Dans mon billet précédent je parle de mon amour pour la SF. Le billet d'aujourd'hui du professeur masqué parle de la pauvreté du budget pour les bibliothèques scolaires.
http://leprofesseurmasque.blogspot.com/2008/01/les-bibliothques-scolaires-on-sen-tape.html
Dans mon esprit, un lien.
Ce magnifique film, pas très loin du chef-d'oeuvre, d'après un roman de Ray Bradbury et réalisé par François Truffaut ( merci pf.)
Je n'en dis pas plus, allez y voir et surtout, essayez de le louer, boîte noire ou encore, l'achat, cela en vaut la peine. Univers étrange, fin avec le coeur qui ramollit, c'est garanti! S'ils ne l'ont pas déjà vu, le prof masqué et mes fidèles lecteurs devraient aimer le parallèle.
Voici le lien qui vous donnera envie de le voir.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fahrenheit_451
mardi 29 janvier 2008
SF
J'aime la science-fiction. J'aime le fantastique. J'aime l'amour.
Équation originale qui donne une personne qui écoutait religieusement en revenant de la polyvalente Cosmos 1999 en espérant avec ferveur que Maya embrasse Tony. C'est arrivé une fois je pense.
Même chose dans la Belle et la Bête...Catherine allait-elle enfin embrasser Vincent...Ben oui, elle en est morte.
Idem dans X-files avec Mulder et Scully.
Mais rassurez-vous, même s'il n'y a pas d'amoureux je suis quand même une irréductible de SF et de fantastique.
Le labyrinthe de Pan dont je vous ai déjà parlé m'émeut encore, l'orphelinat par sa fin façon cube rubbik où tout s'emboîte m'a laissé pensive plusieurs jours et surtout admirative.
Je suis une mordue du canal Z. Ma fille est comme moi. Nous sommes des fan finies de Buffy contre les vampires. Là encore romance sanglante entre Buffy et Spike *William* de son prénom. La porte des étoiles, Atlantis, Surnaturel, Mélinda entre deux mondes... De petites séries qui font mon bonheur.
Nommez en une, je les connais toutes. Même chose pour les films.
Quand j'avais 14 ans, au chalet, j'allais m'étendre dans les dunes de sable et je rêvais que je rencontrais des extras-terrestres. J'ai d'ailleurs fait des dessins très révélateurs à ce sujet. Je lisais énormément aussi.
J'ai passé des nuits blanches à lire King, Kontz et Frank Herbert.
Je les lis encore. Surtout Kontz.
Vous rappelez-vous d'Ultraman? Je chantonne encore la chanson parfois...Ultraman, Ultraman, celui qui vient du soleil, le voici à bord de son avion supersonique, le héros de l'ère atomique, on l'appelle Ultramannnnnn!!!!!!!!!! ( Vous êtes chanceux, y a pas le son) Et oui, malgré mon âge avancé j'ai écouté Goldorak avec mon fils, les cosmo cats et les cités d'or. Je suis accro j'vous dis. Même les marvels comics ont une place de choix dans ma bibliothèque. J'avais 4 ans quand mon père m'a acheté mon premier Batman, à tous les dimanches on allait à " la tabagie Blouin" et je revenais à la maison avec une belle moisson ; Superman, Spiderman, Captain America, Batman, le Surfer d'argent ( j'avais un crush pour lui) Dracula et tous les autres...un jour quand j'aurai le temps j'irai faire évaluer tout ça.
Eh, eh...je gage que vous ne m'imaginiez pas comme ça hein! C'est mon coté Hyde..........
Équation originale qui donne une personne qui écoutait religieusement en revenant de la polyvalente Cosmos 1999 en espérant avec ferveur que Maya embrasse Tony. C'est arrivé une fois je pense.
Même chose dans la Belle et la Bête...Catherine allait-elle enfin embrasser Vincent...Ben oui, elle en est morte.
Idem dans X-files avec Mulder et Scully.
Mais rassurez-vous, même s'il n'y a pas d'amoureux je suis quand même une irréductible de SF et de fantastique.
Le labyrinthe de Pan dont je vous ai déjà parlé m'émeut encore, l'orphelinat par sa fin façon cube rubbik où tout s'emboîte m'a laissé pensive plusieurs jours et surtout admirative.
