mercredi 23 mai 2007

L'été qui vient

Comme à chaque année à cette date-ci je sens chez certaines de mes connaissances une légère envie qui peut même aller jusqu'à la verte jalousie.
Ces connaissances ont toute une chose en commun, elles ne font pas partie du majestueux corps professoral.
Ce qui veut dire qu'elles n'ont pas deux mois de vacances contrairement à moi.
Hé, hé, hé....
Naturellement je les mérite ces vacances, naturellement mon salaire est ajusté à ces deux mois de vacances, mais quand même hein.
Nous en avons bien besoin me diront les plus généreux, vous êtes payés à ne rien faire me diront les êtres plus substanciels.
Bien entendu que j'en ai besoin, je suis prof. Mais je pourrais vous donner une liste de gens qui travaillent aussi fort que moi et même dans des conditions tellement plus difficiles.
Cela ne va pas à l'effort, c'est tout simplement un fait de notre vie nord américaine. Les enfants ont besoin de vacances pour aider leurs parents aux champs, nous nous retrouvons donc en congé forcé. Bon, je vous le concède, les enfants ne vont plus travailler aux champs. Pas les enfants du primaire en tout cas.
Mais notre société s'est adaptée à cet horaire et le jour n'est pas venu où les grandes vacances seront remises en question.
Je ne m'en plais surtout pas. Je serais hypocrite si je vous disais que cela ne joue pas en faveur de ma profession quand les doutes sur ma vocation m'assaillent.
Mais certains jours de grogne parentale, de nullité du système, d'absence de motivation des élèves, d'évidence de réforme déformée, ces jours là, je troquerais mes vacances contre une belle petite job agréable et valorisante où l'effort de mon travail mènerait à des résultats concrets et justement appréciés.
Alors me revoici encore cette année, au seuil du mois de juin, n'ayant qu'une hâte, que ce soit terminé, préparant mes mouchoirs dans l'attente des larmes qui viendront aussi sûrement que la pluie d'automne lorsque les visages de mes élèves s'éloigneront vers leur avenir.
Je vous accorde le privilège de me jalouser, un peu, je ne vous en voudrai pas, promis. De toute façon, je serai trop occupée à ne rien faire!

mardi 22 mai 2007

Être deux.

Ce n'est pas de tout faire seul qui est lassant dans la solitude, mais plutôt de se sentir seul.
J'aimais ce sentiment d'être connectée à quelqu'un, de savoir que quoiqu'il m'arrive je ne le vivrais pas seule.
De savoir que ce qui allait me toucher ne me toucherait pas moi uniquement.
Le bonheur de ne pas toujours décider, le bonheur de partager un émerveillement, une naissance, une inquiétude, un espoir.
Le bonheur de refaire le monde ensemble.
La liberté de savoir que jamais on est de trop, que toujours on est accueilli.
La sécurité du quotidien, l'excitation de l'inconnu anticipée à deux.
Ce lien qui s'établit nous prolongeant lentement avec le reste de l'univers.
Si je ne ressens pas cela, si je me sens seul malgré qu'en pratique je ne le sois pas, suis-je vraiment l'autre partie du couple?

dimanche 20 mai 2007

Extrait de

Un livre, très étrange que je ne saurais recommander, mais on y trouve des délices insolites, dont un, que je partage avec vous.

Comment le monde finit-il? En feu? À cause d'une grande étoile tombant du ciel? Imaginez la comète Wormwood plongeant à travers le ciel nocturne à 65 000km. à l'heure en un apocalyptique voyage vers la Terre, et brûlant comme un milliard de soleils au cours de sa chute. Se rapprochant et se rapporchant. Le chaos qui doit s'ensuivre, la grêle et le feu se mêlant au sang, l'énorme tremblement de terre au point de chute, le cratère de deux cents km. de diamètre, les roches vaporisées, le tonnerre et les éclairs, les roches dissoutes projetées dans l'atmosphère et retombant en pluie sur la terre, les arbres brûlés avec toute l'herbe, la grande montagne qui tombe, incandescente, dans la mer, l'eau se transformant en sang tandis que les débris de terre se répandent dans les cieux, obscursissant l'air et le soleil, éteignant la lune et faisant s'évanouir toutes les étoiles. Imaginez.

