dimanche 28 décembre 2014

De l'honnêteté à la nuance

Ces derniers temps j'ai un peu navigué sur des réseaux sociaux visant à réunir les âmes soeurs esseulées.
Ben oui.
Ma résolution 2015? Ne plus y être.
Mais j'en ai quand même tiré un enseignement profitable sur les exigences du parfait utilisateur.
L'une d'entre elles est l'obligation d'honnêteté.
Oui à l'honnêteté, attention à la vérité.
Je découvre qu'entre les deux, y a la nuance.
Avez-vous remarqué que l'honnêteté, ou la vérité comme on se plaît à la nommer, est semble-t-il, une condition sina qua non pour l'accomplissement harmonieux d'une relation?
Tout le monde l'exige mais peu la livre. Mais ceci est un autre débat.
J'ai compris qu'on essayait de me dire qu'à travers cette navigation sinueuse et les conseils des pairs bien intentionnés, que l'honnêteté induit le respect et la confiance.
Tentant de me conformer, de me coller,  à cette vertu, je me suis cassé la gueule pas à peu près. On s'en est foutue aussi. De ma gueule.
C'est pas nouveau que je sois ouverte et que j'ai une certaine propension à la vérité.
(Bon, ma mère vous dirait le contraire, mais quel enfant dit toute la vérité à sa mère? Et là, je cite mon propre fils.)
Ce qu'on tente de me faire comprendre, en vain jusqu'à ce jour, c'est qu'il y a entre la vérité et le mensonge une nuance qui s'appelle ne pas faire peur.
-Ne dit pas tout, ne dis pas ce que tu ressens, t'es trop intense! Il ne doit pas savoir ce que tu penses...
-Hein?
Suis-je la seule à ne pas comprendre? Ça l'air que oui.
On a peur des sentiments, on a peur des émotions. Alors faut surtout pas faire peur, ça aurait l'effet contraire, soit, éloigner le potentiel candidat au titre d'élu de mon coeur.
-Alors je fais quoi? Je mens sur ce que je ressens ou ce que j'aimerais ressentir? Faut pas qu'il sache comment je suis ?
-Non, non...tu nuances. Tu caches l'essentiel, tu ne dis pas tout, tu gardes ça pour plus tard.
-Comme pour ferrer le poisson?
-....
-Non?
-Ben, oui, en quelque sorte. Tu le diras plus tard.
-Quand?
-Quand la confiance sera établie. Quand vous vous connaîtrez vraiment. Tu comprends?

-Oui, oui....

(PANTOUTE!)

jeudi 25 décembre 2014

Soyeux Noël!

Quel beau, quel magnifique Noël!
Je n'en avais pas connu de plus beau depuis bien des années. Mes enfants, mon frère et son amour, mes parents...moi et moi. Heureuse et comblée.
Je ne peux qu'espérer que le vôtre en fut un rempli d'autant de bon et de chaud. Et de pain de sandwich au cheezwhiz.
Encore quelques belles journées de vacances à passer en compagnie de ceux que j'aime. Une soirée excitante demain soir, des marches, des cafés chauds et odorants, de la musique, des films...
Bientôt je ne viendrai plus ici...trop occupée, trop bien, trop satisfaite. :-)
Il n'est pas faux de dire que le bonheur n'a pas d'histoire.

mercredi 24 décembre 2014

Vous vous rappelez...

quand je vous parlais de chansons d'amour.... En hommage à Joe Cocker.

