dimanche 30 mars 2008
Une belle découverte
C'est fou ce que la rivalité Montréal Québec peut engendrer comme compétition... J'ai vu hier dans une banlieue de Montréal ce qu'on pourrait appeler le premier hôtel de glace de la région métropolitaine...C'est incroyable l'effet que ça peut faire de pénétrer dans un tel igloo géant...Par contre, l'impact que ces murs de glace a sur les gens est génial...Une chaleur et une bonne humeur se dégagent de ces lieux à tel point qu'on a peine à croire que cette gangue de glace puisse y résister...Les hôtes de ce palais de neige à la Jivago se doivent naturellement de posséder une bonne dose d'optimisme et de vitamine D pour compenser la diminution du flot lumineux qui pénètre minimalement dans leur demeure. Leur arme secrète? Un rayon de soleil y trottine en chantonnant et en illumine l'espace, une vraie merveille! Nul doute que ces gens, à défaut de lumière naturelle, y trouve leur compte d'amour et de bonheur!
mardi 18 mars 2008
Je m'interroge
Sur le fait que les journaux ne cachent pas leur plaisir à laisser filtrer comme un reproche envers la CSDM qui ferme ses écoles pour déneiger les toits de ses institutions. Sur le fait aussi que lorsqu'un drame tel que l'effondrement d'un viaduc arrive les journaux prennent un plaisir non déguisé à accuser le gouvernement de ne pas y avoir vu avant.
Comme bon peuple on peut-tu arrêter de chialer dès que quelque chose de contrariant révélé par les médias nous arrive tout digéré dans le gorgoton? On en veut tu de la prévention ou on en veut pas?
On chiale pareil sur la façon, les moyens de, les conséquences à ? Et bien y a un vieux proverbe amérindien qui dit à peu près ceci : Avant de chialer après l'autre, chausse donc ses mocassins pour une journée, tu pourras mieux en parler après.
J'suis pas d'adon ben ben, c'est le temps du sempiternel bulletin. Vous voyez comme j'aime évaluer.... À vous parents qui me lisez, sachez que la ministre nous a imposé un bulletin qui ne sert qu'à vous jeter de la poudre aux yeux, à vous contenter et à vous fermer la trappe en vous montrant de beaux chiffres qui ne veulent strictement rien dire pour un prof qui a décidé de faire sa job correctement et d'embarquer dans la réforme. Je ne peux pas faire de moyenne, je n'ai même pas le droit selon mon boss de faire des moyennes alors arrêtez de croire qu'on calcule les notes de vos chérubins de cette façon... Tout ce que ce bulletin a fait c'est de nous pourrir la vie et de vous endormir un brin. Nous sommes pris avec une réforme qui dénonce justement ce système de notes. C'est incroyable la bêtise dans laquelle nous nous engluons. J'arrête ici, mon amertume est tellement acide qu'elle risquerait d'endommager mon écran.
Yeah, yeah, yeah, j'ai le goût de m'amuser...
Comme bon peuple on peut-tu arrêter de chialer dès que quelque chose de contrariant révélé par les médias nous arrive tout digéré dans le gorgoton? On en veut tu de la prévention ou on en veut pas?
On chiale pareil sur la façon, les moyens de, les conséquences à ? Et bien y a un vieux proverbe amérindien qui dit à peu près ceci : Avant de chialer après l'autre, chausse donc ses mocassins pour une journée, tu pourras mieux en parler après.
J'suis pas d'adon ben ben, c'est le temps du sempiternel bulletin. Vous voyez comme j'aime évaluer.... À vous parents qui me lisez, sachez que la ministre nous a imposé un bulletin qui ne sert qu'à vous jeter de la poudre aux yeux, à vous contenter et à vous fermer la trappe en vous montrant de beaux chiffres qui ne veulent strictement rien dire pour un prof qui a décidé de faire sa job correctement et d'embarquer dans la réforme. Je ne peux pas faire de moyenne, je n'ai même pas le droit selon mon boss de faire des moyennes alors arrêtez de croire qu'on calcule les notes de vos chérubins de cette façon... Tout ce que ce bulletin a fait c'est de nous pourrir la vie et de vous endormir un brin. Nous sommes pris avec une réforme qui dénonce justement ce système de notes. C'est incroyable la bêtise dans laquelle nous nous engluons. J'arrête ici, mon amertume est tellement acide qu'elle risquerait d'endommager mon écran.
