Et bien voilà, j'aurai manqué Providence la semaine passée et Sophie Paquin pour rien cette semaine. Quelle drabe surprise que le résultat de ce vote. Personnellement, c'était difficile de m'intéresser à des enjeux aussi "à la carte". J'aurais aimé avoir droit à la recette au complet même si j'avais dû pour cela développer un goût pour de nouveaux ingrédients...Régime oblige.
La population était tiède à l'annonce de la nouvelle de cette élection et il semblerait qu'elle le soit restée pendant la campagne également. Partout le même commentaire : "J'ai été plus fidèle à la campagne américaine". Vous avez entendu ça vous aussi? Ça ne m'a pas surprise, mon idée était déjà faite quant aux sentiments inspirés par les élections version américaine et les nôtres... Ce qui fût confirmé abondamment par les réactions en masse des élèves et des profs qui réagissent comme des puces excitées lorsqu'ils me voient arborer sur ma poitrine fière, pardon, arborer fièrement sur ma poitrine mes macarons de Barak Obama. Macarons gracieusement rapportés de New York par un fils aimant à sa mère. On peut lire sur l'un d'eux le célèbre Yes we can, autour d'un portrait très imposant du président sortant et sur l'autre on voit JFK en silhouette ombragée derrière Obama. J'suis pas certaine que j'aurais droit aux mêmes réactions avec un macaron à l'image des bons bergers québécois.
Si j'habitais encore en Abitibi les choses seraient différentes. J'aurais voté pour François Gendron et espéré que mes voisins votent pour Alexis Wawanoloath mais bon...ils ont choisi Pierre Corbeil, une sorte de clône de Jean Charrest. Dommage, là aussi ça aurait pu faire une différence.
P-S, rassurez-vous, je porte un macaron à la fois.
2 commentaires:
Dan ton Abitibi, ma chère, tu aurais eu de la difficulté à obtenir des résultats sur les grands réseaux nationaux d'information au soir des élections. J'ai pété une méchante coche à ce sujet-là, je commence seulement à me déchoquer de la couverture médiatique inexistante de notre région par Radio-Canada, TVA, etc. Faisons-nous toujours partie du Québec?
Heureusement, Gendron est indélogeable en Abitibi-Ouest mais en Abitibi-Est et dans Rouyn-Noranda/Témiscamingue, nous n'avons pas su résister à la vague rouge.
Hi nice reading your post
Enregistrer un commentaire