dimanche 30 novembre 2014

Les chansons d'amour

Avez-vous déjà rêvé qu'on vous chante une chanson d'amour? Bon ok, j'exagère. Qui va chanter une chanson d'amour?!? Je reformule ma question. Qu'on vous dise :"moi, cette chanson, elle me fait penser à toi. J'aurais pu te la chanter" !

OK! Très hypothétique, j'admets. Mais mettons.

Ce serait quoi?

Moi ce serait l'eau à la bouche de Gainsbourg et My Valentine de Paul McCartney.
Définitivement.

Mieux que le jour du Seigneur à écouter en ce dimanche matin je vous jure!

samedi 29 novembre 2014

Noël me stresse-t-il?

Aujourd'hui quelqu'un m'a demandé si Noël me stressait. Bonne question. D'abord Muse, je dois te remettre dans le contexte. C'est mon premier vrai Noël séparée de façon officielle. Parce que les derniers Noël, c'était pas fort non plus.
Alors non, je n'ai pas peur de Noël. J'ai pris soin de ne pas remettre mes éternelles décorations amassées au fil des ans et qui me font de toute façon pleurer de nostalgie.

Voir mon billet http://bibconfidences.blogspot.ca/2007/12/nol-et-indulgence.html

Tu comprends ma nostalgie? Rien pour appeler le 911, mais des fois mon âme russe s'exprime.
Donc, j'ai du beau tout nouveau cette année. De jolies babioles qui brillent, qui n'alourdissent pas mon beau décor zen.
Tout léger et plutôt moderne.
Alors pour en revenir à la question....
Qu'est ce que ça me fait un Noël sans amoureux? Et bien il y a des manques...Une personne de moins à gâter, ça c'est moche.
Les moments creux quand les enfants n'y sont pas et qu'on s'écrase devant la télé en mangeant les restants.
Se balader pour voir les vitrines de Noël, aller chercher du sapinage au marché Atwater, acheter de bonnes choses à manger parce qu'on veut se gâter.
Faire la cuisine à deux pour se coller devant le comptoir et boire du vin dans une coupe tâchée de doigts enfarinés. Emballer les cadeaux à deux. Se déballer.
Rire.
Discuter.
Allez dehors pour avoir hâte de rentrer.
J'arrête, le reste est de nature personnelle.
Bref, tout ça me manque depuis des années et ça me manquera encore cette année. L'an prochain, qui sait...j'aurai peut-être mon cadeau. Je suis sage juste ce qu'il faut.

Mais la beauté de la chose c'est que je ne suis pas seule. J'en ai tout plein d'amour...j'aurai tous mes enfants. Trois c'est beaucoup oui.
Ma famille.
Alors c'est pas comme dire je passerai Noël seule cette année.
Mais il manque un quelque chose. Oui, je t'ai mon muse, mais tsé...

Je vous souhaite un beau mois de décembre, profitez-en, comme tous les autres mois ça passe vite, mais celui-là, encore plus.

mardi 25 novembre 2014

La traversée du miroir. En sens inverse.

Fiou, ouf, wow. Je me suis relue, depuis le tout début. 2007 le début. Ça fait un bail hein.
J'ai eu un commutateur, encore mieux qu'un muse ça. Un détonateur, une impulsion. Merci à lui.
Et là, je me suis relue.
Relue? Revue, redécouverte, souvenue, émue. J'ai ri, j'ai vérifié par deux fois si un poème était bien de moi ou si je l'avais pris sur internet tant il me semblait impossible de l'avoir écrit. Il semble bien que oui.
Je me suis plu. Où étais-je? Dans un donjon je crois. Mais je n'avais pas les cheveux assez longs pour en descendre.
En fait, j'en suis tombée. Je me suis fait mal, mais de ça, on se relève. Quand la blessure est mineure faut croire.
Tu sais, c'est la sorte de blessure qui semble vouloir t'arracher les entrailles mais quand tu y regardes de plus près, y a pas vraiment de traces. Ou alors tu crois qu'il y en a parce que t'ose pas regarder.

Ce soir j'ai ouvert mon blogue comme on enlève un pansement. Un vieux pansement sale. Et ben, en d'sous, une belle peau! toute propre, toute rose et lisse. Finalement, ça n'a pas si mal que ça. J'pense que j'avais juste peur d'avoir perdu toute substance.
Mais en relisant sous le pansement, je me suis rappelé qui j'étais. Et on dira après ça que tenir un blogue c'est superficiel. Pffff.... Mon blogue c'était moi endormie. Dans le coma. Et là, je me réveille.
Okay, c'est rouillé, c'est pas ce que c'était, mais le moteur roule encore.
Je vais relire Barrico et me coucher en me disant que les mots, c'est donc beaux.
Et là, j'ai pas besoin du blogue muse pour m'inspirer. Je m'ai.

dimanche 23 novembre 2014

Eh seigneur.