Je suis une mordue du canal Z. Ma fille est comme moi. Nous sommes des fan finies de Buffy contre les vampires. Là encore romance sanglante entre Buffy et Spike *William* de son prénom. La porte des étoiles, Atlantis, Surnaturel, Mélinda entre deux mondes... De petites séries qui font mon bonheur.
Nommez en une, je les connais toutes. Même chose pour les films.
Quand j'avais 14 ans, au chalet, j'allais m'étendre dans les dunes de sable et je rêvais que je rencontrais des extras-terrestres. J'ai d'ailleurs fait des dessins très révélateurs à ce sujet. Je lisais énormément aussi.
J'ai passé des nuits blanches à lire King, Kontz et Frank Herbert.
Je les lis encore. Surtout Kontz.
Vous rappelez-vous d'Ultraman? Je chantonne encore la chanson parfois...Ultraman, Ultraman, celui qui vient du soleil, le voici à bord de son avion supersonique, le héros de l'ère atomique, on l'appelle Ultramannnnnn!!!!!!!!!! ( Vous êtes chanceux, y a pas le son) Et oui, malgré mon âge avancé j'ai écouté Goldorak avec mon fils, les cosmo cats et les cités d'or. Je suis accro j'vous dis. Même les marvels comics ont une place de choix dans ma bibliothèque. J'avais 4 ans quand mon père m'a acheté mon premier Batman, à tous les dimanches on allait à " la tabagie Blouin" et je revenais à la maison avec une belle moisson ; Superman, Spiderman, Captain America, Batman, le Surfer d'argent ( j'avais un crush pour lui) Dracula et tous les autres...un jour quand j'aurai le temps j'irai faire évaluer tout ça.
Eh, eh...je gage que vous ne m'imaginiez pas comme ça hein! C'est mon coté Hyde..........
dimanche 27 janvier 2008
Wear Sunscreen
Il y a environ un an j'avais donné ce lien et le revoici pour d'éventuels lecteurs qui ne l'auraient pas lu.
Depuis 7 ans que cette chanson me suit ou que je suis cette chanson.
C'est tellement ça le secret.
Donnez m'en des nouvelles, ça me ferait plaisir de savoir que je vous ai fait plaisir un peu.
http://www.youtube.com/watch?v=xfq_A8nXMsQ
Depuis 7 ans que cette chanson me suit ou que je suis cette chanson.
C'est tellement ça le secret.
Donnez m'en des nouvelles, ça me ferait plaisir de savoir que je vous ai fait plaisir un peu.
http://www.youtube.com/watch?v=xfq_A8nXMsQ
samedi 26 janvier 2008
Encore...
Un autre petit billet de Foglia où il égratigne la réforme au passage ce matin...Je l'aime beaucoup mais des fois j'aimerais qu'il enseigne dans ma classe à sa façon, on s'en reparlerait. Le français en pourcentage à l'école, le français des profs qui désole....
Toute cette presse m'écrase. Je sais, je devrais être plus assouplissante avec les statistiques mais leurs flammèches me hérissent sans arrêt le poil du corps professoral et ça me pique.
Toute cette presse m'écrase. Je sais, je devrais être plus assouplissante avec les statistiques mais leurs flammèches me hérissent sans arrêt le poil du corps professoral et ça me pique.
vendredi 25 janvier 2008
À part la détresse des gens, leurs souffrances et l'injustice de ce monde, toutes ces choses qui nous peinent tous, il y en a une qui curieusement et immanquablement me fait pleurer chaque fois que je m'y plonge.
C'est le passé, ce qui fût et qui n'est plus. Je n'arrive plus à plonger dans mes souvenirs sans que les larmes me montent aux yeux, sans qu'elles ne coulent une à une sur ces fragments de vie passée. Je ne sais pas pourquoi...Mon présent est fort vivable et bien rempli. Je ne suis pas si vieille que ça. Alors pourquoi?