mardi 23 décembre 2014

Souvenirs


Parfois je me demande si ce sont les souvenirs qui nous font une vie ou la vie qui nous fait les souvenirs...
Il y a des gens heureux qui vivent surtout le présent. D'autres comme moi, qui ont un pied dans le passé, un autre dans le présent et la tête à l'avenir. Pas toujours facile à gérer.
Et les souvenirs sont parfois doux, parfois tristes.
Ils nous envahissent quand on s'y attend le moins, nous quittent quand on n'en a pas encore fini avec eux, ou tout simplement, nous accompagnent tout doucement sans faire de bruit, mais teignant nos jours et nos nuits d'une indicible nostalgie.
La couleur d'une chaise, la pochette d'un DVD, des photos posées sur le coin de notre bureau...
Les premières notes d'une chanson, une odeur, le creux d'un canapé. Des petits projets qu'on avait fait à presque deux et qui devront être remisés, encore.
Il y a toutes sortes de souvenirs. Mais on n'arrive pas toujours à bien les ordonner, à bien les contrôler. Si au moins ils pouvaient servir à définir l'avenir, à le réaliser mieux que ce que nous avons fait jusqu'ici. Parfois, on y arrive, parfois, on efface tout volontairement et on se dit que ce coup-là, on va réussir. Mieux.
Il y a une maladie terrible qui efface les souvenirs. Et ceux qui sentent jour après jour leur mémoire s'effacer se sentent partir tout doucement...Alors, une fois de plus je me demande, est-ce que la vie n'est faite que de souvenirs?


lundi 22 décembre 2014

Il fait beau

Bon, au diable la météo! J'ai sorti mon grand soufflet et je chasse les nuages! Le tonnerre? Il sonne creux et vide.
Faut pas rêver en couleur, faut vivre en couleur et je n'y dérogerai pas.

dimanche 21 décembre 2014

Un tonnerre dans mon ciel

Comme ça, sans prévenir, y a eu du tonnerre dans mon ciel aujourd'hui.
La météo avait pourtant annoncé du beau temps, un ciel bleu, du beau bonheur quoi!
Et puis bang. Sans prévenir. Même pas eu la décence de prévenir avec un petit nuage. Cric crac boum!
Un gros tonnerre qui traîne avec lui un ciel tout noir d'où n'arrive plus à percer un seul petit rayon de soleil.
Je n'ai pas trouvé mon parapluie. J'ai été noyée. Une pluie toute lourde. Si lourde qu'elle m'a immobilisée toute la journée.
Et puis le froid m'a glacé.
Sale temps vraiment.
En plein hiver une telle pluie c'est difficile à sécher. Et pourtant, faut essayer, sinon, la glace ça peut vous atteindre en plein coeur.
C'est comme une trahison. On ne s'y attend absolument pas. Le tonnerre en plein hiver est tellement inattendu.
J'ai regardé la météo pour demain. Mais je me méfie. Je pense que je devrai toujours me méfier à l'avenir. De la météo et des hommes.