Ou en glace? Sans cataclysme, par simple et lent déclin, les étoiles se consumant, les trous noirs aspirant tout autour d'eux et la lente danse de mort de la gravitation distendant de plus en plus un univers élastique. Une nébuleuse de particules intra-atomiques. La purée de pois.

Ou en vert ?( ma préférée vous vous en doutez ) Imaginez les bois à la fin des temps. Un grand océan de paix tout vert. Un amas hirsute et désordonné d'arbres: bouleux, pins d'Écosse et sapins, ormes blancs et ormes courants, noisetiers, chênes et houx, merisers, pommiers sauvages et charmes, frênes, hêtres et érables. Ronces, lierre, gui et chèvrefeuille viennent s'emmêler autour des arbres.
La forêt est pleine de fleurs sauvages: perce-neige et primevères, jacinthes et coucous, sceaux de Salomon et valériane, ancolies et violettes...
Dans les sous-bois, un petit monde travaille dur -scarabées et frelons, escargots et limaces, araignées et vers de terre. Et, invisibles, amibes et bactéries.
Le bruit qui domine le monde, maintenant, est celui des chants d'oiseaux -la trille joyeuse de la grive annonçant le printemps, le chant du pinson de celui de la fauvette. Merles, rouges-gorges, pigeons, ramiers, hiboux huppés et piverts tachetés, le monde leur appartient dorénavant.
Comme il appartient aux chauves-souris, aux hérissons, aux daims et aux renards, que ni chien ni homme ne viennent plus troubler dans leurs jeux.
Et, finalement, les loups reviennent.

mardi 8 mai 2007

Je préfère l'écriture au téléphone.
Non pas que je ne sache pas m'exprimer à l'oral aussi convenablement qu'à l'écrit mais l'écriture me convient mieux.
D'abord je suis un peu timide. Le téléphone est intrusif et impérieux. Il ne permet pas de demander si l'on dérange avant d'appeler, il dérange et ensuite on s'informe de la disponibilité de l'interlocuteur.
Il ne tient aucun compte du désir de silence de la personne appelée ni de son état d'âme.
Il sonne toujours pareil, d'égale façon, et n'est aucunement sensible aux soupirs excédés de celui qui l'entends.
Imperturbable, il fait résonner son clairon jusqu'à ce que, malgré notre peu d'envie de communiquer, nous n'en puissions plus de ce monocorde dring dring et répondions, peu disposé à entendre la suite.
Chasseur tenace, il a évolué jusqu'à nous débusquer ou que nous soyions.
Il est vrai que nous lui donnons ce droit dès lors que nous nous l'approprions.
On dit que les ravisseurs parviennent parfois à force de promiscuité et de temps à développer une sorte d'alliance avec leurs victimes. Il me semble parfois que le phénomène de Stockholm, comme on appelle ce revirement de situation, s'applique très bien à cette relation presqu'intime que les gens entretiennent avec leur cellulaire.
Pour ma part je préfère l'écriture.
L'écriture est polie, discrète, et tellement plus loquace.
Elle vous arrive sous forme d'une lettre silencieuse ou d'un courriel qui demeure invisible tant que nous ne décidions d'y jeter un coup d'oeil.
Sans tambour ni trompette, la missive se glisse dans nos vies, patiente et prenant bien peu de place, attendant que nous soyions prêts à l'accueillir.
La chose écrite, pour peu que l'on s'en donne la peine, est tellement plus gentille que cette voix désincarnée qui nous siffle aux oreilles.
La mauvaise nouvelle qui nous surprend au téléphone nous assomme sans prévenir, alors qu'on peut se préparer à la vue de l'enveloppe, généralement identifiée comme étant porteuse de désagréments. Le risque de mourir d'une arrêt du coeur s'en trouve ainsi diminué de moitié!
Et l'amour....La lettre d'amour a acquis ses lettres de noblesse et l'amoureux n'a pas de meilleur allié pour avouer ses sentiments à l'être cher. Rien de tel n'aura le même impact au téléphone. Les écrits restent les paroles s'envolent.
Lorsque je pense à cette génération montante qui ne sait pas écrire, qui regarde un crayon comme on regarde une cuillère de sirop pour la toux, je m'inquiète.
Que sera leur vie, quels seront leurs rapports avec leurs pairs sans l'écrit?
La vitesse qui mène le monde actuel ne leur laissera pas la chance de pratiquer la relation épistolaire. Tout sera dit, trop vite et trop court et c'est ainsi que le temps passera toujours plus vite.
Certains sentiments n'oseront jamais être confiés à un récepteur téléphonique, certaines pensées n'auront jamais le temps d'être exprimées ou d'être approfondies. Il manquera certainement à ces grands parleurs la langueur des mots.