Vous rappelez-vous de ce merveilleux film "Heaven can wait" avec Julie Christie et Warren Betty ? À la fin le personnage principal, Betty, a tout oublié de ce qu'il avait vécu, c'était fini, passé. Seul son entraîneur et la femme qui l'aimait se rappelait. Ce qui fût n'était plus. Vous dire combien j'ai pleuré en sortant de ce film qui était pourtant plus une comédie qu'un drame...Même chose avec Edward Scissorhands avec Johnny Deep. À la fin il est là, oublié dans sa montagne pendant que son amoureuse maintenant vieille se souvient de lui...Le passé encore et toujours.
Parfois je me dis : Cibole, arrête de brailler...c'est pas triste, c'est juste passé.
Mais non, ça coule de plus belle et c'est comme ça chaque fois que je lis, entends ou pense quelque chose qui est passé.
Ce matin en lisant Raphaëlle Germain et ses vieilles photos....C'est d'ailleurs pour ça que je me laisse aller à vous parler de moi.
En fait je fais ce que je trouve parfois impudique, parler de soi et de qui on est sur un blog.
Ben coudon, une fois n'est pas coutume.
Ne me dites surtout pas qu'il faut vivre dans le présent ou tout autre bon conseil du genre. Ce n'est pas une tare, c'est juste une particularité qui m'appartient en propre.
Par contre, si vous savez pourquoi, j'accepte le commentaire.
Si ça vous agace ne venez pas écouter avec moi la revue de fin d'année quand il est question des disparus. Sanglots garantis dans l'heure qui suit. Quand à regarder les photos de mes enfants alors qu'ils étaient petits...
C'est le passé, ce qui fût et qui n'est plus. Je n'arrive plus à plonger dans mes souvenirs sans que les larmes me montent aux yeux, sans qu'elles ne coulent une à une sur ces fragments de vie passée. Je ne sais pas pourquoi...Mon présent est fort vivable et bien rempli. Je ne suis pas si vieille que ça. Alors pourquoi?
Vous rappelez-vous de ce merveilleux film "Heaven can wait" avec Julie Christie et Warren Betty ? À la fin le personnage principal, Betty, a tout oublié de ce qu'il avait vécu, c'était fini, passé. Seul son entraîneur et la femme qui l'aimait se rappelait. Ce qui fût n'était plus. Vous dire combien j'ai pleuré en sortant de ce film qui était pourtant plus une comédie qu'un drame...Même chose avec Edward Scissorhands avec Johnny Deep. À la fin il est là, oublié dans sa montagne pendant que son amoureuse maintenant vieille se souvient de lui...Le passé encore et toujours.
Parfois je me dis : Cibole, arrête de brailler...c'est pas triste, c'est juste passé.
Mais non, ça coule de plus belle et c'est comme ça chaque fois que je lis, entends ou pense quelque chose qui est passé.
Ce matin en lisant Raphaëlle Germain et ses vieilles photos....C'est d'ailleurs pour ça que je me laisse aller à vous parler de moi.
En fait je fais ce que je trouve parfois impudique, parler de soi et de qui on est sur un blog.
Ben coudon, une fois n'est pas coutume.
Ne me dites surtout pas qu'il faut vivre dans le présent ou tout autre bon conseil du genre. Ce n'est pas une tare, c'est juste une particularité qui m'appartient en propre.
Par contre, si vous savez pourquoi, j'accepte le commentaire.
Si ça vous agace ne venez pas écouter avec moi la revue de fin d'année quand il est question des disparus. Sanglots garantis dans l'heure qui suit. Quand à regarder les photos de mes enfants alors qu'ils étaient petits...
mardi 22 janvier 2008
blog et professoirées
J'écris donc je suis.
C'est fou le nombre de blog qui existent. D'où vient ce besoin de communiquer, la plupart du temps en parlant de soi, soi, soi? Est-ce une mutation profonde que subit notre société ou cela a-t-il toujours été comme ça? Jasette sur le parvis de l'église ou rencontre entre copines tous les jeudis au café du coin?
Quoiqu'il en soit, c'est étourdissant. Et d'un autre coté il y a ceux comme le monsieur très bien avec qui je partage ma vie de temps en temps qui ne lit jamais de blog, même le mien, sous prétexte qu'il n'aime pas lire à l'ordinateur et que la vie des autres ( même la mienne ? ) ne l'intéresse pas.
