Pour faire suite à mon commentaire d'hier j'aimerais ajouter que les enfants comme dit Zoreilles n'ont pas changé tant que ça...Il ne faudrait pas non plus oublier dans cet étalage de "cas violents" qui submergent nos écoles toutes ces classes spéciales qu'on insémine dans nos écoles. Les élèves de ces classes sont en grande partie responsables du climat de violence dans mon école. Les élèves TC qu'on laisse dans nos classes régulières causent beaucoup de violence.
Ils sont identifiés, ils sont là. Pourquoi ne dit-0n pas les vraies affaires?
Je regrette mais tant qu'on va mélanger les cas lourds avec les élèves au régulier ça va brasser dans les écoles.
Moi j'ai pas la vocation pour leur enseigner. Mais je subis les effets de leur présence.
Les cris, les coups, les insultes.
Vive l'intégration.
Et après on s'étonne que les parents envoient leurs enfants au privé.
J'en ai pas de solution, mais franchement, faudrait pas s'imaginer que tous les enfants sont plus violents qu'avant....
Tous les moyens dont on parle on les utilise déjà. Nos élèves nous disent vous, on a des beaux documents : vers le Pacifique, on a une éducatrice dans notre école, on a une psychologue à demeure. On a tous ces moyens et on est au courant merci.
Et puis? Rien, ça ne fait rien. Hier encore un élève TC a donné un coup de poing en pleine face à un élève qui tentait d'appliquer la méthode vers le Pacifique, "discuter".
Ça aurait pu finir en queue de poisson, rencontre avec l'éducatrice, pancarte à remplir, dessin d'excuse à faire, et hop! on retourne en classe avec une tite feuille de route qui finira dans le fond du sac toute chiffonnée. Mais cette fois y a eu un os. La maman de la petite victime s'est pointée à l'école. Résultat? L'élève agresseur a été suspendu et campe devant le bureau de l'édu. pendant trois jours.
Il mobilise la prof qui doit y voir pendant ses temps libres, il mobilise l'édu. mais il est retiré du groupe.
Il ricane en regardant les élèves passer.
3 commentaires:
Je vois un peu la chose différemment peut-être puisque je suis une TES et que je crois beaucoup en l'intégration des cas difficiles.
Y'a beaucoup de TC qui mène la vie dure aux enseignants mais bizarrement ce n'est pas eux que je vois dans mon bureau le plus souvent. Je vois davantage les filles. Elles détruisent les autres en inventant des rumeurs sur elles. Elles font aussi de la cyberintimidation etc... C,est pas le même genre de violence mais ça en est pareil.
Bref, je comprends vraiment ce que tu vis et je comprends tes frusrations et malheureusement, ya pas de solutions miracles.
Je pense que la meilleure solution serait plus d effectifs, profs et TES... Mais je gage que les sous vont passer en papier.
Alléluia!
Effectivement, l'intégration en classe de cas de comportements ne sert pas les élèves réguliers.
Disons-le!
Parce qu'on s'écoeure un moment donné de ces discours "langue de bois" que nous servent nos supers fonctionnaires du Mels.
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