dimanche 6 mai 2007

Je vous fais un cadeau

Il y a quelques années j'ai entendu par hasard les paroles de cette chanson de Bazz Lhurmann. Plusieurs fois au cours des mois qui ont suivi, j'ai vogué sur une mer plutôt agitée. Ma vie n'était pas toujours un jardin de roses.
Je m'asseyais alors devant mon ordi et j'écoutais ces mots.
Lisez-les. C'est la sagesse des temps modernes. Si vous ne l'avez jamais entendu, ayez une pensée pour moi lorsque vous l'écouterez, en espérant que le plaisir sera partagé.
Voici le lien sur youtube et les paroles au cas où la technologie se ferait capricieuse.
http://www.youtube.com/watch?v=bIwAeTNlxr0


Ladies and Gentlemen of the class of ’99 If I could offer you only one tip for the future, sunscreen would be it. The long term benefits of sunscreen have been proved by scientists whereas the rest of my advice has no basis more reliable than my own meandering experience…I will dispense this advice now. Enjoy the power and beauty of your youth; oh nevermind; you will not understand the power and beauty of your youth until they have faded. But trust me, in 20 years you’ll look back at photos of yourself and recall in a way you can’t grasp now how much possibility lay before you and how fabulous you really looked….You’re not as fat as you imagine. Don’t worry about the future; or worry, but know that worrying is as effective as trying to solve an algebra equation by chewing bubblegum. The real troubles in your life are apt to be things that never crossed your worried mind; the kind that blindside you at 4pm on some idle Tuesday. Do one thing everyday that scares you Sing Don’t be reckless with other people’s hearts, don’t put up with people who are reckless with yours. Floss Don’t waste your time on jealousy; sometimes you’re ahead, sometimes you’re behind…the race is long, and in the end, it’s only with yourself. Remember the compliments you receive, forget the insults; if you succeed in doing this, tell me how. Keep your old love letters, throw away your old bank statements. Stretch Don’t feel guilty if you don’t know what you want to do with your life…the most interesting people I know didn’t know at 22 what they wanted to do with their lives, some of the most interesting 40 year olds I know still don’t. Get plenty of calcium. Be kind to your knees, you’ll miss them when they’re gone. Maybe you’ll marry, maybe you won’t, maybe you’ll have children,maybe you won’t, maybe you’ll divorce at 40, maybe you’ll dance the funky chicken on your 75th wedding anniversary…what ever you do, don’t congratulate yourself too much or berate yourself either – your choices are half chance, so are everybody else’s. Enjoy your body, use it every way you can…don’t be afraid of it, or what other people think of it, it’s the greatest instrument you’ll ever own.. Dance…even if you have nowhere to do it but in your own living room. Read the directions, even if you don’t follow them. Do NOT read beauty magazines, they will only make you feel ugly. Get to know your parents, you never know when they’ll be gone for good. Be nice to your siblings; they are the best link to your past and the people most likely to stick with you in the future. Understand that friends come and go,but for the precious few you should hold on. Work hard to bridge the gaps in geography and lifestyle because the older you get, the more you need the people you knew when you were young. Live in New York City once, but leave before it makes you hard; live in Northern California once, but leave before it makes you soft. Travel. Accept certain inalienable truths, prices will rise, politicians will philander, you too will get old, and when you do you’ll fantasize that when you were young prices were reasonable, politicians were noble and children respected their elders. Respect your elders. Don’t expect anyone else to support you. Maybe you have a trust fund, maybe you have a wealthy spouse; but you never know when either one might run out. Don’t mess too much with your hair, or by the time you're 40, it will look 85. Be careful whose advice you buy, but, be patient with those who supply it. Advice is a form of nostalgia, dispensing it is a way of fishing the past from the disposal, wiping it off, painting over the ugly parts and recycling it for more than it’s worth. But trust me on the sunscreen…