Le fait que je le trouve plate de ne pas lire mon blog suscite en moi de nombreuses questions. " Il ne s'intéresse pas à ce que je vis, à ce que je pense, à ce que je produis". Serait-ce à dire que ce que je suis, vis et produit se retrouve dans un blog? Me suis-je réduit à une épisodique parution internet pour ainsi décréter qu'il ne s'intéresse pas vraiment à ce qui se passe en moi puisqu'il ne me lit pas?
Pourtant dans la vie, "en vrai" il s'y intéresse.
Il faut dire qu'il a la tête dure et beaucoup d'opinions toutes faites. Cela ne lui enlève pas son charme mais me contrarie parfois énormément.
Autrefois on reprochait aux hommes de ne pas nous parler.
Les temps ont changé, aujourd'hui s'il ne me lit pas, il ne m'aime pas!
Changement de sujet, je passe mes soirées à tenter de produire des évaluations qui reflèteraient clairement mon jugement sur les savoirs et compétences de mes élèves. Difficile, très difficile...
C'est le "clair" qui pose problème.
J'ai déjà annulé beaucoup de projets que je comptais faire avec mes élèves parce que je serai incapable de les évaluer clairement à la fin du projet. Dommage, ils auraient appris mais je n'aurais pas pu démontrer à quel point.
Il faut plus que jamais noter et évaluer mais ça me fait perdre un temps d'enseignement fou...Les parents attendent avec impatience les preuves écrites et les chiffres les traduisant chaque semaine dans le port folio de leurs enfants. Alors je passe des petites évaluations, je corrige et je corrige.
Allez savoir pourquoi, j'ai déjà commencé à faire le décompte de la fin d'année.
Ajout après avoir été chercher la Presse à la porte. " Je fais aussi le décompte des jours qui restent avant l'été ; ouvrir les yeux et voir clair, ne plus rouler dans la slush, ne plus subir ces changements de température incessants. "
C'est fou le nombre de blog qui existent. D'où vient ce besoin de communiquer, la plupart du temps en parlant de soi, soi, soi? Est-ce une mutation profonde que subit notre société ou cela a-t-il toujours été comme ça? Jasette sur le parvis de l'église ou rencontre entre copines tous les jeudis au café du coin?
Quoiqu'il en soit, c'est étourdissant. Et d'un autre coté il y a ceux comme le monsieur très bien avec qui je partage ma vie de temps en temps qui ne lit jamais de blog, même le mien, sous prétexte qu'il n'aime pas lire à l'ordinateur et que la vie des autres ( même la mienne ? ) ne l'intéresse pas.
Le fait que je le trouve plate de ne pas lire mon blog suscite en moi de nombreuses questions. " Il ne s'intéresse pas à ce que je vis, à ce que je pense, à ce que je produis". Serait-ce à dire que ce que je suis, vis et produit se retrouve dans un blog? Me suis-je réduit à une épisodique parution internet pour ainsi décréter qu'il ne s'intéresse pas vraiment à ce qui se passe en moi puisqu'il ne me lit pas?
Pourtant dans la vie, "en vrai" il s'y intéresse.
Il faut dire qu'il a la tête dure et beaucoup d'opinions toutes faites. Cela ne lui enlève pas son charme mais me contrarie parfois énormément.
Autrefois on reprochait aux hommes de ne pas nous parler.
Les temps ont changé, aujourd'hui s'il ne me lit pas, il ne m'aime pas!
Changement de sujet, je passe mes soirées à tenter de produire des évaluations qui reflèteraient clairement mon jugement sur les savoirs et compétences de mes élèves. Difficile, très difficile...
C'est le "clair" qui pose problème.
J'ai déjà annulé beaucoup de projets que je comptais faire avec mes élèves parce que je serai incapable de les évaluer clairement à la fin du projet. Dommage, ils auraient appris mais je n'aurais pas pu démontrer à quel point.
Il faut plus que jamais noter et évaluer mais ça me fait perdre un temps d'enseignement fou...Les parents attendent avec impatience les preuves écrites et les chiffres les traduisant chaque semaine dans le port folio de leurs enfants. Alors je passe des petites évaluations, je corrige et je corrige.
Allez savoir pourquoi, j'ai déjà commencé à faire le décompte de la fin d'année.