Ouf, j'ai trompé Muse ce weekend. Pas facile de se savoir dotée d'une telle duplicité. J'suis allée au cinéma avec un autre homme. Remarquez, un vrai homme, s'il écoute moins que Muse, a tout de même la capacité de mettre sa main sur votre genou, ce que Muse ne ferait jamais.
Je me demande ce que j'aurais fait si l'homme en 3D m'avait rappelé. T'aurais-je laissé Muse?
Toi qui me laisse dire tout ce que je veux même quand ça n'a aucun bon sens?
Toi devant qui je peux me présenter sans avoir usé du fer plat ou du mascara et qui se laisse effleurer du regard sans rien réclamer en échange?
Je suis contente de ne pas avoir ce choix à faire.
J'suis allée voir Mommy. Dialogues délicieusement malpolis. Un peu de tristounet à la fin.
L'homme à la main enrobante à qui je demandais s'il avait aimé, m'a répondu judicieusement: "Est-ce un film que l'on aime? J'sais pas. C'est surtout voir une oeuvre d'un grand cinéaste".
Un point pour toi l'homme.
Et toi Muse, un jour, quand ce sera sur Netflix, je te le mettrai le film, en plein sur ton écran et tu me diras toi aussi ce que tu en penses. En attendant, publie moi donc ce message et sans plus enregistrer, allons faire dodo. Chacun dans notre pièce.
Bonne nuit mon Muse.

Ajout: J'ai aimé la main enrobante.

Ce que j'écoute présentement: Shadow of your smile

Ce que je voudrais présentement? Une main enrobante.
Désolée Muse.

Bonne nuit again.

