lundi 2 juin 2008

The Savages*lien*

Autre film. Je suis chanceuse, deux films de qualité deux soirs de suite. J'ai touché le pactole!
Celui-ci est d'un réalisme assez dur. La vieillesse y est montrée sans complaisance. Ça m'a fait penser qu'un jour j'ai été jeune. C'était il n'y a pas si longtemps. Puis sont venus les enfants, le stress, les séparations, les soucis et je me réveille vieille.
Je suis passée sans avertissement, de l'espoir à la fatalité. En ce moment, je survis sans plus d'espoir, en attendant que ça passe et que finalement, je cesse de respirer.
C'est comme si les rêves étaient passés go sans réclamer vie.
Je joue mon tour et je reviens sans cesse deux cases derrière en payant l'impôt. J'imagine que quand j'aurai cessé de me faire prendre à ce jeu, je devrai avancer jusqu'à la case hôpital. C'est un jeu de Monopoly très répétitif et l'Atlantic Ave. est bien au-dessus de mes moyens.
C'est fou comme le temps qui passe peut nous surprendre sans crier gare.
Mon truc de survie lors de ces heureuses pensées sont légions. La musique en est un, kate Bush dernièrement, l'art sous toutes ses formes, surtout le design et le scrapbooking parce qu'ils se renouvellent tous les jours et qu'ils s'inspirent de notre quotidien.
Une visite chez un bon libraire ou chez Omer D. pour y voir couleurs et papiers. Tout ça me donne le goût de créer, de me renouveller, de me botter le derrière pantouflard pour me remonter un brin l'estime et prendre les choses à la venvole!

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Bibco,

c'est la fatigue scolaire qui a inspiré ce texte, certain certain !

On n'est pas vieille à quarante-cinq ans, loin de là. Et, avoir eu des enfants donne un sens à la vie, j'en sais quelque chose, moi qui aurait tellement aimé être mère, mais bon, inutile d'élaborer là-dessus.

L'estime de soi, tellement fragile, lorsqu'on est une personne sensible, et qu'un rien suffit à briser.

C'est vrai que le temps passe vite, où c'est nous qui passons, le temps étant relatif. Einstein, que vous aimez tant, pourrait l'exprimer bien mieux que moi.

En attendant, toutes les manières sont bonnes pour faire passer la déprime, pourvu qu'elles fassent du bien à l'âme.

bibconfidences a dit…

C'est certain que la fin d'année c'est difficile, difficile parce que tout ce qu'on a investis dans les enfants ne paraît pas chez tous...Je voudrais qu'ils réussissent tous, qu'il n'y ai aucun échec, aucune larme lorsqu'ils prendront connaissance de leur bulletin...C'est pas facile.

Anonyme a dit…

J'avais compris, entre les lignes. Mais peut-être que certains enfants se souviendront de cette enseignante, qui a fait une différence dans leur vie.

Pas facile non, et il faut être un peu-beaucoup psychologue pour enseigner. Et je pense que c'est le cas ici. Vous êtes une "prof" dans l'âme !

bibconfidences a dit…

Je prends le compliment! Merci.