Yeah, yeah, yeah, j'ai le goût de m'amuser...
dimanche 9 mars 2008
Femme hier, femme toujours
C'est Renart qui m'a rappelé que nous étions le 8 mars hier, à deux jours de la fin de la relâche on oublie facilement les dates...
Ça a mijoté dans ma tête, j'aurais voulu écrire un billet charmant et spirituel sur la chose mais tout ce que j'ai trouvé à dire est assez morose.
Cela va comme suit : Tant que les femmes donneront la vie et que les hommes s'acharneront à la détruire par le biais des guerres et de tueries insensées, la différence entre les genres ne pourra que perdurer.
À part ça quoi dire? Je ne vous parlerai toujours ben pas de la neige hein!
Vous en avez assez tout comme moi j'en suis certaine. Par contre cette manne blanche a donné lieu à un cours de langue pratique à mes enfants. Ils commencent parfois à oublier leur origine, faut pas. Je leur ai rappelé le terme juste quand on voit une automobile patiner sur ses roues et s'en aller tout croche en essayant de sortir de ses ornières de neige. Shirer d'sour. Non mais c'est t'y pas beau la langue de par chez nous!
La personne qui a inventé le proverbe trop c'est trop, devait être plantée devant sa fenêtre en regardant la neige tomber un 8 mars.
Un petit film sorti récemment au club vidéo du quartier : Joyeuses funérailles. À louer pour rire un bon coup si on aime l'humour british. Idem pour À bord du Darjeeling limited. Vu au cinéma et vraiment aimé. À louer avec ses enfants s'ils ont environ entre 8 et 11 ans, l'enfant de Mars. Ça change agréablement des films d'animation pour enfants qui commencent à devenir répétitifs à la longue. Et puis en prime on y retrouve John Cusack et Joan Cusack, mon duo frère et soeur préféré. Joan est trop maigre mais bon, il paraît qu'à Hollywood mieux vaut être plissée que généreuse. C'est pour ça que je n'y vais jamais d'ailleurs.
Je vous laisse sur une image gracieuse, moi guettant mon tracteur.
Ça a mijoté dans ma tête, j'aurais voulu écrire un billet charmant et spirituel sur la chose mais tout ce que j'ai trouvé à dire est assez morose.
Cela va comme suit : Tant que les femmes donneront la vie et que les hommes s'acharneront à la détruire par le biais des guerres et de tueries insensées, la différence entre les genres ne pourra que perdurer.
À part ça quoi dire? Je ne vous parlerai toujours ben pas de la neige hein!
Vous en avez assez tout comme moi j'en suis certaine. Par contre cette manne blanche a donné lieu à un cours de langue pratique à mes enfants. Ils commencent parfois à oublier leur origine, faut pas. Je leur ai rappelé le terme juste quand on voit une automobile patiner sur ses roues et s'en aller tout croche en essayant de sortir de ses ornières de neige. Shirer d'sour. Non mais c'est t'y pas beau la langue de par chez nous!
La personne qui a inventé le proverbe trop c'est trop, devait être plantée devant sa fenêtre en regardant la neige tomber un 8 mars.
Un petit film sorti récemment au club vidéo du quartier : Joyeuses funérailles. À louer pour rire un bon coup si on aime l'humour british. Idem pour À bord du Darjeeling limited. Vu au cinéma et vraiment aimé. À louer avec ses enfants s'ils ont environ entre 8 et 11 ans, l'enfant de Mars. Ça change agréablement des films d'animation pour enfants qui commencent à devenir répétitifs à la longue. Et puis en prime on y retrouve John Cusack et Joan Cusack, mon duo frère et soeur préféré. Joan est trop maigre mais bon, il paraît qu'à Hollywood mieux vaut être plissée que généreuse. C'est pour ça que je n'y vais jamais d'ailleurs.
