lundi 20 juillet 2015

Les petits bruits

Les petits bruits que j'aime sont comme des mots qui me font sourire. Bien sûr, il y a les bruits qui font l'unanimité : le rire des enfants, le refrain d'une mélodie que l'on fredonne, la voix de l'être aimé, le chant des oiseaux et le pop d'une bière fraîche qu'on décapsule.
Mais cherchez plus loin, fermez vos yeux, trouvez vraiment les sons que vous aimez.
Pour moi il y a le chant des outardes, le vent dans la forêt, le ressac, le bruit de la fontaine, le bruit des lames de patins qui crissent sur la glace, le son de la cornemuse, mes ongles qui tapotent le clavier, cliquetis dans fin ...l'accent du sud de la France, l'accent de l'Italie partout partout, les glaçons qui tintent dans le verre, la musique feutrée du métro, le pas de mes enfants qui montent l'escalier, le Ho Ho Ho du père Noël, les clochettes des rennes et tant d'autres que j'oublie mais que j'ajouterai. Peut-être...
Ah, et un ami m'a parlé du son du criquet...je lui ai promis de l'ajouter!

mardi 14 juillet 2015

Les petits mots

Ce matin au parc, merveilleux parc... il y avait un couple. Un monsieur et sa dame, pas de la prime jeunesse, mais encore assez à l'aise pour dégringoler la pente d'herbe au lieu de prendre le sentier.
À un moment, le monsieur inquiet de sa douce s'est retourné et lui a dit : " Ça va mon adorée?"
Ah mon Dieu, mon coeur n'a fait qu'un tour! Je vote pour lui...quel concours? name it, le plus bel homme de l'année, le souper presque parfait, le gagnant de la foire agricole de St-Hyacinthe...m'en fous, il gagne!
"Mon adorée..."
La dernière fois que j'ai eu autant d'envie qu'on me donne un petit nom amoureux c'était en songeant à Louis de Funès. Il appelait sa femme "ma biche".
J'ai tellement voulu que lui ou lui m'appelle ma biche...je le suggérais discrètement allant jusqu'à louer le film de Funès afin de m'exclamer fort à propos sur ce craquant surnom...
Mais, rien n'y fit. Comme le reste d'ailleurs...
Ma biche... Peut-être que ça va m'arriver un jour :-)
Enfin, si je trouve quelqu'un pour le dire.

(Je ne ressemble pas du tout à une biche, mais c'est tellement plein de douceur ce mot...ma biche...)

vendredi 10 juillet 2015

Confidences à la mariée.

Lorsque je reviens du marché Jean Talon,  j'aime bien passer  par la rue St-Laurent. Dès qu'on a traversé Bernard, c'est un régal pour les yeux de la designer de coeur que je suis. Peut-être est-ce dû à la présence des gens d'Ubisoft dans le quartier, mais la qualité des objets qui ornent les belles vitrines est indéniable. Il y a aussi les petits restos avec leurs grandes portes jardins, les belles chaises vertes de plastique qui ornent la terrasse de la Cuccina, les galeries d'arts où tout est nouveau et inusité.
Tout est invitant. Puis, la promenade culturelle fait une pause zen au petit parc entre Laurier et St-Joseph.

"Gloire à Dieu dans les cieux et paix sur terre aux hommes de bonne volonté". Voilà ce qui est gravé sur la façade du magnifique bâtiment qui trône au bout de l'allée de ce parc verdoyant. Au milieu, la fontaine. Elle est parfaite. c'est un oasis de calme et de beauté.

À ma dernière promenade sur cette rue, je m'y suis arrêtée et assise. Pas dans la fontaine, mais sur un des bancs qui la bordent.
Cet après-midi là, il y avait une mariée, une future mariée. Elle était avec ses amies, célébrant sûrement ses noces imminentes en se promenant riant et coiffée d'un voile léger de tulle et de dentelle. Je la regardais et je l'enviais. J'aurais voulu m'approcher d'elle et lui dire à l'oreille quelques mots.

"Tu ne sais pas à quel point je t'envie. Je voudrais te dire de ne jamais baisser la garde, car il y aura de ces journées où l'amour te tiendra tête. Laisse-le être qui il est, laisse le prendre les rênes. Ne fais pas l'erreur de laisser l'amour s'apprivoiser jusqu'à devenir une petite bête domestique qu'on abandonne un jour  pour une nouvelle maison.
Laisse l'indomptable amour te désarçonner, laisse le t'affaiblir jusqu'à la pâleur puis de nouveau, qu'il te prenne dans ses bras pour te faire rougir de plaisir jusqu'à la brûlure. L'incandescence de l'amour ne devrait jamais tiédir".

Mais je ne le lui dirai pas, personne ne lui dira. L'erreur se répète ainsi, de mariage en mariage, union après union. Le désir de dompter le rebelle amour, le besoin de le dépouiller de tout son mystère, de le faire sien, de le rendre à son image, de le boire jusqu'à la lie, d'en faire sa chose plutôt que d'être la sienne, est un désir contre lequel nous ne pouvons rien.

Et lorsque l'on croit que l'amour n'a plus de secret, que ce n'était après tout, "que ça", qu'on a bien raison de dire que ça ne dure pas, c'est là que l'amour s'en va, remplacé par l'ennui, qui lui, n'a aucun problème à se faire vôtre pour le reste de votre vie.

Que ne donnerais-je pas pour affronter de nouveau l'amour? Cet ennemi délicieux.
Et perdre.


jeudi 9 juillet 2015

De Pablo Picasso

LA RECETTE DU BONHEUR D'APRÈS PICASSO
Laisse de côté tous les chiffres non indispensables à ta survie.
Ceci inclut l'âge, le poids, la taille.
Que cela préoccupe seulement le médecin, il est payé pour ça.
Fréquente de préférence des amis joyeux, les pessimistes ne te conviennent pas.
Continue de t'instruire... Apprends sur les ordinateurs, l'artisanat, le jardinage, etc...
Ne laisse pas ton cerveau inoccupé, un mental inutilisé est l'officine du diable.
Et le nom du diable est Alzheimer !
Ris le plus souvent possible, et surtout de toi-même!
Quand viennent les larmes, accepte, souffre et ... continue d'avancer.
Accueille chaque jour qui se lève comme une opportunité, et pour cela, ose entreprendre.
Laisse tomber la routine, préfère les nouvelles routes aux chemins mille fois empruntés !
Efface le gris de ta vie et allume les couleurs que tu possèdes à l'intérieur.
Exprime tes sentiments pour ne jamais rien perdre des beautés qui t'entourent.
Que ta joie rejaillisse sur ton entourage et abats les frontières personnelles que le passé t'a imposées. Mais, rappelle-toi : l'unique personne qui t'accompagne toute la vie, c'est toi-même.
Sois vivant dans tout ce que tu fais !
Entoure-toi de tout ce que tu aimes : famille, animaux, souvenirs, musique, plantes, un hobby... tout ce que tu veux...
Ton foyer est ton refuge, mais n'en deviens pas prisonnier.
Ton meilleur capital, la santé. Profites-en, si elle est bonne ne la détruis pas, si elle ne l'est pas, ne l'abîme pas davantage.
Sors dans la rue, visite une ville ou un pays étranger, mais ne t'attarde pas sur les mauvais souvenirs.
Il y a des êtres qui font d'un soleil une simple tache jaune, mais il y en a aussi qui font d'une simple tache jaune, un véritable soleil.
Pablo PICASSO