Il faudrait diviser le monde en deux. Les hommes et les femmes qui aiment travailler à l'extérieur et les hommes et les femmes qui adorent rester à la maison.
Ensuite il faudrait que les couples se créent en prenant un spécimen des deux cotés.
Quelle belle harmonie. Ajoutons à cela une rémunération adéquate du gouvernement pour avantager celui des deux qui demeure au foyer, un travail honnête et satisfaisant pour l'une des deux parties et un logement de qualité dans un environnement sain et nous aurions des familles heureuses.
Dois-je vous dire de quel coté je me situerais?
Je suis à la veille de mettre une petite annonce pour trouver un homme qui a besoin d'une bonne épouse travaillante, qui cuisine bien, qui adore le travail de maison, qui aime les enfants et qui sait rendre un foyer accueillant et heureux. Bien entendu les finances seront équitablement réparties et les décisions financières comme le budget ou les placements seront prises d'un commun accord et bénéfieront aux deux parties.
Utopie? Mes parents fonctionnaient comme ça et sont toujours ensemble et heureux.
Pourquoi je travaille? Pour avoir de l'argent pour me nourrir et me loger.
Si je voudrais rester à la maison? Anytime. Revenir en arrière quand j'y étais à materner mes enfants? À cuisiner, à mettre de belles tables, à leur faire des surprises, à respirer, à nettoyer et à soupirer de satisfaction devant des fenêtres reluisantes de propreté? Anytime. J'suis plate hein, mais c'est la vérité. La vie où les deux parents courent et n'ont jamais le temps de faire les choses comme ils le voudraient c'est pas une vie.
Imaginez quand on est un parent pour tout faire.
Je regarde ma maison sale, je me tâte le pouls qui s'épuise à battre et je pense à mes nerfs qui sont déjà pas mal minces après une journée de travail et qui devront vibrer en silence quand mes enfants arriveront et je me dis que c'est mal fait...
C'est honorable de gagner sa vie, mais je vais vous dire, le travail à la maison l'est tout autant.
Non, ceci n'est pas un appel d'offres.
16 commentaires:
Bobco: si madame Masquée trouve un jour un travail qui a de l'allure, je reste à la maison et m'occupe de tout. On est bien chez nous quand on sait s'occuper!
Bobco c'est un brin masculin non?
Pour l'occupation, la mienne est si longue que je n'en viendrais jamais à bout...
la mienne de liste voulais-je dire.
Attention à ton français Bibco!
"Si je voudrais rester à la maison?"
C'est pas beau ça! Je t'aime bien tout de même... Et excuse moi d'être hors-propos avec ce commentaire.
Le seul problème que j'ai a resté à la maison c'est que le travail hors de la maison sert aussi de socialisation et permet de rencontrer des gens (aimable et pas trop aimable) et d'échanger avec d'autres avec eux. Dans mon emploi précédent mon horaire de travail me donnait 9 jours de congé consécutifs après chauqe 3 1/2 de travail et honnêttement à la fin du congé j'allais au Tim Horton juste pour voir du monde parce que j'étais un peu tanné d'être seul chez nous à ne parler qu'à la télévision
Je pense un peu comme y-man. Mon chum travaille toute la journée et cet été, j'ai trouvé le temps long. C'est ben beau s'occuper, mais ça a ses limites, j'ai besoin de monde autour de moi. Si je ne travaillais pas, je ferais du bénévolat. J'ai besoin de jaser... une vrâ médame! lol
Cher voyou, je t'aime bien aussi. Ma phrase est tout � fait correcte. Je te dispenserai d'une longue le�on fastidieuse comme celles que l'on nous sert � l'universit� mais sache cependant que l'emploi du si dans cette phrase interrogative remplace le "est-ce que?" Est-ce que je voudrais rester � la maison? C'est une histoire du si employ� � la forme interrogative permettant le conditionnel blablabla... Les phrases interrogatives plac�es avant et apr�s celles-ci dans mon texte permettaient pourtant de comprendre la forme de cette question. Cela t'aura probablement �chapp�.
Je dois être une solitaire :-)
Pourquoi est-ce que certains caractères comme les accents ne s'impriment-ils pas correctement???