Ajout après avoir été chercher la Presse à la porte. " Je fais aussi le décompte des jours qui restent avant l'été ; ouvrir les yeux et voir clair, ne plus rouler dans la slush, ne plus subir ces changements de température incessants. "
vendredi 18 janvier 2008
Même si...
Suite à mon dernier billet, j'ai reçu des commentaires me proposant de me détacher de ce qui se passe dans le monde...c'est le bon sens je l'admets. En être conscient tout en étant détaché. C'est difficile, peut-être est-ce mon karma?
Néanmoins j'ai quand même décidé de prendre congé 2 jours ne serait-ce que pour régler mes petits problèmes ici et là qui me grugeaient la vie au goutte à goutte. Que c'est bon avoir du temps hors du temps! Hors de la course habituelle, sans personne à s'occuper, sans horaire autre que le sien propre à se conformer!
Je ne suis pas à ne rien faire, au contraire, je suis fort occupée mais ce sont des occupations qui me libèrent, des tas de trucs dont je devais m'occuper et qui étaient toujours remis à plus tard faute de temps.
Ma tête est en ordre quand mon environnement l'est. C'est doublement réconfortant car je suis d'un naturel plutôt paresseux. En fait je dois avoir une double personnalité prénommée Heïdi, une bonne ménagère suisse allemande qui ne se sent bien que dans un intérieur aseptisé et libre de tout désordre. L'autre personnalité ressemble plutôt à une sorte de Madame Bovary, jeune dame rêveuse à son meilleur sur un divan.
C'est un éternel combat qui me rend assez imprévue coté comportement mais bon, j'assume.
Lorsque Bovary l'emporte sur la suissesse, le bordel s'installe doucement, subtilement, pour finir par régner en maître jusqu'à ce qu'Heïdi, étouffée et affolée, dans un dernier soubresaut de vie se relève et prenne le taureau par les cornes.
C'est comme ça que ma personnalité rangée a émergée en force mercredi dans le bureau de la secrétaire en lui demandant une suppléante pour deux jours.
Certains vont en vacances, d'autres en congé maladie, moi je prends un congé burnout de maison.
C'est ma façon de vaincre la dépression hivernale, chasser le désordre, m'acheter de jolies boîtes de plastique, être efficace et ordonnée.
Pour quelques jours je serai l'émule de Martha jusqu'à ce la lascive Bovary se mette à rêver et m'attire dans sa contemplation hasardeuse sur la marche du monde.
Néanmoins j'ai quand même décidé de prendre congé 2 jours ne serait-ce que pour régler mes petits problèmes ici et là qui me grugeaient la vie au goutte à goutte. Que c'est bon avoir du temps hors du temps! Hors de la course habituelle, sans personne à s'occuper, sans horaire autre que le sien propre à se conformer!
Je ne suis pas à ne rien faire, au contraire, je suis fort occupée mais ce sont des occupations qui me libèrent, des tas de trucs dont je devais m'occuper et qui étaient toujours remis à plus tard faute de temps.
Ma tête est en ordre quand mon environnement l'est. C'est doublement réconfortant car je suis d'un naturel plutôt paresseux. En fait je dois avoir une double personnalité prénommée Heïdi, une bonne ménagère suisse allemande qui ne se sent bien que dans un intérieur aseptisé et libre de tout désordre. L'autre personnalité ressemble plutôt à une sorte de Madame Bovary, jeune dame rêveuse à son meilleur sur un divan.
C'est un éternel combat qui me rend assez imprévue coté comportement mais bon, j'assume.
Lorsque Bovary l'emporte sur la suissesse, le bordel s'installe doucement, subtilement, pour finir par régner en maître jusqu'à ce qu'Heïdi, étouffée et affolée, dans un dernier soubresaut de vie se relève et prenne le taureau par les cornes.
C'est comme ça que ma personnalité rangée a émergée en force mercredi dans le bureau de la secrétaire en lui demandant une suppléante pour deux jours.
Certains vont en vacances, d'autres en congé maladie, moi je prends un congé burnout de maison.
C'est ma façon de vaincre la dépression hivernale, chasser le désordre, m'acheter de jolies boîtes de plastique, être efficace et ordonnée.
