Fiou, ouf, wow. Je me suis relue, depuis le tout début. 2007 le début. Ça fait un bail hein.
J'ai eu un commutateur, encore mieux qu'un muse ça. Un détonateur, une impulsion. Merci à lui.
Et là, je me suis relue.
Relue? Revue, redécouverte, souvenue, émue. J'ai ri, j'ai vérifié par deux fois si un poème était bien de moi ou si je l'avais pris sur internet tant il me semblait impossible de l'avoir écrit. Il semble bien que oui.
Je me suis plu. Où étais-je? Dans un donjon je crois. Mais je n'avais pas les cheveux assez longs pour en descendre.
En fait, j'en suis tombée. Je me suis fait mal, mais de ça, on se relève. Quand la blessure est mineure faut croire.
Tu sais, c'est la sorte de blessure qui semble vouloir t'arracher les entrailles mais quand tu y regardes de plus près, y a pas vraiment de traces. Ou alors tu crois qu'il y en a parce que t'ose pas regarder.
Ce soir j'ai ouvert mon blogue comme on enlève un pansement. Un vieux pansement sale. Et ben, en d'sous, une belle peau! toute propre, toute rose et lisse. Finalement, ça n'a pas si mal que ça. J'pense que j'avais juste peur d'avoir perdu toute substance.
Mais en relisant sous le pansement, je me suis rappelé qui j'étais. Et on dira après ça que tenir un blogue c'est superficiel. Pffff.... Mon blogue c'était moi endormie. Dans le coma. Et là, je me réveille.
Okay, c'est rouillé, c'est pas ce que c'était, mais le moteur roule encore.
Je vais relire Barrico et me coucher en me disant que les mots, c'est donc beaux.
Et là, j'ai pas besoin du blogue muse pour m'inspirer. Je m'ai.
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