Hier j'écoutais une émission du genre planète terre mais à un poste américain. Eh oui, une autre.
Le sujet? L'environnement qui part en petits morceaux.
Rien de nouveau. Le manque d'eau douce qui immanquablement se pointera le bout du nez, le pétrole qui s'épuise, l'ozone qui s'effiloche et les animaux qui voient leur territoire diminuer.
Je ne verrai pas, selon toutes probabilités, les cataclysmes de fin du monde arriver, non plus que mes enfants. Mais leurs enfants à eux? Et mes arrières-petits-enfants à naître?
Qu'est ce que cela me fait? À partir de quelle génération arrête-t-on d'avoir peur pour cette hypothétique progéniture? Selon toute évidence, je crois que nous limitons nos inquiétudes à ceux qui existent déjà. Les tous petits bébés ont ce genre de vision. Ils ne s'intéressent qu'à ce qu'ils voient, le reste, jouet qui disparaît derrière votre dos, peluche sous le lit, tout ça cesse de l'intéresser car, invisible à ses yeux.
Ce réflexe devrait être disparu avant la première année de vie du nourrisson.
Alors comment peut-0n expliquer notre indifférence?
1 commentaire:
Bien vrai, notre réalité se limite à notre vision et à l'occasion, à peine un peu plus loin.
Nous faisons partie de la nature, avec tous nos travers, nos actions. Nous ne détruisons rien, nous faisons notre marque, peut-être pour qu'on se souvienne de nous lorsque nous ne serons plus.
Accent Grave
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