Pour quelques jours je serai l'émule de Martha jusqu'à ce la lascive Bovary se mette à rêver et m'attire dans sa contemplation hasardeuse sur la marche du monde.
mercredi 16 janvier 2008
Facile d'être heureux
Y a un prof à mon école qui est parfaitement heureuse. Elle ne lit jamais le journal, n'écoute plus les nouvelles et cesse d'écouter lorsque j'ai la mauvaise idée de parler de ce qui ne va pas dans le monde.
Elle a aussi ses problèmes ; elle n'a pas pu réserver à la station de ski désirée lors des vacances des Fêtes, son fils a eu le rhume, son chum une grippe d'homme et ses cheveux sont trop longs.
Elle rit souvent, est pleine d'énergie et ne mange que des lunchs santé qu'elle cuisine elle-même à la maison.
Elle irradie le bonheur.
Ne croyez surtout pas que j'ironise. Non. Je me questionne sur la bonne façon de vivre.
Moi je braille 2 fois sur 4 en allant à l'école et en écoutant la radio parce que je suis une éponge universelle absorbatrice de tout ce qui va mal.
Je m'en fais pour tout même si ça se passe dans une réserve aborigène.
J'ai souvent peur parce que je ne peux pas m'imaginer que je vais réussir à survivre dans ce monde et tout ça est décuplé quand je pense à mes enfants.
Parfois elle me dit que tout ça se passe bien loin de chez nous. C'est ça la différence entre elle et moi. Son chez nous c'est sa rue, à la limite sa ville. Mon chez nous c'est le monde. Je l'envie.
Elle a aussi ses problèmes ; elle n'a pas pu réserver à la station de ski désirée lors des vacances des Fêtes, son fils a eu le rhume, son chum une grippe d'homme et ses cheveux sont trop longs.
Elle rit souvent, est pleine d'énergie et ne mange que des lunchs santé qu'elle cuisine elle-même à la maison.
Elle irradie le bonheur.
Ne croyez surtout pas que j'ironise. Non. Je me questionne sur la bonne façon de vivre.
Moi je braille 2 fois sur 4 en allant à l'école et en écoutant la radio parce que je suis une éponge universelle absorbatrice de tout ce qui va mal.
Je m'en fais pour tout même si ça se passe dans une réserve aborigène.
J'ai souvent peur parce que je ne peux pas m'imaginer que je vais réussir à survivre dans ce monde et tout ça est décuplé quand je pense à mes enfants.
Parfois elle me dit que tout ça se passe bien loin de chez nous. C'est ça la différence entre elle et moi. Son chez nous c'est sa rue, à la limite sa ville. Mon chez nous c'est le monde. Je l'envie.
vendredi 4 janvier 2008
Danse poteau
J'entends à la radio que, selon la dame qui est spécialiste de la chose, la danse poteau n'est pas une danse érotique. C'est une danse exotique et un exercice physique.
Et le streap tease c'est quoi ? Une danse folklorique ?
En fait c'est ça, c'est une danse folklorique raisonnable puisqu'il n'y a aucun vêtement pour identifier une quelconque ethnie.
"Chez Paré, destination éxotique"
Et le streap tease c'est quoi ? Une danse folklorique ?
En fait c'est ça, c'est une danse folklorique raisonnable puisqu'il n'y a aucun vêtement pour identifier une quelconque ethnie.
"Chez Paré, destination éxotique"
jeudi 3 janvier 2008
Franchement
Malgré toute cette magnifique neige blanche je n'aurais aucun inconvénient à me faire téléporter au bord de la mer sous un palmier immense le visage au vent sur un grand matelas de plumes sans aucun témoin de ma décrépitude, seule, sans gêne, à compter les grains de sable qui filent dans ma main. Il ne ferait pas chaud, juste assez pour ne pas avoir froid. Ça sentirait la mer et la terre.
J'habiterais une de cette petite hutte de paille sans fenêtre meublée de trucs griffés comme on voit dans les annonces de Club Med ou de carte de crédit. Comme dans la Belle et la Bête des mets raffinés et abondants ( ça c'est pas dans la Belle et la Bête mais j'suis plus musclée que la Belle, je dois y voir ) me seraient servis sur une table magnifiquement dressée sans que je ne vois jamais personne pour les y déposer.