Je vous laisse sur une image gracieuse, moi guettant mon tracteur.
lundi 3 mars 2008
Paye et fête.
Ceux qui me lisent parfois ont pu ressentir ma peur panique de l'impôt. Ben voilà, c'est fait, je sais ce qui m'attend. Exit la peur. Me reste qu'à payer. La peur est pire que la douleur vous ne trouvez pas?
Pour célébrer ça et faire la fête, je suis allée voir Michel Fugain. *Soupir de bonheur*
Je l'aimais, je l'aime toujours. Ces chansons je les connais par coeur et ce spectacle nous a laissé la chance de chanter avec lui.
Je laisserai aux chroniqueurs la critique du spectacle, je vous dirai cependant que j'ai rarement vu une ovation aussi soutenue et constante. Le résultat? Au moins un bon trente minutes de chansons supplémentaires.
Les gens debout pendant ces trentes minutes dansant sur place et chantant. Quand on sait que la majorité des têtes étaient grises ça réjouit le coeur. Les boomers ont encore une âme.
Cette fin de semaine m'a aussi permis de comprendre un petit bout de moi pas très honorable.
Je suis tête de cochon. Un peu. (Manon va dire oui) J'ai réalisé ça samedi chez Premières Moisson de la très class rue Bernard. Monsieur y habite voyez-vous. J'y fais mes courses et si j'aime le coté petit village de ce quartier j'y aime moins certaines personnes que j'y croise aux manières affectées et à l'accent surparisien nées à Baie-Comeau.
On dirait que parfois les gens de ce quartier font exprès de faire tout ce que la tendance recommande. Les plus catholiques que le Pape m'ont toujours fait cet effet. Je suis bourrée de préjugés me direz-vous? Non, je suis juste allergique aux gens qui ne sont pas authentiques.
Toujours est-il que lorsque le commis m'a proposé un sac et que j'ai dit oui ( Je n'avais pas prévu acheter un buffet pour dix puisque nous n'étions que deux mais je n'avais pas non plus prévu ma gourmandise qui est pourtant de naissance, donc je n'avais pas avec moi de sac à trucs, sacs fourre-tout ainsi nommés par mon fils) j'ai senti une sorte de petit courant d'intense satisfaction me parcourir en quittant ce haut lieu de culte Outremontois avec mon beau petit sac en plastique.
Toutes les petites madames avaient leur beau sac en tissus et moi un sac en plastique et j'en étais toute contente!!! Mais quelle sorte de personne suis-je donc? Au bout de trois ou quatre pas mon sentiment m'a interloqué. Moi qui voudrais tant qu'on préserve notre belle planète je serais prête à renier mes convictions pour avoir le sentiment de me rebeller contre les gens qui aiment être tendance? Et qui suis-je pour croire qu'ils ne veulent qu'être tendance?
Je crois que je suis une rebelle qui s'ignore. J'aime faire des choses qui ne sont pas "in" faut croire et dès que ça le devient je débarque. Sauf que là, je ne peux pas débarquer. C'est plus qu'une tendance c'est une façon de vivre qui doit perdurer. C'est drôle comme on peut se penser convaincu du bien-fondé d'une cause et s'apercevoir qu'on adhère peut-être à celle-ci pas que pour de bonnes raisons.
Mais j'ai eu ma leçon. Dorénavant je prendrai mon sac à trucs avec moi et je me foutrai des plus catholiques que le Pape.
C'est décourageant ou encourageant de découvrir encore qui on est vraiment à 46 ans?
Pour célébrer ça et faire la fête, je suis allée voir Michel Fugain. *Soupir de bonheur*
Je l'aimais, je l'aime toujours. Ces chansons je les connais par coeur et ce spectacle nous a laissé la chance de chanter avec lui.