il paraît que cette année, la couleur à la mode sera le marsalan. Marsala? J'aurais dû prêter davantage attention, mais je riais encore d'avoir écouté Bobinette.
Le marsalan-marsala est une couleur entre le brun et le bourgogne. C'est bien beau avec mes cheveux et ça convient bien à la période d'austérité. Moi ça me fait penser à la couleur du sang quand il a séché un peu. 
Bah, on ne redécorera pas notre vie pour ça hein... 
Comme si on avait le temps pour ça 4 jours avant Noël! Bon, j'arrive ici au coeur de mon propos.
Moi j'ai du temps. Et ça m'inquiète. Y a sûrement quelque chose que j'ai oublié de faire et qu'on est obligé de faire pour Noël et que j'aurais pas fait.... Quoi? J'sais pas. Mes enfants auront une mini partie de ce qu'ils désirent, bien emballésberlificotés, mon mini sapin, épinette de norvège, est illuminé de ses 25 lumières. J'ai mis dans un plat toutes mes cartes de Noël conservées depuis que les enfants sont nés, toute la famille se relit.
Je n'ai rien cuisiné, ma mère s'en occupe, faudrait pas que je reprenne les livres perdues! Merci maman :-)
Alors je suis là à écouter le bruit des pas affolés qui courent partout pour arriver à temps. 
Noël est-il une destination vacances? Les agences de voyage pourraient vendre des forfaits..."arrivée à Noël le 24 décembre à minuit, première classe, cadeaux et buffet fournis! Emballage éco responsable et cartes signées avec votre monogramme".
Sais pas, ce pourrait être pratique. Je pourrais vendre le concept. Ainsi je règlerais mon problème, je saurais pourquoi je cours à Noël et je manquerais de temps.
Mais ça ne me sourit guère de manquer de temps. C'est extraordinaire de posséder du temps. Du temps pour aller marcher, écouter de la musique (Jean leloup je t'aime), penser. Pas trop quand même parce l'action de penser je ne la contrôle pas bien encore... Prends des directions vers des scénarios qui sont des ennemis naturels du bonheur autogène et on ne veut pas ça à Nowel, surtout pas!
Alors faut juste penser correctement, aux belles choses. Se souvenir des belles choses (beau film avec Isabelle lecarré ça).
Ce matin, je vais aller marcher, puis, je dois faire un peu de couture...nenon, juste des réparations, j'suis pas créatrice. Pas encore, mais c'est un de mes projets. J'ai aussi décidé d'aller puiser dans mes coffres de Noël, y a quelques petits trucs dont je m'ennuie. Je pense être assez solide pour ça.
Je vous en donnerai des nouvelles. 
En attendant, faites vous le plus beau cadeau qui soit, prenez le temps, à deux mains. 

vendredi 19 décembre 2014

Le bonheur autogène

Les vacances! Yeah :-)
Cette année, les vacances c'est le bonheur. Je sais comment les vivre, comment les savourer, comment les apprécier. Quel changement...
Je lisais la Presse ce matin, que de choses à faire! Que de choses à voir! Quasiment pas le temps de fêter Noël!
Un film à voir assurément, celui de la vie d'Alan Turing. Une expo à visiter, les peintres et une autre, je vais trouver. Marcher la ville, voir, sentir, goûter.
Acheter quelques nouveaux trucs sur ITune pour sûr. Ce matin c'est la vallée des réputations de Jean Leloup. Je l'avais en DVD, il est maintenant dans Itunes Match parce qu'il viendra marcher avec moi.
Et on ne se lasse pas de swinger ici.
Retrouver mes enfants partis au loin, s'occuper des amis, les nouveaux, les vieux.
Continuer de peindre les murs.
Accueillir les petits moments creux tout en sachant qu'ils passent et reviennent de moins en moins souvent. Leur permettre de nous faire émerger différents qu'avant parce que plus conscients.
Se dire qu'il faut en profiter parce que, pour le moment, personne dans tous ceux que j'aime ne sont ni malades ni souffrants.
Et savourer le petit quelque chose de bon en dedans qui fait son nid dans le trou qu'il y avait y a pas si longtemps. C'est ça mon titre, le bonheur autogène.
"  bonheur autogène. "
qui se génère lui-même.  Le vrai, le seul indépendant des conditions extérieures.
Merci!

Quelles belles vacances je vais avoir...

mercredi 17 décembre 2014

Pakistan

Je pense à eux, je pense à ces jeunes, à ces enseignants. Je pleure pour leur famille. C'est douloureux. Je pense à tous ces évènements sanglants et violents survenus depuis quelques mois et je me demande comment on va faire pour éradiquer ce mouvement de terrorisme... 
Où est la solution? C'est ça qui m'inquiète.... Personne ne propose de solution et il faut bien le dire, plus personne n'est à l'abri de ces tueurs furtifs. 

dimanche 14 décembre 2014

Surprise!!!

