Les célébrations du Nouvel An ont du être inventées pour oublier le fait qu'une autre de ces années fuyantes s'est écoulée à toute vitesse.
Ou alors on célèbre le fait d'être encore là pour en voir une autre arriver?
Je ne sais pas pour vous mais pour moi le temps passe trop vite.
Le seul truc que j'ai trouvé pour arriver à ne pas être étourdie dans ce manège qui va plus vite que la plus grosse montagne russe au monde c'est de bien remplir ses journées. Il me semble qu'une journée bien remplie est une journée qui passe moins vite. L'impression du devoir accompli peut-être. Quoiqu'il en soit, je n'arrive pas à changer... Ne rien créer ou ne rien faire d'utile dans une journée me donne l'impression de l'avoir perdue. Bien entendu quand je parle de faire quelque chose, je parle de bien le faire, d'arriver à un résultat satisfaisant. Courir comme une poule sans tête pour picorer partout ne m'apporte rien de bon.
Et pourtant c'est le tour le plus fréquent que me joue la vie!
Alors si j'avais à changer quelque chose ou à amélirer quelque chose dans cette nouvelle page du grand livre du temps, ce serait de me donner moins d'objectifs dans le but de les atteindre plus facilement.
Il paraît que les épuisements professionnels ou familiaux ( oui, oui, ça existe ) viennnent de là. Non pas de la tâche elle-même mais des tâches qu'on ne parvient jamais à mener à terme ou à bien parce qu'une autre nous attend avant même que nous ayons pu terminer celle en cours.
Si je peux cocher "fait" à la fin de la journée sur ma liste mentale des choses à faire je serai satisfaite et même si ce fichu temps se joue de moi en avançant plus vite que mon ombre j'aurai au moins la satisfaction d'en avoir profité.
À tous une bonne et heureuse année!
lundi 31 décembre 2007
mardi 25 décembre 2007
La mémoire
Ça fait près d'une semaine que j'essais de venir écrire ici quelques infimes idées. Incapable d'entrer sur mon blog. Croyant à une perte de mémoire causée par mon âge avancé je n'arrivais plus à me connecter.
Ce matin à 6h. je me suis finalement souvenue que mon adresse émail pour me connecter n'était pas bibconfidences mais bien bibco.
C'était effectivement un trou de mémoire.
Heureusement je peux encore vous souhaiter un très heureux temps des fêtes sans ajouter un "en retard" à la fin.
La neige en a rendu plusieurs heureux, pour d'autres ça été le congé tout simplement et il y a toutes ces autres raisons pleine d'émotions qui nous font aimer Noël.
Ma famille est venue, ne manquait que mon grand garçon et un autre petit garçon cher à mon coeur, fils de l'aimé.
L'aimé est un homme bon, j'en ai eu la énième confirmation hier soir. Malgré l'ennui très fort et la peine de ne pas partager ces moments avec son fils il a accueilli Noël et ses cadeaux avec toute la joie possible et jamais il n'a montré un visage mélancolique ou ennuyé de toute la soirée.
Il a contribué au plaisir de tous, à la joie qui régnait et à la vaisselle.
Il m'a permis de voir tout ceux que j'aime heureux et de ça je lui en suis très reconnaissante.
Moi j'ai pensé à quelques reprises à ces accidents qui ont fait des morts depuis deux jours sur les routes du Québec... J'ai pensé à ces Noëls qui n'auront plus jamais la même signification pour d'autres familles en deuil ce matin.
J'ai aussi pensé à tous ces petits yeux qui ont été émerveillés devant leurs cadeaux croyant dur comme fer qu'un beau gros père Noël les y a déposés. Heureux parents de ces enfants innocents, je partage votre plaisir il fut le mien il y a de cela quelques années.
Mais je peux dire que même si les miens ne croyaient plus au père Noël hier soir, ils avaient des étoiles dans les yeux.
Leurs voeux ont été exaucés, leurs étrennes déballés, leur joie m'a fait sourire.
Je suis simplement reconnaissante de faire partie des gens qui aiment Noël parce que Noël leur apporte du bonheur. J'aimerais qu'il puisse en être ainsi pour tous mais je sais bien que ce n'est pas le cas.
