samedi 7 août 2010

bibcontexte

Contexte: Sortie du bain ben chaud pour écrire un billet qui me faisait les lèvres pendantes tellement il était lourd, je vous écris vêtue de mon t-short rose trop long ( assoiffé de sexe va lire ailleurs tu ne sauras pas si j'ai des petites culottes en dessous), découragée d'avoir vu Ben Stiller dans un film un peu plate, Greenberg, amaigri et ressemblant à la faucheuse de la mort au chômage.
Seule dans mon Homesense, je me suis ouvert un rosé, mis une toune sur repeat : Nanette Workman et Fiori, les ballons blancs, (leur ton lancinant et looss me va très bien) et je vous écris.
Je réfléchissais aux blogs en fait pendant que ma mousse de bain s'amenuisait. Je dis mousse mais j'ai mis du shampoing dedans parce que j'avais oublié de prendre la mousse et que je déteste sortir du bain pendant la trempette. Donc, je songe aux blogs de mères. Et là, propreté oblige, une pensée pure s'immisce dans ma tête.
Pourquoi tant de blogs de mère? Parce que les mères d'aujourd'hui sont de la génération qui ont besoin de parler d'elles.
L'erreur est de croire qu'on est là pour parler de nos enfants. Les enfants sont le prétexte pour parler de soi.
C'est tellement clair maintenant.
Tout est axé sur son nombril socialement parlant, c'est donc normal.
Non mais, si on parle de mère à fond, le genre de mère qui est un symbole national, genre Mère Thérèsa voyez-vous; ben, je ne l'imagine pas du tout bloguer.
Je suis certaine que jamais le Cardinal Léger n'a connu les humeurs personnelles de Thérèsa.
Ma mère non plus je ne la vois pas bloguer, et pourtant, quelle mère elle fait...Que ça en fait, encore, après 48 ans de maternage elle ne blog toujours pas.
Les enfants sont un sujet de prédilection idéal pour l'écriture, parlez-en à Erma Bombeck.
Erma est écrivain. Sûrement mère, mais écrivain pour le commun des mortels.
Il y a des exceptions, mais la plupart des blogs de mères sont comme les chansons de Linda Lemay. Pareil, même menu tous les jours.
Les miens sont pas plus chics mais j'essaye de varier.
Pis après tout, qu'est ce que j'y connais....je ne suis pas une mère blogueuse, je suis juste une fille qui a un ordi pis qui aime ça taper.
Ceci dit j'en ai pas contre personne sauf ce grand courant qui emporte même ceux qui n'aime pas l'eau.
Faudrait juste pas charrier n'importe quoi dans le torrent.

1 commentaire:

Zoreilles a dit…

Je réfléchis souvent et depuis longtemps à l'univers des blogues, un réseau social qui m'influence énormément.

Les blogues de mères, tu dis? Pas rien que ça, les blogues qui sont trop perso, qui se regardent le nombril, qui deviennent le journal intime version grand public, les gérants d'estrade qui voudraient être recrutés par un journal, qui raccolent le client d'une façon éhontée, ça m'énerve, et en même temps, j'ai peur de leur ressembler trop souvent, alors, j'analyse moins qu'avant et je suis à la merci de mes envies et de mes désirs, là comme ailleurs. J'ai réalisé ce qui suit :

Dans ma liste de blogues-amis, mon réseau officiel, il y a mes fidélités, que des « personnalités » qui me plaisent, certaines à 100 %, d'autres à 75 %, mais jamais moins. Sinon, ils n'y sont plus.

Je n'imagine pas non plus ma mère bloguer, tu m'as tellement fait rire! Pourtant, elle est une formidable lectrice, s'intéresse au monde et à l'actualité, se positionne sans gêne sur tous les sujets, a des opinions qu'elle s'empresse de partager qu'on le veuille ou non (!) et une conscience sociale hors du commun.

Erma Bombeck est décédée il y a quelques années, tu le savais? C'était une blogueuse avant l'avènement des blogues, tu ne trouves pas?