Je vais faire une Louise Cousineau de moi ce matin en revenant sur l'émission de tout le monde en parle d'hier soir.
Non pas pour en critiquer ou en louanger le contenu cependant mais plutôt pour souligner le fait que trois des invités d'hier soir avaient en commun une auréole de bonté qui m'a atteinte à travers les ondes.
Zachary Richard, Matthieu Ricard et Jean-Claude Dubois ( Jean-Paul? ) ce dernier m'étant inconnu jusqu'à ce moment.
Ces hommes portent en eux le gène qui pourrait sauver l'humanité ; la bonté qui aiguise la conscience que nous sommes un tout.
J'ai aimé lorsque Zachary Richard a insisté sur son questionnement face à la religion; comment Dieu qui est supposé aimer ceux qui l'honorent, ceux qui croient en lui, a-t-il pu laisser la nature détruire la nouvelle Orléans, état constitué d'une majorité de gens croyants.
J'ai eu moi aussi ce questionnement très jeune, ce qui a fait beaucoup de peine à ma grand-mère qui était une inconditionnelle croyante. Je ne pouvais croire qu'un être, aussi suprême soit-i,l puisse ordonner ou à tout le moins autoriser la mort d'enfants ou de gens innocents. J'ai donc compris que Dieu ne décidait rien mais pouvait aider certaines personnes à affronter les épreuves de la vie et que si nous devions le prier, nous ne pouvions nous attendre qu'à une seule chose, que l'acceptation de nos souffrances soit plus facile.
Depuis, en vieillissant, en écoutant des gens comme ces trois hommes, j'en suis venue à me forger une certaine conviction. Le divin existe, oui, en fait je crois que nous le portons tous en nous.
Le divin, c'est le meilleur de l'homme. C'est la manifestion d'une bonté, d'une empathie, d'une compréhension qui, lorsqu'exprimée sous forme d'action, d'écoute ou de soutien nous confine à ce que l'homme peut atteindre de plus sacré en ce qui a trait à l'humanité.
Le respect de la vie, la volonté d'aider ceux qui souffre, voilà ce qui devrait être le but de toute religion. Si chacun porte en soi son église, son lieu de méditation, son passage dans cette vie ne devrait-il pas être empreint d'une certaine élévation de l'esprit? Ne devrait-on pas tendre à ce meilleur qui exprimé à échelle interplanétaire permettrait de soulever des montagnes?
Il me semble que oui. Le boudhisme me semble en accord avec ces principes. Je ne me ferai pas moine mais je continuerai de tendre à atteindre ce que je considère comme étant le meilleur de moi-même. Être plus altruiste, penser plus aux autres, méditer, me dégager de ce qui n'est pas vraiment un problème. J'essais....chose certaine, j'avance.
2 commentaires:
Je n'ai pas vu l'émission dont tu parles, mais je suis entièrement d'accord avec toi.
J'ai eu une longue conversation avec Dieu dans ma jeunesse, sans avoir de réponses, mais plutôt de rencontrer des barrières (un prêtre refusant de répondre à mes questions entre autres). J'ai compris qu'il y a une différence entre le divin, la spiritualité quoi et l'ÉGLISE. Je ne crois plus en la seconde. Je me suis tournée vers la spiritualité qui me permet d'avancer et de changer en tant qu'être humain... même si mon éducation a fait en sorte que cette spiritualité est teintée de catholicisme... l'important c'est de croire en quelque chose je crois, question de donner un sens à ce qu'on vit. Non?
l'altruisme a sa place mais la nature de l'Homme (lire la femme aussi) est foncièrement égoiste. L'instinct de survie de l'Homme fait que s'il peut s'approprier une ressource pour assurer son bien-être, il va le faire. L'altruisme est aller contre nature on peut le faire un peu en faisant un effort mais cela devient mauditement plus difficile lorsque les sacrifices sont plus grands
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