mardi 6 janvier 2009

facebook

Avez-vous la chance de lire Stéphane Laporte parfois? Moi je le lis dans La Presse le dimanche. Il me fait toujours sourire et parfois bien rire. Réfléchir aussi et ça il le fait très bien.
Dimanche il était question de Facebook, ou plutôt, pourquoi il n'est pas sur Facebook.
Très pertinent comme billet, il m'a aussi donné envie d'aller voir de plus près ce qui se passe là.
Parce qu'il faut vous dire que je ne suis pas sur Facebook.
Étant seule la plupart du temps et combattant mes angoisses existentielles sans main secourable, j'ai pensé que si ma curiosité m'apportait une surprise agréable, je souscrirais moi aussi à ce phénomène bulldozer qu'est Facebook.
Trouver le site est un jeu d'enfant, taper mon nom, mon adresse email et ma date de fête. Voilà qui n'est pas trop incriminant jusque là. Ensuite, on me demande le nom de mon "lycée" ou d'une institution scolaire pour retracer des "amis". Je songe à la polyvalente d'Amos et je fais exactement le même constat que Stéphane Laporte; si je ne parle plus à personne c'est que je n'ai plus envie de parler à personne .... Hum...Endroits où l'on a travaillé? Si j'avais voulu garder contact je l'aurais fait non?
Et là j'ai souri. Rien à faire sur Facebook. Ceux à qui je veux parler sont déjà au courant. Moi aussi je me sers du téléphone et moi aussi je manque déjà assez de temps comme ça pour m'occuper de mes proches. Loin de moi l'idée cependant de trouver le concept inintéressant et ceux qui en profitent inoccupés. C'est que je dois être un peu sauvage dans le fond même si la surface semble très accorte!
Le malaise qui s'était emparé de moi à l'idée de devoir parler à d'anciens, très, très anciens amis s'est évanoui et j'ai décidé de m'arranger avec mes angoisses toute seule comme une grande fille.
Et wéla, Stéphane je te lève mon verre d'eau (sans dents) et vais de ce pas enflé me coucher sur une oreille (me suis toujours demandé comment c'était de dormir sur les deux en même temps).
Bonne nuit za vous zaussi.

8 commentaires:

Anonyme a dit…

Facebook peut etre tres intéressant pour ceux qui voyagent beaucoup et qui veulent garder contact avec leurs amis. Etant femme de militaire, Facebook m'aide à ne pas perdre contact avec mes amies de la Saskatchewan, de la Nouvelle-Ecosse et de l'Allemagne. Mais si ça fait 30 ans que vous restez à la même place, c'est vrai que Facebook est inutile...

bibconfidences a dit…

Voilà, vous avez dit le mot magique, "vouloir".
Et je suis tout à fait d'accord avec vous, ce peut être un outil très utile pour garder contact, mon fils, grand voyageur, l'utilise beaucoup.
J'ai réalisé pour ma part que ma solitude était voulue et que Facebook n'était pas magique. Il faut avoir la volonté de s'entourer et d'échanger de façon virtuel, ce que je désire pas.

bibconfidences a dit…

En fait, le blog avec ses limites me convient bien, quoique parfois, j'aimerais bien discuter autour d'une table car même sur un blog certains échanges sont passionnants et gagneraient à être vécus en direct!

Zoreilles a dit…

Je n'ai rien contre Facebook non plus, ça peut avoir ses utilités, ses commodités, ses splendeurs, je n'en doute pas une seconde.

Mais je n'y suis pas, et c'est voulu, parce que s'il fallait que je retrouve d'anciens petits amis du primaire ou d'ex-collègues de travail, je ferais un burn out social. Je trouve déjà que je néglige mon monde, ceux dont j'ai toutes les coordonnées!

Et puis, déjà, le blogue, c'est passionnant, on y consacre plus de temps qu'on le devrait, enfin, je parle pour moi là...

TitePoère a dit…

Facebook peut faire mal parfois..

Retrouver les gens qui vous ont fait souffrir par le passé n'est pas toujours une expérience agréable, sauf si l'on a envie de changer les choses et d'apprendre à aimer ce que l'on est devenu..

Tranche de vie ;)

Anonyme a dit…

Faisant partie des paranos qui voient en Facebook un outil de plus pour catégoriser les gens, en leur collant une étiquette, en plus de donner des renseignements personnels qu'il est impossible d'effacer par la suite, inutile de dire que je n'y serai jamais. Ni sur MSN d'ailleurs. Et je n'aime pas non plus avoir dû m'inscrire à Blogger.

Mais bon, j'aime lire ce que les autres écrivent...

bibconfidences a dit…

Tant que ça ne devient pas une dépendance, j'imagine qu'il faut se faire à l'idée que plusieurs personnes utilisent maintenant ces nouveaux moyens de communications, mes enfants par exemple....

Trent a dit…

Awesome bblog you have here