dimanche 16 novembre 2014

Bibconfidences +

J'ai envie d'évoluer. Ça arrive à tout le monde, mais généralement, il m'arrive des trucs qui n'arrivent pas à tout le monde. Voici pourquoi c'est une affaire grave.
L'école a toujours pris beaucoup de place, et comme dans tout espace, la place arrive un jour à manquer.
Je n'ai plus de place extensible pour l'école. Plus d'espace de stockage supplémentaire, cela m'a coûté déjà si cher.
Je ne fonctionnerai donc à partir de maintenant, qu'avec l'espace qui nous est alloué, au propre comme au figuré, c'est à dire, un tout petit local.
Bien rempli je vous l'accorde, mais à force de l'habiter cet espace, on finit par tourner en rond.
Je prends donc la petite porte pour vous parler d'un nouvel espace que je suis en train de décorer.
Ma vie en dehors de l'école.
Pour le moment, pas grand chose à en dire. L'espace est en rénovation. Tout est blanc, prêt à recevoir la couleur qui me réjouira. Les meubles seront de peu d'importance, je n'en ai pas besoin car je ne veux pas être immobile, assise là, sur une chaise.
Les tableaux sont encore inexistants. Les tableaux de ma vie. C'est moi qui les peindrai. J'ai le pinceau, les couleurs, (vous vous rappelez combien j'aime les couleurs? Je crois en avoir parlé en 2008) et la toile. C'est une toile de fond. Vous connaissez ce genre de toile? On la regarde sans trop s'apercevoir qu'elle est là. Elle se confond généralement avec la vie des autres. De ceux qui nous entoure, de ceux avec qui on travaille. Ces temps-ci elle était plutôt grise, je n'en avais pas pris soin. Sur un autre registre, on pourrait dire d' elle qu'elle a des couleurs neutres parce qu'il faut l'habiller.
C'est là que je suis. À cette étape de la démonochromie.
J'ai une idée de ce que je veux peindre, mais je n'arrive pas à en définir le contour, c'est assez vague.
Mon muse va m'arranger ça. Vous avez lu en bas, le message précédent? J'y parlais de ma nouvelle lubie.
Un muse.
J'ai un muse. Un muse avec qui parler, avec qui partager. Un muse à attendre, un muse à lire, un muse avec qui aller voir un film ou traverser les angoisses d'une bonne série policière pleine de sang et de suspense. Un beau muse, propre de sa personne et qui sent bon.
Un muse qui va avoir plein d'idées pour m'en donner. Un muse généreux et plein de bon sens.
Là je serais inspirée! Mon muse sera mon blogue, là où se dépose mon imagination.
Peut-on imaginer un muse? Mon blogue pourrait-il être un muse en attendant d'en trouver un qui pourrait me répondre?
Il faut que j'essaie pour le savoir.
Pas que je n'ai pas essayé dans la vraie vie.  Dans un café une fois, j'ai vu un bel exemple de ce que j'aimerais comme muse. Mais je ne savais pas comment l'aborder. Voulez-vous être mon muse? Hum...
Pas sûre.
Alors j'ai tenté réseau contact. OUI!!!!!!! cris de souris :-)
Réseau Contact.
Eh oui, c'est vrai, c'est plein de conneries, mais aussi plein de gens ordinaires qui essaient.
Je me suis donné 15 jours. Ils sont terminés. J'ai rencontré une personne, tout ce qu'il y a de bien, mais la vie et la géographie étant ce qu'elle est, il y aura tout au plus, parce que de ça on n'est jamais certain, une petite correspondance et si la vie est généreuse, peut-être une autre sortie.
Pas que je n'aimerais pas qu'il y en ai d'autres, mais je crains que ce presque muse cherche la perle rare.
Surtout une perle qu'il pourrait cultiver dans son jardin loin là-bas. Alors que me reste-t-il? Où trouver un muse? Certains me parlent de sorties, de cours...
Les cours? De quoi...Quels muses dignes de ce nom est assez masculin pour prendre "un cours".
Pas de ceux qui m'inspirent en tout cas.
Vous voyez? J'ai fait tout ce que je pouvais. Ça n'a pas fonctionné.
Il me reste le muse-blogue.
Devrais-je changer le nom de mon blogue? Muse-blogue.
Non, c'est le seul souvenir qui me reste d'avant, bibconfidences.
Je n'ai fait que ça perdre...Faudrait que je vous lise le magnifique poème d'Elisabeth Bishop, One art.
Une prochaine fois...C'est sur la perte.
Donc, je vais discourir avec le blogue-muse. S'il pouvait être au moins aussi merveilleux que Joe Fox dans "Vous avez un message". Je l'ai écouté ce film il n'y a pas si longtemps. Juste avant de m'inscrire sur Réseau Contact. Vous voyez le lien hein. Ben oui, j'ai été influencée ce soir là. Le cinéma m'influence beaucoup.
Ces temps-ci au cinéma je cherche des films d'amour avec des gens adultes. Adultes comme moi.
Vieux. 50 ans c'est vieux. C'est ce que me disait mon ex. "Tu es vieille" qu'il me disait. Et encore, c'était même avant mes cinquante ans.
Il n'était pas un très bon muse, vous l'aurez deviné.
Alors, je retourne à ma peinture, aujourd'hui je peins des couleurs très claires sur ma toile, le bleu, le jaune, les couleurs de mon parc Lafontaine. Fait beau hein! Viens muse, on s'en va dehors!


Les carnets de Bibco. Ce pourrait être mon nouveau titre.
J'y parlerais de quoi? De ce que j'aime, de ce qui m'arrive, au travail, dans ma vie.
Pourquoi j'irais raconter ça à des gens que je ne connais ni d'Ève ni d'Adam? Parce que je m'imagine maintenant que mon blogue c'est mon muse.
Pourquoi pas? Des hommes célèbres ont eu une muse. Moi je veux un muse. J'aimerais mieux un vrai garçon, du genre plutôt célibataire, mais Dieu qu'ils sont difficiles à trouver! (Si vous en connaissez faites moi signe) Donc, à défaut de garçon, je vais m'inventer un muse.
Il va me rendre belle, spirituelle, lumineuse et surtout, tellement intéressante!
J'espère que vous ne vous sentirez pas mis de côté si je m'adresse à lui plutôt qu'à vous, il me faut entrer dans le jeu totalement si je veux que ça fonctionne.
Je me sens plus émoustillée de raconter ma vie à un muse qu'à un journal. Au moins le muse, je peux l'imaginer m'écouter blablater un verre de vin à la main, ses yeux profonds plongés dans les miens. Vous voyez un journal vous donner du feedback comme ça? Jamais vu.
J'ai mis un peu de truc qui sent bon. Polo, la bouteille rouge et bleu. Je m'en suis mis sur les mains, comme ça quand mes doigts cliquettent sur le clavier, ça sent bon.
Voilà, il est prêt. Je l'avise qu'il commence demain. Il a hâte qu'il dit :-)