Comme elle écrit toujours des billets intéressants je me permet souvent de répondre par un commentaire qui tente de traduire ma réaction en quelques mots. Après tout je ne suis pas chez " moi " et il n'est pas poli de prendre trop d'espace chez les autres parait-il.
Toujours est-il qu'on y parlait, entre autres choses, de quétaineries.
J'ai déjà parlé de ce sujet, encore suite à un blog, celui de l'homme en kilt, sur les quétaineries des uns qui ne sont pas toujours les quétaineries des autres.
Ça m'a donné envie de partager avec quelqu'un quelques unes des choses que j'aime et qui sont pourtant considérées comme étant quétaines.
Je ne sais toujours pas comment on fait pour juger de ce qui est quétaine ou pas, tellement la chose qui est somme toute, une question de goût, me semble une affaire personnelle comme tout ce qui touche l'objectivé.
Je me demande si parfois étant peu à l'aise avec nos choix ou nos préférences on se dépêche d'affirmer avant d'être jugé comme tel, que nous sommes quétaines d'aimer telle ou telle chose ou encore tel ou tel artiste. Que le dictionnaire me donne une définition, ou même plusieurs de la quétainerie, ne m'influence pas plus que lorsque je lis la définition de la beauté dans le petit Robert.
À ce compte, ma grand-mère qui était pourtant la plus belle femme du monde à mes yeux ne valait rien comme belle de jour, à part pour Dove peut-être...
Donc, j'adore les petites lumières en guirlande que l'on retrouve dans les campings. Lorsque j'étais petite, mes parents ainsi que les propriétaires des chalets voisins (eux-mêmes parents de mes amis de chalet ) avaient accroché tout le long du sentier qui reliait nos chalets des mètres et des mètres de ces petites lumières de plastique multicolores. Il me suffit aujourd'hui d'en revoir une pour ressentir à nouveau un enchantement et un plaisir presque physique à la pensée de ces jours heureux où je vivais un bonheur sans mélange.
J'adore aussi les casques de bain à fleurs. Je trouve ça joyeux et coloré et signe d'une imagination enthousiaste que possède peu de gens.
J'adore les nains de jardins parce qu'une vieille légende dit qu'ils sont les gardiens du foyer et qu'ils veillent sur le bonheur des familles.
Je ne vous nommerai pas tous les chanteurs dont on se plait à dire qu'ils sont quétaines et que j'aime.
Pourquoi s'excuser d'aimer Elvis?
Jamais au grand jamais on ne montre de frigo avec des penses-bêtes ou des aimants décoratifs dans les revues de déco et pourtant je ne connais pas une famille qui n'en ai au moins une. Aucun lien avec la quétainerie me direz-vous ? Pas si sûre...
7 commentaires:
insère tu une touche personnelle lorsque tu fait des contrats de décoration intérieure :-)......... des lumières en plastique multicolores autour du réfrigérateur
Les quétaineries? Elles recèlent de vraies richesses! Le concept est flou, heureusement d'ailleurs, ça nous permet d'innover régulièrement en matière de quétaineries!
Petite anecdote : Dans les partys d'amis, autour du feu, dans les rencontres familiales, j'ai fait ça souvent quand l'ambiance tombait au neutre : « Heille, on fait tu un concours de la chanson la plus quétaine? » et curieusement, j'étais toujours capable de les « pogner au vol », ces chansons ne comportent en général que 3 ou 4 accords de guitare!
Et puis, les gens se surpassent littéralement, nous sortant des boules à mites de véritables perles que... c'est drôle... tout le monde entonne avec coeur et énergie!
Quelques exemples? « Et j'ai crié, crié...é Aline, pour qu'elle revienne et j'ai pleuré, pleuré... é oh j'avais tant de peine » (Daniel Guérard) et « Na, na, na, na, perdu dans Montréal, na, na, na, na, il oublie ses montagnes » (Eric Charden) et encore, « Tant qu'il me restera kekchoze dans le frigidaire, je prendrai le métro, je fermerai ma gueule pis je laisserai faire » (Tex Lecor)...
On se couche ben ben tard quand on assume nos quétaineries...
Notre côté kétaine, surtout en musique, nous permet de nous défouler, de nous lâcher lousse, de nous laisser aller, je trouve. Lâcher les conventions, pour un moment, et déconner...
Pour rien au monde je ne me départirais de mon côté kétaine. Pour rien au monde je ne voudrais devenir complètement sérieuse! :-)
Les gens qui n'aiment rien de kétaines, en général je les trouve ennuyants. On aurait pu les découper dans une revue, prendre leur vie dans un roman réaliste... Ils ne me semblent pas réels, ils ne me semblent pas avoir quelque chose d'intéressant à raconter. Et pour moi, être intéressant, c'est pouvoir étonner, surprendre, épater.
Je suis kétaine, j'assume, et je préfère m'entourer de gens kétaines qui s'assument. Car quoi de plus plaisant que de pouvoir hurler à tue-tête Aline, les succès de Joe Dassin ou encore des Classels? Moi, je suis kétaine car ces moments où je sors mes kétaineries des boules à mites sont toujours de beaux moments forts que je chéris.
Je pense exactement comme toi, La marâtre!!
Moi je pense que c'est important de bien paraitre en public. C'est pourquoi je considère que nos côtés kétaines devraient être refoulés au plus profond de nous pour que la société devienne un endroit lisse et sans trop d'irrégularités.
Tuons le kétaine en nous.
Voyou, je suis contre la peine de mort.
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