Pas que l'amour de la musique, l'amour pour les mots aussi.
En ce moment, j'écoute Jacques Michel, Viens, Jacques Brel, La Fanette... Quand je les écoute, quand j'écoute Moustaki, Bécaud, Aznavour, Renaud et tous les autres, je suis ailleurs, je suis chez eux. Je suis là où ces mots ont été écrits, sur le papier. avant que d'être chantés.
Je suis en Abitbi, en France, en Belgique, en Grèce, partout où ils sont nés.
Si le monde n'était que musique, les accords seraient partout. Entre les peuples, entre les nôtres qui n'ont de compatriote que le nom, entre les patrons et les employés, entre lui et elle, entre eux.
Si le monde n'était que musique, les accordeurs d'âmes seraient légion. Ils auraient dans leur escarcelle un petit marteau pour taper sur la tête de ceux qui n'y comprennent rien. Leur oreille saisirait la moindre nuance de désaccord. Toc, petit coup. Toc, toc, cesses de parler, écoute le. Ouvre tes oreilles nigaud, écoute.
Tous les accordeurs s'accorderaient ensemble pour nous apprendre l'harmonie.
Dans toutes les gammes nous saurions dire je t'aime, pardon, bienvenue.
L'Alto, le soprano, le ténor, tous, dans une seule voix, se lèveraient à l'unisson pour chasser le gris.
Le rire des enfants s'élèverait en cascades de trilles mélodieuses avec le choeur des adultes qui les aiment, jamais très loin.
Si le monde était musique, nous serions des notes, des blanches et des noires sur le même clavier et, dans un accord parfait, nous jouerions, ensemble.
Merci à mon ami Marc-André pour continuer à me faire connaître encore plus de musique.
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