lundi 31 décembre 2007

Les célébrations du Nouvel An ont du être inventées pour oublier le fait qu'une autre de ces années fuyantes s'est écoulée à toute vitesse.
Ou alors on célèbre le fait d'être encore là pour en voir une autre arriver?
Je ne sais pas pour vous mais pour moi le temps passe trop vite.
Le seul truc que j'ai trouvé pour arriver à ne pas être étourdie dans ce manège qui va plus vite que la plus grosse montagne russe au monde c'est de bien remplir ses journées. Il me semble qu'une journée bien remplie est une journée qui passe moins vite. L'impression du devoir accompli peut-être. Quoiqu'il en soit, je n'arrive pas à changer... Ne rien créer ou ne rien faire d'utile dans une journée me donne l'impression de l'avoir perdue. Bien entendu quand je parle de faire quelque chose, je parle de bien le faire, d'arriver à un résultat satisfaisant. Courir comme une poule sans tête pour picorer partout ne m'apporte rien de bon.
Et pourtant c'est le tour le plus fréquent que me joue la vie!
Alors si j'avais à changer quelque chose ou à amélirer quelque chose dans cette nouvelle page du grand livre du temps, ce serait de me donner moins d'objectifs dans le but de les atteindre plus facilement.
Il paraît que les épuisements professionnels ou familiaux ( oui, oui, ça existe ) viennnent de là. Non pas de la tâche elle-même mais des tâches qu'on ne parvient jamais à mener à terme ou à bien parce qu'une autre nous attend avant même que nous ayons pu terminer celle en cours.
Si je peux cocher "fait" à la fin de la journée sur ma liste mentale des choses à faire je serai satisfaite et même si ce fichu temps se joue de moi en avançant plus vite que mon ombre j'aurai au moins la satisfaction d'en avoir profité.
À tous une bonne et heureuse année!

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Je connais bien ce syndrome, celui de la journée perdue! C'est mental je crois.

Pour contrer la chose je tente de réaliser au moins une chose bien concrète dans la journée. Lire, écouter la télé ou de la musique, composer un billet ça ne compte pas. Par contre, marcher, bricoler un peu, réparer quelque chose ou cuisiner quelque chose pour la semaine, ça donne des points, à la limite, pelleter procure un match nul.

C'est fou! C'est surtout anti-virtuel. À un individu qui n'accorde aucun crédit aux choses de l'esprit je lui dis: lis un peu, apprends à ne rien faire physiquement et à moi-même je dis, bouge d'avantage, ne perds pas de vue le monde réel.

En deux mots, je me crois peu équilibré et ma journée me semble meilleure si j'ai pu réconcilier activités physiques à celles attribuées au «mental».

Pourtant, je sens que je suis dans l'erreur, il n'y a aucun mal à se laisser entraîner dans ses passions. Ce doit être mon fond de culpabilité qui refait encore surface.

Accent Grave

bibconfidences a dit…

Idem pour moi, par contre, je réalise aussi en vous lisant qu'une bonne journée pour moi en est une où j'ai équilibré les choses...quelques activités intellectuelles, création, tâches domestiques, détente...
On est donc compliqué des fois!

Anonyme a dit…

Bonne année 2008!

Anonyme a dit…

une bonne journée pour moi est aussi une journée qui comprend une part de rien foutre, même si ce n'est que quelques minutes parce qu'à trop rouler vite je finis par m'épuiser un peu trop

Bonne année 2008 à toi

Le Voyou du Bayou a dit…

Moi, ça m'arrive assez souvent d'être satisfait d'avoir passé une journée à bretter dans le bain, à niaiser sur un de mes instruments ou à avoir fait d'autres trucs absolument pas constructifs. Par contre, je pense qu'il faut que ça soit équlibré par d'autres journées beaucoup plus occupées.

Mais la vie de quelqu'un qui a des enfants et de celle de quelqu'un qui n'en a pas, c'est bien dur à comparer. Je pense pas qu'on puisse bretter dans le bain et jouer de la guitare 2-3 heures de temps quand on a de la bouffe à faire pour les autres et 17 brassées de linge sale à laver.

SUR CE, ÉCLATES TOI COMME JAMAIS EN 2008.