Bon dimanche

Juste pour vous dire de profiter de ce jour, de le vivre du mieux que vous pourrez. De regarder le ciel bleu, de respirer l'air frais, d'être heureux de pouvoir le faire.

samedi 5 mai 2007

Bibco

Je dois vous faire un aveu. Je travaille beaucoup mais il le faut. Je suis prof le jour, je fais de la déco, spécialité; condos modèles au centre-ville, ce mois-ci j'en ai 7 à décorer. Je suis aussi engagée pour créer des emballages destinés aux médias pour une entreprise pharmaceutique visant à promouvoir leurs nouveaux produits. Vu la taille de l'entreprise, y en a beaucoup.
C'est comme si j'avais trois cerveaux fonctionnant en parrallèle et devant créer sur trois fronts.
Ce qui fait que j'arrive souvent devant cet écran, je clique sur ce blog et j'ai malheureusement l'esprit vide.
Je rêve de vacances mais j'ai découvert qu'avec la richesse nouvelle venait l'impôt qui te prends au lieu de te donner.
Ce qui fait que tout ce que je gagne je dois le garder au cas où et le placer ailleurs que dans une réservation pour un billet d'avion.
Bien sûr il ne faut pas arrêter pour si peu, le but est ( j'imagine ) de devenir encore plus occupée pour que la "richesse" te permette de ne plus t'inquiéter pour ton avenir et pouvoir acquérir un petit quelque chose qui te servira à manger autre chose que du pablum quand tu n'auras plus de dents. J'ai hâte d'en arriver là car ne plus avoir une minute à soi parce qu'on s'évertue à s'acheter des reer c'est pas forcément la joie.
C'est compliqué la vie je trouve. S'agit d'en avoir juste assez pour t'offrir une jolie vacance pour que la raison te rappelle que dans le fond, tu vas te devoir le popotin avec lequel tu comptais t'enfoncer dans un transat si tu te laisses aller à tes bas instincts d'êtres humains.
C'est donc un appel à tous, si vous posséder les coordonnés du propriétaire de la machine à clôner vous me les faites parvenir. J'aurais besoin d'une dose de temps supplémentaire pour travailler plus et écrire un billet ici de temps en temps.

jeudi 3 mai 2007

J'achève

Je ne serai plus drôle bientôt. Je n'arrive pas à ne pas être outrée par la bêtise humaine.
J'ai beau essayé, ça passe pas dans l'coude comme disait une amie chère.
Je regarde la chronique de Foglia où je lis que Bell déménage tout un département en Inde; conséquence, de jeunes familles, des soutiens de famille, des gens endettés perdent leurs revenus.
Kapout.
Je lis le cahier actuel de la presse; la mode. Shit. La môde...On s'en k...tu de la mode quand la moitié du monde crève de faim? Quand on a plus aucune garantie d'être soigné convenablement, quand on est gouverné par des gens qui ne semblent pas vouloir autre chose que laisser la possibilité aux compagnies multinationales de s'enrichir encore plus?
La mode?
Je m'en fous tellement...
Sur le site de l'homme en kilt hier j'ai lu qu'un autre village allait s'éteindre.
J'ai dit que j'aimerais faire revivre un village.
J'aimerais aussi trouver d'autres gens comme moi qui auraient envie de mettre en commun des ressources financières et humaines pour acheter un immeuble et en faire des appartements vivables et offrant des lieux communs agréables.
Parfois je vois des personnes qui individuellement peinent et s'inquiètent de tout....Pourquoi ne pas trouver des façons de faire pour remettre au goût du jour les copropriétés façon modeste? Si la différence entre les riches et les pauvres continuent de s'accentuer il faudra bien en revenir à ça. Des communautés qui s'entraideront.
Et si j'ouvrais une agence de rencontre non pas pour les coeurs esseulés mais pour ceux qui désirent améliorer leur vie en offrant et en recevant.
Bon, une dernière pensée pleine de colère pour le gars qui s'offre une maison de 176 millions au Colorado et zou! je pars travailler. J'suis