Tout à l'heure quand ma famille se lèvera ils dévaliseront le frigo à la recherche de tous ces merveilleux restes qui sont indissociables de tout bon réveillon et iront placer leurs cadeaux dans leur chambre bien en vue pour les admirer encore quelques jours avant que ceux-ci ne fassent définitivement partie du décor désordonné de leur fief.
Quant à moi, je vais faire la vaisselle et ensuite je profiterai de cette merveilleuse journée où je peux me dire que j'ai encore deux longues semaines de congé.
Soyeux Noël à vous!
Ce matin à 6h. je me suis finalement souvenue que mon adresse émail pour me connecter n'était pas bibconfidences mais bien bibco.
C'était effectivement un trou de mémoire.
Heureusement je peux encore vous souhaiter un très heureux temps des fêtes sans ajouter un "en retard" à la fin.
La neige en a rendu plusieurs heureux, pour d'autres ça été le congé tout simplement et il y a toutes ces autres raisons pleine d'émotions qui nous font aimer Noël.
Ma famille est venue, ne manquait que mon grand garçon et un autre petit garçon cher à mon coeur, fils de l'aimé.
L'aimé est un homme bon, j'en ai eu la énième confirmation hier soir. Malgré l'ennui très fort et la peine de ne pas partager ces moments avec son fils il a accueilli Noël et ses cadeaux avec toute la joie possible et jamais il n'a montré un visage mélancolique ou ennuyé de toute la soirée.
Il a contribué au plaisir de tous, à la joie qui régnait et à la vaisselle.
Il m'a permis de voir tout ceux que j'aime heureux et de ça je lui en suis très reconnaissante.
Moi j'ai pensé à quelques reprises à ces accidents qui ont fait des morts depuis deux jours sur les routes du Québec... J'ai pensé à ces Noëls qui n'auront plus jamais la même signification pour d'autres familles en deuil ce matin.
J'ai aussi pensé à tous ces petits yeux qui ont été émerveillés devant leurs cadeaux croyant dur comme fer qu'un beau gros père Noël les y a déposés. Heureux parents de ces enfants innocents, je partage votre plaisir il fut le mien il y a de cela quelques années.
Mais je peux dire que même si les miens ne croyaient plus au père Noël hier soir, ils avaient des étoiles dans les yeux.
Leurs voeux ont été exaucés, leurs étrennes déballés, leur joie m'a fait sourire.
Je suis simplement reconnaissante de faire partie des gens qui aiment Noël parce que Noël leur apporte du bonheur. J'aimerais qu'il puisse en être ainsi pour tous mais je sais bien que ce n'est pas le cas.
Tout à l'heure quand ma famille se lèvera ils dévaliseront le frigo à la recherche de tous ces merveilleux restes qui sont indissociables de tout bon réveillon et iront placer leurs cadeaux dans leur chambre bien en vue pour les admirer encore quelques jours avant que ceux-ci ne fassent définitivement partie du décor désordonné de leur fief.
Quant à moi, je vais faire la vaisselle et ensuite je profiterai de cette merveilleuse journée où je peux me dire que j'ai encore deux longues semaines de congé.
Soyeux Noël à vous!
dimanche 16 décembre 2007
Noël et indulgence
Le monde manque d'indulgence. Le mot lui-même est rarement utilisé de nos jours. Avoir de l'indulgence pour nos voisins, nos connaissances, nos collègues, nos élèves pour ceux qui en ont, nos conjoints ou nos enfants. Pour nos parents et nos patrons.
Pour nous-mêmes c'est déjà fait, la psycho pop n'arrête pas de nous le dire; il faut savoir se pardonner.
Pourquoi si peu d'indulgence envers les autres? Peut-être que notre seuil de frustrations et de stress psychologique est dépassé? Peut-être que chialer nous conforte dans nos certitudes chambranlantes ou sur notre valeur personnelle?
Soyons indulgents, polis et affables. Ça ne changera peut-être pas le monde mais...
Je m'ennuie de mes Noëls d'antan. D'avant, de quand j'étais petite et de quand j'avais des petits. J'attends encore l'émerveillement qui ne vient plus, sauf quand j'écoute le Père Noël de la 34e rue ou que je lis le Prince heureux, ce merveilleux conte d'Oscar Wilde.
