vendredi 25 janvier 2008

À part la détresse des gens, leurs souffrances et l'injustice de ce monde, toutes ces choses qui nous peinent tous, il y en a une qui curieusement et immanquablement me fait pleurer chaque fois que je m'y plonge.
C'est le passé, ce qui fût et qui n'est plus. Je n'arrive plus à plonger dans mes souvenirs sans que les larmes me montent aux yeux, sans qu'elles ne coulent une à une sur ces fragments de vie passée. Je ne sais pas pourquoi...Mon présent est fort vivable et bien rempli. Je ne suis pas si vieille que ça. Alors pourquoi?
Vous rappelez-vous de ce merveilleux film "Heaven can wait" avec Julie Christie et Warren Betty ? À la fin le personnage principal, Betty, a tout oublié de ce qu'il avait vécu, c'était fini, passé. Seul son entraîneur et la femme qui l'aimait se rappelait. Ce qui fût n'était plus. Vous dire combien j'ai pleuré en sortant de ce film qui était pourtant plus une comédie qu'un drame...Même chose avec Edward Scissorhands avec Johnny Deep. À la fin il est là, oublié dans sa montagne pendant que son amoureuse maintenant vieille se souvient de lui...Le passé encore et toujours.
Parfois je me dis : Cibole, arrête de brailler...c'est pas triste, c'est juste passé.
Mais non, ça coule de plus belle et c'est comme ça chaque fois que je lis, entends ou pense quelque chose qui est passé.
Ce matin en lisant Raphaëlle Germain et ses vieilles photos....C'est d'ailleurs pour ça que je me laisse aller à vous parler de moi.
En fait je fais ce que je trouve parfois impudique, parler de soi et de qui on est sur un blog.
Ben coudon, une fois n'est pas coutume.
Ne me dites surtout pas qu'il faut vivre dans le présent ou tout autre bon conseil du genre. Ce n'est pas une tare, c'est juste une particularité qui m'appartient en propre.
Par contre, si vous savez pourquoi, j'accepte le commentaire.
Si ça vous agace ne venez pas écouter avec moi la revue de fin d'année quand il est question des disparus. Sanglots garantis dans l'heure qui suit. Quand à regarder les photos de mes enfants alors qu'ils étaient petits...

7 commentaires:

Le Gentil Astineux a dit…

Bib,
Je dois moi aussi vous faire une confidence car je fais mien votre citation : "C'est le passé, ce qui fût et qui n'est plus"

Moi aussi je suis à la recherche du passé, de mes ancêtres qui ne sont plus. Des photos sur métal de mes ancêtres, peut-être un arrière-arrière grand-père ( 1847 )ou son épouse, photos qu'on jette parce que personne sait qui est ce personnage sur l'image.

Zoreilles a dit…

Si je savais pourquoi... Ma mère a écrit un jour ce texte que je connais par coeur, il me revient souvent à l'esprit et je te le cite comme je me le répète à moi-même de temps en temps, peut-être y trouverons-nous un élément de réponse :

« D'où vient que l'on éprouve toujours bonheur nouveau à exprimer des souhaits déjà anciens? Oh, c'est que l'amour et la reconnaissance sont des sentiments qui ne vieillissent pas mais qui, au contraire, prennent plus d'intensité et de chaleur à mesure que le temps fuit... »

Anonyme a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Anonyme a dit…

Bibco, j'ai supprimé le commentaire, car il était trop personnel, et n'ajoutait rien de pertinent. Toutes mes excuses !

bibconfidences a dit…

Lise, comment avez-vous fait pour supprimer un commentaire sur mon blog???

Anonyme a dit…

Bibco, je suis désolée. C'est mon propre commentaire que j'ai supprimé. Il suffit d'attendre que la petite poubelle apparaisse, et de cliquer dessus pour enlever le commentaire, à condition d'en être l'auteur.

bibconfidences a dit…

Ah!!! C'est merveilleux ça, je vais pouvoir effacer des commentaires lorsque je fais des fôtes :-)
Mais j'avais déjà lu ton commentaire Lise, je suis bien heureuse de l'avoir fait avant que tu ne l'effaces, il était très pertinent.