jeudi 20 septembre 2007

Il faudrait

Il faudrait diviser le monde en deux. Les hommes et les femmes qui aiment travailler à l'extérieur et les hommes et les femmes qui adorent rester à la maison.
Ensuite il faudrait que les couples se créent en prenant un spécimen des deux cotés.
Quelle belle harmonie. Ajoutons à cela une rémunération adéquate du gouvernement pour avantager celui des deux qui demeure au foyer, un travail honnête et satisfaisant pour l'une des deux parties et un logement de qualité dans un environnement sain et nous aurions des familles heureuses.
Dois-je vous dire de quel coté je me situerais?
Je suis à la veille de mettre une petite annonce pour trouver un homme qui a besoin d'une bonne épouse travaillante, qui cuisine bien, qui adore le travail de maison, qui aime les enfants et qui sait rendre un foyer accueillant et heureux. Bien entendu les finances seront équitablement réparties et les décisions financières comme le budget ou les placements seront prises d'un commun accord et bénéfieront aux deux parties.
Utopie? Mes parents fonctionnaient comme ça et sont toujours ensemble et heureux.
Pourquoi je travaille? Pour avoir de l'argent pour me nourrir et me loger.
Si je voudrais rester à la maison? Anytime. Revenir en arrière quand j'y étais à materner mes enfants? À cuisiner, à mettre de belles tables, à leur faire des surprises, à respirer, à nettoyer et à soupirer de satisfaction devant des fenêtres reluisantes de propreté? Anytime. J'suis plate hein, mais c'est la vérité. La vie où les deux parents courent et n'ont jamais le temps de faire les choses comme ils le voudraient c'est pas une vie.
Imaginez quand on est un parent pour tout faire.
Je regarde ma maison sale, je me tâte le pouls qui s'épuise à battre et je pense à mes nerfs qui sont déjà pas mal minces après une journée de travail et qui devront vibrer en silence quand mes enfants arriveront et je me dis que c'est mal fait...
C'est honorable de gagner sa vie, mais je vais vous dire, le travail à la maison l'est tout autant.
Non, ceci n'est pas un appel d'offres.

samedi 15 septembre 2007

Journal

Dans quelques minutes je vais aller lire la presse en écoutant Le bigot et en espérant me trouver normale en consultant le dossier sur la sexualité des québécois.
L'automne est toujours un moment fort pour moi en ce concerne la sexualité.
Je baigne dedans.
Comment ne pas être troublée par toutes ces mouches qui à l'approche de l'hiver tentent désespérément de s'accoupler afin de nous laisser un tas de petits oeufs noirs collés un peu partout dans la maison attendant le moment idéal pour éclore dans nos antres de chaleur et de confort.
Elles ne font que ça. Vous n'avez pas remarqué? C'est fatigant....Je ne me suis jamais informé sur les moeurs sexuelles de la mouche noire mais juste à les voir aller je suis certaine qu'elles détrônent le lapin.
En plus elles n'ont aucune pudeur. Elles font ça partout, dans toutes les pièces de la maison et je suis prête à parier qu'elles ne sont pas fidèles.
C'est agaçant de regarder un tel organismes que vous considérez comme inférieur, faire ce que vous auriez envie de faire plus souvent.
Pour en revenir à la presse, j'entends M. Le Bigot nous rapporter sur les ondes l'âge auquel les gens font l'amour pour la première fois. Ben ben jeune. En fait aussi jeune que les humains l'ont toujours faient de tout temps avant que la religion catholique puritaine ( et toutes autres religions de même acabit se mêlant de ce qui se passe dans votre chambre à coucher ) décident que c'était mal.
Avant ces beaux principes la puberté était le signal attendu pour se jeter les uns sur les autres.
Ça faisait partie de la game.
Était-ce mal, était-ce mieux? Je ne sais pas. Ce dont je suis certaine c'est que c'était considéré comme étant naturel et personne ne s'en offusquait.

jeudi 13 septembre 2007

Parfois

Je regarde Einstein qui écrit sur son tableau, enfin, sa photo...Et j'essais de me le représenter en train de faire l'amour. C'est fou, j'y arrive pas. J'ai moins de misère avec mes parents. Mais lui...pas capable.
Faut dire que je ne peux pas m'imaginer non plus quelqu'un ou quelqu'une d'assez hardi(e) pour se risquer à le faire. Pouvait-il s'empêcher d'analyser? ..............................Faut que j'arrête de penser à ça, ça me fait un drôle de feeling... comme quand on mange des bonbons surettes.

mercredi 12 septembre 2007

Finalement

La réunion de parents a eu lieu, du bonbon. Comme je l'ai dit à prof masqué dans un commentaire sur mon précédent billet, j'ai eu affaire à une autre sorte de clientèle scolaire dans ma vie, donc, autre modèle de réunion de parents. Je vais dormir ce soir, je l'espère parce que là, je ne me sens plus. Fatiguée? Oui, le stress qui retombe c'est comme se tenir debout sans colonne. Sans cerveau également car comment expliquer autrement le fait que j'ai passé une minute à tenter de voir l'heure sur la calculatrice?

lundi 10 septembre 2007

Enfin...

Demain soir c'est la réunion de parents. Je peux donc raisonnablement espérer pouvoir dormir ensuite. Amen.

samedi 8 septembre 2007

C'est drôle, je réalise que les commentaires que j'éparpille icitélà ces temps-ci, bien que truffés de fautes ( je ne dors presque plus ) sont beaucoup plus intéressants que ce blog. Ce grand carré blanc solitaire sans écho me laisse hélas sans inspiration la plupart du temps.
Inspiration qui se pointe hors de la carcasse durcie de mes pensées dès qu'un sujet intéressant émerge d'un blog voisin, ou que la radio diffuse des propos qui m'intéressent. Je dois donc en conclure que parler toute seule ne me dit rien qui vaille. Toute seule je dépéris, dans la vie comme à l'écran. (D'ordinateur, soyons modeste) Je suis faite pour être la Ti Mousse d'un Ti Gus, le public idéal des vedettes, la grande femme d'un grand homme, le bras droit incomparable d'un grand gauche au cerveau perdu. Toute seule je m'étiole au bout de ma branche sans savoir où atterrir, me voyant faner à vitesse grand V d'outardes dans un ciel d'Abitibi.
J'aime les conversations à bâtons que l'on rompt dans un grand craquement de joie, les répliques plus vite que l'ombre de la marmotte et les obstinations qui hérissent le poil de mon bulbe rachidien.
Je suis à mon meilleur à deux. Manque de peau, je suis seule. Je ne suis donc pas la meilleure des deux et à défaut de ne pouvoir trop me comparer, il ne me reste qu'à me désoler.
J'aurais voulu que vous me connaissiez sous mon vrai jour, celui qui dispense la lueur indispensable à ma brillance. Ne vivant pas dans l'ombre de l'autre, je me contente de n'être que l'ombre de moi-même.
Hélas, ici comme ailleurs j'ai les bras qui retombe le long de mon corps à défaut d'embrasser le monde ou une de ses composantes. J'aimerais être en face de la vôtre pour vous dire pleinement ce que vous manquez.