Je lirais, je marcherais, je jouerais au dauphin dans l'eau et parfois...je dis bien parfois, j'irais à la ville pour faire du lèche-vitrine et acheter tous ces trucs superficiels et inutiles qu'il ne faut pas acheter quand on est une personne consciente comme moi du gaspillage des ressources de cette planète dû à l'hyper consommation. Naturellement mon compte de banque serait comme la bourse du gars dans l'histoire de Tante Lucille qui ne se vide jamais et qui est toujours bien garnie de pièces d'or.
Le prince serait bien sûr à portée de main pour me chanter la ritournelle et peut-être même la pomme, enfin, ce qui resterait de la pomme après que je lui en eut fait prendre une bouchée ou deux, question de l'encanailler à souhait. Il me masserait les pieds pendant une heure ou deux sans jamais se lasser et me chatouillerait le dos sans dire un mot.
Je réussirais sans mal aucun à ne rien faire de mes journées, enfin, rien faire d'utile.... sans me sentir mal et je ne m'ennuierais pas de personne.
Voyez-vous, on a beau être une adulte presque responsable, socialement et politiquement concernée, consciente des enjeux concernant la planète,
je voudrais juste des fois oublier tout ça et vivre sans me poser de questions et sans me questionner sur tout et tout le temps. Je me surprends à souhaiter des petites affaires toutes simples comme ça là...bord de mer et prince des marées, shopping et boustifaille.
C'est peut-être ça un fantasme... On dit que ces trucs là sont plus plaisants à imaginer qu'à vivre....Je vais devoir le croire sur parole parce que si je n'ai aucun problème à imaginer, je ne crois pas pouvoir procéder à l'autre partie de l'expérimentation.
J'habiterais une de cette petite hutte de paille sans fenêtre meublée de trucs griffés comme on voit dans les annonces de Club Med ou de carte de crédit. Comme dans la Belle et la Bête des mets raffinés et abondants ( ça c'est pas dans la Belle et la Bête mais j'suis plus musclée que la Belle, je dois y voir ) me seraient servis sur une table magnifiquement dressée sans que je ne vois jamais personne pour les y déposer.
Je lirais, je marcherais, je jouerais au dauphin dans l'eau et parfois...je dis bien parfois, j'irais à la ville pour faire du lèche-vitrine et acheter tous ces trucs superficiels et inutiles qu'il ne faut pas acheter quand on est une personne consciente comme moi du gaspillage des ressources de cette planète dû à l'hyper consommation. Naturellement mon compte de banque serait comme la bourse du gars dans l'histoire de Tante Lucille qui ne se vide jamais et qui est toujours bien garnie de pièces d'or.
Le prince serait bien sûr à portée de main pour me chanter la ritournelle et peut-être même la pomme, enfin, ce qui resterait de la pomme après que je lui en eut fait prendre une bouchée ou deux, question de l'encanailler à souhait. Il me masserait les pieds pendant une heure ou deux sans jamais se lasser et me chatouillerait le dos sans dire un mot.
Je réussirais sans mal aucun à ne rien faire de mes journées, enfin, rien faire d'utile.... sans me sentir mal et je ne m'ennuierais pas de personne.
Voyez-vous, on a beau être une adulte presque responsable, socialement et politiquement concernée, consciente des enjeux concernant la planète,
je voudrais juste des fois oublier tout ça et vivre sans me poser de questions et sans me questionner sur tout et tout le temps. Je me surprends à souhaiter des petites affaires toutes simples comme ça là...bord de mer et prince des marées, shopping et boustifaille.
C'est peut-être ça un fantasme... On dit que ces trucs là sont plus plaisants à imaginer qu'à vivre....Je vais devoir le croire sur parole parce que si je n'ai aucun problème à imaginer, je ne crois pas pouvoir procéder à l'autre partie de l'expérimentation.
mercredi 2 janvier 2008
Invitation
Qui vient au cinéma avec moi? PS. I love you à 7h20. pm
Bon, 7h25 pm. Je vais aller prendre mon bain. On se reprendra.
Bon, 7h25 pm. Je vais aller prendre mon bain. On se reprendra.
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