mardi 1 mai 2007

Souvenirs d'enfance

Chronique du patio, billet actuel. Expo 67. Ses souvenirs, racontés comme toujours avec drôlerie et intelligence, sont ceux de centaines de québécois, en la lisant j'ai replongé dans les miens.
J'avais 5 ans. Mon petit frère né quelques mois auparavant avait sûrement l'avantage du merveilleux sur l'Expo. Mais les bébés perdurent, les expositions universelles sont éphémères. Nous avons donc bravé le parc La Vérendry et armés de l'arsenal nécessaire à ce long voyage avec enfants nous avons traversé le tourniquet pour aller, avec tous ces autres humains plein d'amour fraternel, nous étourdir dans ce maëlstrom de modernités.
Je ne me souviens hélas, de rien. Enfin, de deux choses.
Le monorail et le pavillon du téléphone où miraculeusement j'ai conversé avec Blanche-Neige. La vraie.
Au bout de deux trop courtes minutes, j'ai raccrochée, émerveillée sûrement et gardant pour toujours en mémoire ce moment magique de ma jeune existence.
C'est un des rares souvenirs très clairs que j'ai gardé de mon enfance.
Étrange sélection que celle qui gère notre mémoire.
J'aurais aimé me souvenir du reste. La fontaine où j'ai rafraîchit mes pieds est présente car j'y suis photographiée. Mais n'eut été de cette image glacée m'en serais-je souvenu? Pas sûre...
Alors rien pour écrire à Radio Canada ou la Presse, mais quand même...je peux dire que j'y étais.

Ce qui dérange

Pour y arriver il faut parfois défoncer des portes.
Surtout quand elles semblent se refermer doucement mais sûrement.
Je parle ici des gens qui se plaisent à dire que le discours environnementaliste commence à devenir une menace qui ressemble à celle du jugement dernier.
Je conçois aisément qu'on puisse être dérangé, voire exaspéré par toutes ces menaces de fin du monde. Qui n'a envie de profiter des plaisirs de la vie alors qu'elle est si courte?
L'équilibre est difficile à atteindre; croire que la planète se meurt mais être heureux tout de même.
C'est possible, c'est même incontournable. On a envie de vivre quand on est heureux. Le contraire est moins vrai.
Pourquoi alors faire résonner les trompettes de Jéricho ?
Parce qu'il n'y a aucun changements de société qui ne se soient faits sans elles.
Pour que les femmes aient des droits il y a eu les suffragettes. Les féministes de première heure. Elles ont dérangé, elles ont risqué leur mariage, elles ont parfois délaissé leurs enfants, pour la cause. Grâce à toutes ces femmes la condition féminine s'est grandement améliorée.
Les syndicats existent parce que des hommes et des femmes se sont battus pour le droit des travailleurs.
Une cause doit être soutenue par des gens, femmes et hommes qui iront jusqu'au bout, autrement, rien ne changera.
Depuis quand parle-t-on de recyclage? Des années et pourtant, on ne fait que commencer à l'intégrer plus facilement dans nos vies.
S'il n'y avait pas de discours alarmistes il n'y aurait pas de changement.
L'homme est ainsi fait. Ce n'est que rendu au pont qu'il le traverse.
Mais encore faudrait-il pour cela que nous ayons le temps de le bâtir ce pont. Alors quand vous serez excédés par les discours de ces verts plus verts que nature ayez une bonne pensée pour eux. Ils sont les artisans de ces lois qui vous permettront de mieux respirer un air sans poison, de ces pistes cyclables qui verront les vélos de vos enfants rouler en toute sécurité, des lacs limpides qui nous rafraîchiront vos vieux jours.