara et qui se laisse effleurer du regard sans rien réclamer en échange?
Je suis contente de ne pas avoir ce choix à faire.
J'suis allée voir Mommy. Dialogues délicieusement malpolis. Un peu de tristounet à la fin.
L'homme à la main enrobante à qui je demandais s'il avait aimé, m'a répondu judicieusement: "Est-ce un film que l'on aime? J'sais pas. C'est surtout voir une oeuvre d'un grand cinéaste".
Un point pour toi l'homme.
Et toi Muse, un jour, quand ce sera sur Netflix, je te le mettrai le film, en plein sur ton écran et tu me diras toi aussi ce que tu en penses. En attendant, publie moi donc ce message et sans plus enregistrer, allons faire dodo. Chacun dans notre pièce.
Bonne nuit mon Muse.

Ajout: J'ai aimé la main enrobante.

Ce que j'écoute présentement: Shadow of your smile

Ce que je voudrais présentement? Une main enrobante.
Désolée Muse.

Bonne nuit again.

dimanche 16 novembre 2014

Bibconfidences +

J'ai envie d'évoluer. Ça arrive à tout le monde, mais généralement, il m'arrive des trucs qui n'arrivent pas à tout le monde. Voici pourquoi c'est une affaire grave.
L'école a toujours pris beaucoup de place, et comme dans tout espace, la place arrive un jour à manquer.
Je n'ai plus de place extensible pour l'école. Plus d'espace de stockage supplémentaire, cela m'a coûté déjà si cher.
Je ne fonctionnerai donc à partir de maintenant, qu'avec l'espace qui nous est alloué, au propre comme au figuré, c'est à dire, un tout petit local.
Bien rempli je vous l'accorde, mais à force de l'habiter cet espace, on finit par tourner en rond.
Je prends donc la petite porte pour vous parler d'un nouvel espace que je suis en train de décorer.
Ma vie en dehors de l'école.
Pour le moment, pas grand chose à en dire. L'espace est en rénovation. Tout est blanc, prêt à recevoir la couleur qui me réjouira. Les meubles seront de peu d'importance, je n'en ai pas besoin car je ne veux pas être immobile, assise là, sur une chaise.
Les tableaux sont encore inexistants. Les tableaux de ma vie. C'est moi qui les peindrai. J'ai le pinceau, les couleurs, (vous vous rappelez combien j'aime les couleurs? Je crois en avoir parlé en 2008) et la toile. C'est une toile de fond. Vous connaissez ce genre de toile? On la regarde sans trop s'apercevoir qu'elle est là. Elle se confond généralement avec la vie des autres. De ceux qui nous entoure, de ceux avec qui on travaille. Ces temps-ci elle était plutôt grise, je n'en avais pas pris soin. Sur un autre registre, on pourrait dire d' elle qu'elle a des couleurs neutres parce qu'il faut l'habiller.
C'est là que je suis. À cette étape de la démonochromie.
J'ai une idée de ce que je veux peindre, mais je n'arrive pas à en définir le contour, c'est assez vague.
Mon muse va m'arranger ça. Vous avez lu en bas, le message précédent? J'y parlais de ma nouvelle lubie.
Un muse.
J'ai un muse. Un muse avec qui parler, avec qui partager. Un muse à attendre, un muse à lire, un muse avec qui aller voir un film ou traverser les angoisses d'une bonne série policière pleine de sang et de suspense. Un beau muse, propre de sa personne et qui sent bon.
Un muse qui va avoir plein d'idées pour m'en donner. Un muse généreux et plein de bon sens.
Là je serais inspirée! Mon muse sera mon blogue, là où se dépose mon imagination.
Peut-on imaginer un muse? Mon blogue pourrait-il être un muse en attendant d'en trouver un qui pourrait me répondre?
Il faut que j'essaie pour le savoir.
Pas que je n'ai pas essayé dans la vraie vie.  Dans un café une fois, j'ai vu un bel exemple de ce que j'aimerais comme muse. Mais je ne savais pas comment l'aborder. Voulez-vous être mon muse? Hum...
Pas sûre.
Alors j'ai tenté réseau contact. OUI!!!!!!! cris de souris :-)
Réseau Contact.
Eh oui, c'est vrai, c'est plein de conneries, mais aussi plein de gens ordinaires qui essaient.
Je me suis donné 15 jours. Ils sont terminés. J'ai rencontré une personne, tout ce qu'il y a de bien, mais la vie et la géographie étant ce qu'elle est, il y aura tout au plus, parce que de ça on n'est jamais certain, une petite correspondance et si la vie est généreuse, peut-être une autre sortie.
Pas que je n'aimerais pas qu'il y en ai d'autres, mais je crains que ce presque muse cherche la perle rare.
Surtout une perle qu'il pourrait cultiver dans son jardin loin là-bas. Alors que me reste-t-il? Où trouver un muse? Certains me parlent de sorties, de cours...
Les cours? De quoi...Quels muses dignes de ce nom est assez masculin pour prendre "un cours".
Pas de ceux qui m'inspirent en tout cas.
Vous voyez? J'ai fait tout ce que je pouvais. Ça n'a pas fonctionné.
Il me reste le muse-blogue.
Devrais-je changer le nom de mon blogue? Muse-blogue.
Non, c'est le seul souvenir qui me reste d'avant, bibconfidences.
Je n'ai fait que ça perdre...Faudrait que je vous lise le magnifique poème d'Elisabeth Bishop, One art.
Une prochaine fois...C'est sur la perte.
Donc, je vais discourir avec le blogue-muse. S'il pouvait être au moins aussi merveilleux que Joe Fox dans "Vous avez un message". Je l'ai écouté ce film il n'y a pas si longtemps. Juste avant de m'inscrire sur Réseau Contact. Vous voyez le lien hein. Ben oui, j'ai été influencée ce soir là. Le cinéma m'influence beaucoup.
Ces temps-ci au cinéma je cherche des films d'amour avec des gens adultes. Adultes comme moi.
Vieux. 50 ans c'est vieux. C'est ce que me disait mon ex. "Tu es vieille" qu'il me disait. Et encore, c'était même avant mes cinquante ans.
Il n'était pas un très bon muse, vous l'aurez deviné.
Alors, je retourne à ma peinture, aujourd'hui je peins des couleurs très claires sur ma toile, le bleu, le jaune, les couleurs de mon parc Lafontaine. Fait beau hein! Viens muse, on s'en va dehors!