Je laisserai aux chroniqueurs la critique du spectacle, je vous dirai cependant que j'ai rarement vu une ovation aussi soutenue et constante. Le résultat? Au moins un bon trente minutes de chansons supplémentaires.
Les gens debout pendant ces trentes minutes dansant sur place et chantant. Quand on sait que la majorité des têtes étaient grises ça réjouit le coeur. Les boomers ont encore une âme.
Cette fin de semaine m'a aussi permis de comprendre un petit bout de moi pas très honorable.
Je suis tête de cochon. Un peu. (Manon va dire oui) J'ai réalisé ça samedi chez Premières Moisson de la très class rue Bernard. Monsieur y habite voyez-vous. J'y fais mes courses et si j'aime le coté petit village de ce quartier j'y aime moins certaines personnes que j'y croise aux manières affectées et à l'accent surparisien nées à Baie-Comeau.
On dirait que parfois les gens de ce quartier font exprès de faire tout ce que la tendance recommande. Les plus catholiques que le Pape m'ont toujours fait cet effet. Je suis bourrée de préjugés me direz-vous? Non, je suis juste allergique aux gens qui ne sont pas authentiques.
Toujours est-il que lorsque le commis m'a proposé un sac et que j'ai dit oui ( Je n'avais pas prévu acheter un buffet pour dix puisque nous n'étions que deux mais je n'avais pas non plus prévu ma gourmandise qui est pourtant de naissance, donc je n'avais pas avec moi de sac à trucs, sacs fourre-tout ainsi nommés par mon fils) j'ai senti une sorte de petit courant d'intense satisfaction me parcourir en quittant ce haut lieu de culte Outremontois avec mon beau petit sac en plastique.
Toutes les petites madames avaient leur beau sac en tissus et moi un sac en plastique et j'en étais toute contente!!! Mais quelle sorte de personne suis-je donc? Au bout de trois ou quatre pas mon sentiment m'a interloqué. Moi qui voudrais tant qu'on préserve notre belle planète je serais prête à renier mes convictions pour avoir le sentiment de me rebeller contre les gens qui aiment être tendance? Et qui suis-je pour croire qu'ils ne veulent qu'être tendance?
Je crois que je suis une rebelle qui s'ignore. J'aime faire des choses qui ne sont pas "in" faut croire et dès que ça le devient je débarque. Sauf que là, je ne peux pas débarquer. C'est plus qu'une tendance c'est une façon de vivre qui doit perdurer. C'est drôle comme on peut se penser convaincu du bien-fondé d'une cause et s'apercevoir qu'on adhère peut-être à celle-ci pas que pour de bonnes raisons.
Mais j'ai eu ma leçon. Dorénavant je prendrai mon sac à trucs avec moi et je me foutrai des plus catholiques que le Pape.
C'est décourageant ou encourageant de découvrir encore qui on est vraiment à 46 ans?
samedi 1 mars 2008
Désolée
Je sais, j'avais dit que je n'en parlerais plus mais voilà, j'ai rien d'autre à dire.
Vous connaissez mon ambivalence face au sujet moralisateur de l'importance du français au Québec et bien je vais entrouvrir un pan de ma vie privée pour vous exposer une situation qui est, je crois, bien plus répandue qu'on ne le croit.
Le monsieur qui partage parfois ma vie travaille dans un milieu géographiquement situé dans le centre de la ville de Montréal.
Il gère toutes sortes de choses; des clients, des vendeurs, des employés de soutien et son temps. L'un de ses vendeurs qui vend régulièrement des peccadilles valant entre 300 000 et 500 000 dollars a une idée très importante de lui-même. C'est de plus un jeune homme au caractère hargneux ( paraît que c'est un plus pour ce domaine, ça aiguille la testostérone là où il faut : la rage de faire de l'argent donc, de vendre ) italien d'origine, parlant anglais presque aussi bien qu'italien et baragouinant le français.