Je pense que les deux (maison ou travail) sont effectivement honorables. C'est le jumelage des deux qui est tout un casse-tête...
Le monde dont vous rêvez appartiendra malheureusement toujours au domaine du rêve. Cependant, sans inclure la société et surtout pas le gouvernement, rien n'empêche un couple de fonctionner à la manière de vos grands parents.
Il existe encore des familles de cinq ou six enfants dont un seul des patents travaille (toujours l'homme). J'en ai justement rencontré un hier soir. C'était beau de voir ces enfants si bien élevés (pas le choix!) qui attendaient tour à tour leur cornet de crème glacée lors de la sortie du vendredi soir! Famille heureuse, rien qu'à voir on voyait bien.
Il y aurait tellement à dire sur le sujet. Mais souvenons-nous que même sans enfant, bien des gens ne lavent pas leurs vitres, ne nettoient pas la maison et ne savent pas cuisiner.
Partager les argents me semble une chose essentielle dans un couple mais ce sujet écorchera bien des oreilles.
Vous voulez un homme qui appréciera une femme aimante, dévouée et chaleureuse? Facile à trouver.
Il devra aussi aimer des enfants qui ne sont pas les siens? accepter que sa douce reste à la maison même si les enfants ne sont plus de jeunes enfants? accepter de réduire son rythme de vie because la famille reconstituée? Oups, la recherche se complique (rire).
Enfin, je crois qu'il faudrait des marieurs et des marieuses. Les sages pourraient ainsi décider ou plutôt ordoner les unions selon certains critères. Là ça pourrait fonctionner, à peu de choses près.
Mais n'impliquez pas le gouvernement là-dedans s.v.p. Donnez le désert au gouvernement et une semaine plus tard il manquera de sable!
Accent Grave
Nenon, je ne recherche pas un candidat ( ça me fait sourire, il est trop tard pour moi pour toutes les bonnes raisons que vous énumérez). Je constate juste que le modèle familial où un des deux parents auraient la possibilité de demeurer à la maison en toute équité et surtout en toute bonne volonté, serait un modèle tellement plus facile à vivre considérant toutes les contraintes que la vie d'aujourd'hui nous impose. Pour le gouvernement, en vieille abitibienne que je suis, je dois avoir dans ma tête un restant de discours de Réal Caouette créditiste, qui préconisait il y a bien 40 ans un salaire pour la femme à la maison...Je dis bien la femme car il y a 40 ans, le contraire eût été impossible à imaginer.
Marieuse? Un métier qui me conviendrait bien ...Je pourrais travailler à la maison!
P-S, Je parlais de mes parents, 65 ans, presque toutes leurs dents :-)
C'est vrai, Bibco, que ton propos, que j'ai trouvé savoureux, on ne l'entend pas très souvent. Peut-être qu'on ne s'autorise plus ce type de choix dans la vie?
On entend toujours qu'il faut deux salaires pour vivre. Dans le cas des familles monoparentales, la question ne se pose même pas, c'est ce que je trouve triste pour ces femmes, parce que ce sont en grande majorité des femmes.
La jeune génération qui nous a vus « perdre sa vie à la gagner » a d'autres façons de voir et c'est tant mieux. Ils consomment beaucoup moins et sont ainsi plus libres de leurs choix. Enfin, c'est ce que je constate autour de moi.
Tu parles de Réal Caouette? Tu crois que les gens se souviennent encore de lui? C'était tout un phénomène! Là où j'habite, au lac Dufault, il avait son chalet, c'était son hâvre de paix mais il y avait toujours plein de monde! Sa femme est décédée depuis peu mais on appelle encore l'endroit « le chalet à Réal Caouette » et la rue qui y mène porte son nom.
Les gens dans la jeune trentaine aimeraient sûrement revoir des interviews avec des vieux de la vieille comme Camille Samson et Réal Caouette, et bien d'autres...entendre leur son de cloche serait très intéressant j'en suis certaine.
Hors sujet,
N'ayant pas votre adresse courriel je passe par votre blogue:
Vous vous étiez montrée intéressée par le club de lecture local. Si la chose vous intéresse toujours, faites-moi signe.
Accent Grave (dauphina@aei.ca)
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