J'ai beau dire et beau faire, je l'attends en vain jusqu'au 24 à minuit, j'ai foi en lui et je l'espère. Mais il n'arrive plus.
Qu'est ce que je lui ai fait pour qu'il passe tout droit sans s'arrêter chez moi?
Mon sapin est pourtant bien décoré, les couronnes fixées aux fenêtres, les cadeaux brillants enveloppés sous le sapin, les bougies miroitent doucement.
Mais pourquoi ne vient-il pas?
Il est venu chez moi pourtant, il connaît le chemin. Il est venu l'année où pour faire croire à mes enfants déjà un peu trop vieux que le Père Noël existait, nous étions montés sur le toit pour faire du bruit et laissé des traces de neige mouillée au pied du sapin.
Il est venu pour m'apporter des cartes de Noël fabriquées dans du papier de couleur et de vieux bouts de papier d'emballage.
Les petites têtes châtaines qui s'inclinaient doucement devant les maisons du village sous le sapin pour vérifier qu'un lutin n'y était pas caché sont maintenant trop pleine d'idées reçues pour croire encore aux contes de fées.
Les yeux brillants qui s'illuminaient devant le calendrier de l'avent sont désormais fixés sur l'écran d'ordinateur où défilent des blagues et des clips de youtube.
Il était là quand nous étions une famille unie qui ne se préoccupait pas de savoir avec qui les enfants fêteraient Noël cette année là.
Bien sûr, c'est encore Noël et son cortège de surprise, la douceur des nuits ouatées de neige et le plaisir de donner. Les chants de Noël et les pâtés au poulet.
Mais, Oh mon Dieu... comme j'aimerais que l'émerveillement repasse par chez moi encore une petite fois...
Pour nous-mêmes c'est déjà fait, la psycho pop n'arrête pas de nous le dire; il faut savoir se pardonner.
Pourquoi si peu d'indulgence envers les autres? Peut-être que notre seuil de frustrations et de stress psychologique est dépassé? Peut-être que chialer nous conforte dans nos certitudes chambranlantes ou sur notre valeur personnelle?
Soyons indulgents, polis et affables. Ça ne changera peut-être pas le monde mais...
Je m'ennuie de mes Noëls d'antan. D'avant, de quand j'étais petite et de quand j'avais des petits. J'attends encore l'émerveillement qui ne vient plus, sauf quand j'écoute le Père Noël de la 34e rue ou que je lis le Prince heureux, ce merveilleux conte d'Oscar Wilde.
J'ai beau dire et beau faire, je l'attends en vain jusqu'au 24 à minuit, j'ai foi en lui et je l'espère. Mais il n'arrive plus.
Qu'est ce que je lui ai fait pour qu'il passe tout droit sans s'arrêter chez moi?
Mon sapin est pourtant bien décoré, les couronnes fixées aux fenêtres, les cadeaux brillants enveloppés sous le sapin, les bougies miroitent doucement.
Mais pourquoi ne vient-il pas?
Il est venu chez moi pourtant, il connaît le chemin. Il est venu l'année où pour faire croire à mes enfants déjà un peu trop vieux que le Père Noël existait, nous étions montés sur le toit pour faire du bruit et laissé des traces de neige mouillée au pied du sapin.
Il est venu pour m'apporter des cartes de Noël fabriquées dans du papier de couleur et de vieux bouts de papier d'emballage.
Les petites têtes châtaines qui s'inclinaient doucement devant les maisons du village sous le sapin pour vérifier qu'un lutin n'y était pas caché sont maintenant trop pleine d'idées reçues pour croire encore aux contes de fées.
Les yeux brillants qui s'illuminaient devant le calendrier de l'avent sont désormais fixés sur l'écran d'ordinateur où défilent des blagues et des clips de youtube.
Il était là quand nous étions une famille unie qui ne se préoccupait pas de savoir avec qui les enfants fêteraient Noël cette année là.
Bien sûr, c'est encore Noël et son cortège de surprise, la douceur des nuits ouatées de neige et le plaisir de donner. Les chants de Noël et les pâtés au poulet.
Mais, Oh mon Dieu... comme j'aimerais que l'émerveillement repasse par chez moi encore une petite fois...
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