Mon monsieur est un ardent défenseur de la langue française, passant son temps à me citer l'Europe comme notre mère patrie à tous, comme ayant la plus belle architecture au monde, bref, il ne s'agenouille pas tous les jours sur son tapis tissé face à la tour Eiffel pour psalmodier mais il le ferait que ça ne me surprendrait pas!
En fait, il me fait suer à vouloir à tout prix m'affilier à la culture française avec des accents placés là où il n'y en a même pas!
Mais là où je veux en venir c'est que j'y suis parfois moi dans ce bureau. J'y étais l'autre jour et tout était normal, on était là à discuter tout bonnement de nos rapports amoureux épisodiques et autres futilités du même genre quand Mister R. entre en coup de vent devancé par le bout pointu de ses souliers vernis.
Je lui dit bonjour, il me dit hello, (un hello anglais là) et commence à s'énerver en parlant fort ( il parle toujours comme ça même pour dire qu'il va se chercher un café, il est important j'vous dis) et en anglais bien entendu. Et mon monsieur lui répond, en anglais. Et la secrétaire, bilingue à peu près comme moi, yes I speak two tongues, quoique arrivant directement de Lavaltrie, c'est plus près de Montréal que l'Abitibi quand même, d'en rajouter, en anglais. Finalement, ils se parlent tous en anglais et moi je suis là, évachée sur ma chaise et je les regarde en pensant à tout l'amour que Monsieur profère pour la langue française...
Quand je dis que chacun a personnellement et dans son foyer un effort à faire c'est de ça que je parle.
Vous connaissez mon ambivalence face au sujet moralisateur de l'importance du français au Québec et bien je vais entrouvrir un pan de ma vie privée pour vous exposer une situation qui est, je crois, bien plus répandue qu'on ne le croit.
Le monsieur qui partage parfois ma vie travaille dans un milieu géographiquement situé dans le centre de la ville de Montréal.
Il gère toutes sortes de choses; des clients, des vendeurs, des employés de soutien et son temps. L'un de ses vendeurs qui vend régulièrement des peccadilles valant entre 300 000 et 500 000 dollars a une idée très importante de lui-même. C'est de plus un jeune homme au caractère hargneux ( paraît que c'est un plus pour ce domaine, ça aiguille la testostérone là où il faut : la rage de faire de l'argent donc, de vendre ) italien d'origine, parlant anglais presque aussi bien qu'italien et baragouinant le français.
Mon monsieur est un ardent défenseur de la langue française, passant son temps à me citer l'Europe comme notre mère patrie à tous, comme ayant la plus belle architecture au monde, bref, il ne s'agenouille pas tous les jours sur son tapis tissé face à la tour Eiffel pour psalmodier mais il le ferait que ça ne me surprendrait pas!
En fait, il me fait suer à vouloir à tout prix m'affilier à la culture française avec des accents placés là où il n'y en a même pas!
Mais là où je veux en venir c'est que j'y suis parfois moi dans ce bureau. J'y étais l'autre jour et tout était normal, on était là à discuter tout bonnement de nos rapports amoureux épisodiques et autres futilités du même genre quand Mister R. entre en coup de vent devancé par le bout pointu de ses souliers vernis.
Je lui dit bonjour, il me dit hello, (un hello anglais là) et commence à s'énerver en parlant fort ( il parle toujours comme ça même pour dire qu'il va se chercher un café, il est important j'vous dis) et en anglais bien entendu. Et mon monsieur lui répond, en anglais. Et la secrétaire, bilingue à peu près comme moi, yes I speak two tongues, quoique arrivant directement de Lavaltrie, c'est plus près de Montréal que l'Abitibi quand même, d'en rajouter, en anglais. Finalement, ils se parlent tous en anglais et moi je suis là, évachée sur ma chaise et je les regarde en pensant à tout l'amour que Monsieur profère pour la langue française...
Quand je dis que chacun a personnellement et dans son foyer un effort à faire c'est de ça que je parle.
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