jeudi 19 juillet 2012

Évaluation et Notation

Yves Nadon fait une différence très claire entre l'évaluation et la notation. Dans notre école, comme dans plusieurs autres, la pression des parents, le programme trop lourd et trop chargé, nous incite, à tort, à évaluer régulièrement nos élèves. Nous prenons en général un temps fou à évaluer, alors que bien souvent, nous avons à peine eu le temps de voir la matière. Ces périodes d'évaluation sont décourageantes et ne servent en rien l'élève. Nous évaluons en vue d'une notation, nous notons, alors que nous devrions évaluer en vue de dresser un portrait de notre élève afin de savoir ce que nous devons lui apporter comme aide. L'évaluation doit générer des recherches indispensables à l'amélioration de notre enseignement et de l'apprentissage de nos élèves.
Je songe à toutes ces journées où j'ai pesté contre ces examens qui m'empêchaient de me concentrer sur des activités significatives qui auraient fait avancer mes élèves dans leur lecture ou l'acquisition de l'écriture.
Il faut se sortir de ce carcan qui nous empêche de réaliser pleinement notre tâche de pédagogue. Évaluons pour les bonnes raisons et non pour offrir des notes qui parfois ne reflètent qu'une petite partie des apprentissages de nos élèves.
Cette année, je vais parler de cela aux parents dès notre première rencontre. J'ai des attentes élevées concernant la réussite de leur enfant et j'entends bien y arriver.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Je sais de quoi tu parles.

Cette année, j'étais en 4e année, donc fin de cycle. En termes clairs, je me suis 'tapé' les examens du Ministère.

J'ai enseigné de septembre à avril. Mai fut la préparation à ces examens, juin à faire ces examens.

2 mois d'enseignement de perdus, il faut donc condenser le programme en 8 mois au lieu de 10, sans compter toutes les activités en dehors du cursus, mais qui sont importantes : théâtre, musée, etc.

J'aurais aimé ne pas sentir toute cette pression et vraiment pouvoir enseigner...

marâtre

bibconfidences a dit…

J'ose croire qu'on peut faire autrement.