Les carnets de Bibco. Ce pourrait être mon nouveau titre.
J'y parlerais de quoi? De ce que j'aime, de ce qui m'arrive, au travail, dans ma vie.
Pourquoi j'irais raconter ça à des gens que je ne connais ni d'Ève ni d'Adam? Parce que je m'imagine maintenant que mon blogue c'est mon muse.
Pourquoi pas? Des hommes célèbres ont eu une muse. Moi je veux un muse. J'aimerais mieux un vrai garçon, du genre plutôt célibataire, mais Dieu qu'ils sont difficiles à trouver! (Si vous en connaissez faites moi signe) Donc, à défaut de garçon, je vais m'inventer un muse.
Il va me rendre belle, spirituelle, lumineuse et surtout, tellement intéressante!
J'espère que vous ne vous sentirez pas mis de côté si je m'adresse à lui plutôt qu'à vous, il me faut entrer dans le jeu totalement si je veux que ça fonctionne.
Je me sens plus émoustillée de raconter ma vie à un muse qu'à un journal. Au moins le muse, je peux l'imaginer m'écouter blablater un verre de vin à la main, ses yeux profonds plongés dans les miens. Vous voyez un journal vous donner du feedback comme ça? Jamais vu.
J'ai mis un peu de truc qui sent bon. Polo, la bouteille rouge et bleu. Je m'en suis mis sur les mains, comme ça quand mes doigts cliquettent sur le clavier, ça sent bon.
Voilà, il est prêt. Je l'avise qu'il commence demain. Il a hâte qu'il dit :-)

jeudi 30 octobre 2014

Halloween wo!

Non, demain je ne me déguiserai pas. J'en fais assez comme ça, le buffet d'Halloween, les ateliers, les trucs longs à faire et salissants, alors non, je reste comme je suis, sans chapeau et sans bling bling.
Surtout pas de blanc dans la face ni de yeux noirs qui auront coulé sur le blanc à la fin de la journée.
Pas de perruque, je me suis fait coiffer hier, pas question de ruiner mon brushing.
Vous me pardonnerez ce manquement à la norme matante enseignante, mais je pense qu'à mon âge et vu mon niveau d'érudition je peux passer go et aller droit à 15h15 sans me déguiser. Bon, ok, rien à voir avec l'érudition mettons, mais avouez que parfois, on est loin du niveau universitaire dans nos écoles primaires et que le temps que nous avons est dédié à bien d'autres choses que les discussions profondes et les formations intéressantes.
Ça me manque parfois cet élévation de l'esprit.
J'aime mes élèves, je ne voudrais pas enseigner à un autre niveau que première année, mais j'haïs ça quand on me force à tomber dans le côté obscur de l'enseignement primaire. Celui de la mère porteuse.
J'veux pas être une mère, j'veux être un  prof. Un prof érudit. Sans perruque et sans blanc dans face.

mardi 28 octobre 2014

Des mois ont passé, une relation terminée, un autre déménagement de réglé et me revoici. Envie de discuter, même si ce n'est qu'avec une page blanche. Celle-ci sera peut-être l'émetteur qui enverra un message d'amitié à d'autres blogueurs qui ont parfois envie de faire un saut dans la réalité.
J'enseigne toujours à Montréal, j'aime toujours autant le cinéma, les films de SF, les séries policières et les films d'amour. Pour ceux-ci par contre, je choisis maintenant autant que faire se peut, des acteurs de mon âge. Ça me laisse espérer que ça peut encore arriver. À mon âge.
Le truc c'est que l'espoir s'amenuise au fil des années. Les années aussi d'ailleurs. Et ce n'est pas que l'espoir de l'amourette revigorante qui disparaît lentement, mais l'espoir d'une relation, le goût d'une relation. Une nouvelle relation? Impossible. Pas tout le temps cependant. Des fois quand il fait beau à la brunante ou au soleil qui fait des gouttes, je ressens une belle petite joie. Elle est tellement bonne alors... Mieux encore que les tomates grillées sur un lit de roquette à l'ail ou que le brie qui dégouline. Bonne et lénifiante de partout. Alors quand c'est bon et goûteux comme ça, on a envie que ça le reste et on combat la grisaille. À tous les jours, comme un bon soldat je prends les armes. Comme le disait Claude François: "
Alors,
Je m'habille très vite
Je sors de la chambre
Comme d'habitude

Tout seul
Je bois mon café
Je suis en retard
Comme d'habitude



Bip bip, me voici.

Hum... Il se peut que je revienne faire un tour par ici. Ma vie a pris un nouveau chemin, encore une fois déménager, mais seule cette fois. Nouveau statut un peu étrange.
Je reviendrai bientôt.