Il y a des jours comme ça où l'énergie semble renouvelable et sans limite. C'est ce qui m'arrive ce matin et en fait, depuis quelques semaines.
Je ne sais pas si le temps fait son oeuvre et la fait bien ou si c'est moi qui me fait mon cinéma, mais quoiqu'il en soit, je crois que j'ai enfin réussi à habiller mes murs. Et plus c'est blanc dehors, plus j'ai de la couleur dans ma tête! Allez savoir pourquoi!
Côté pratique, le froid me convient très bien. Lorsque le monde sera à l'ère de glace et qu'il n'y aura que la lune pour éclairer les splendeurs argentées du paysage silencieux, vous me verrez probablement danser et marcher sur la route craquante de neige gelée.
Je survivrai sans problème!
Mais si nous finissons dans une étuve d'humidité à vous faire fondre le ciboulot, je serai la première à partir.
En attendant cet avenir lointain et incertain, je profite de l'instant présent, bonheur de vivre à qui l'on ouvre la porte toute grande et qui s'échappe en volutes de cascades de rire tout neuf!
Je pars maintenant, dénicher les présents de mes enfants. Ils me disent qu'ils ont été sages...Je dois les croire sur parole. Mais je l'ai toujours fait, et je ne l'ai jamais regretté.
Je désire leur faire une surprise. C'est toujours tellement plein de ravissement lorsqu'on déballe un cadeau et que c'est une surprise. Non?
J'aimerais mieux périr sous la torture plutôt que de leur révéler quel sera leur cadeau!
Moi j'adore avoir des surprises, mais c'est bien difficile de m'en faire...
Un jour, quelqu'un qui comptait pour moi me fit un cadeau et me mit au défi de le trouver.
-Tu ne réussiras jamais! dit-il d'un air suffisant!
Il commit là l'unique faute que je ne peux pardonner, douter de ma perspicacité. Je le pris au mot!
Naturellement, je trouvai le cadeau et naturellement, il m'en voulut affreusement.
On dit que chaque torchon trouve sa guenille, mais entre nous, c'est le torchon qui brûla.
Depuis, je fuis toute occasion de découvrir une surprise. Je me bouche les oreilles,  je sors de la pièce, je chantonne et surtout, j'avertis: "Ne me mettez pas au défi!"


samedi 13 décembre 2014

Un beau poinsettia

Ces temps-ci, je n'en reviens pas de constater que parfois, l'univers (expression de ma chère directrice d'école) nous envoie de bonnes choses!
Dans une même journée, deux belles personnes m'ont offert avis et exemple qui ont fait changer ma trajectoire. Le but reste le même, mais le parcours pour y arriver sera bien plus agréable à suivre!
Je sais, vous n'y comprenez rien, mais sachez qu'il faut souvent être à l'affût de ce qui arrive autour de nous.
Il faut aussi l'ancrer quand c'est bon. S'en souvenir, s'en servir.
Par exemple, ce matin, la guignolée du Docteur Julien à la radio...un petit bonhomme, Youri qui lit un poème de Gilles Vigneault.
Juste à point pour me rappeler (faut toujours se rappeler) à quel point c'est magique d'enseigner.
Moi je peux faire ça tous les jours...Éveiller un enfant à la poésie, à ses talents, à son plein potentiel.
Je peux influencer un être humain pour le reste de sa vie.
Wow...je n'arrête pas de découvrir à quel point je suis remplie de bonnes choses...que je peux accomplir de belles choses.
Je pense que si j'étais une fleur là, je serais un gros et magnifique poinsettia de Noël...Rouge!
C'est plus éclatant, c'est comme ça que je me sens.
J'ai tout plein de cadeaux comme ça en décembre. C'est merveilleux.
Focus focus Chantal! Focus sur le bon et il y en aura encore plus :-)

jeudi 11 décembre 2014

J'adore vraiment mon métier. Je m'en fais parfois parce que je n'éprouve aucune culpabilité à décider à la dernière minute d'une activité ou d'un travail qui semble me convenir mieux qu'un autre.
Je n'ai pas beaucoup de culpabilité à voir s'empiler des feuilles de papier l'une après l'autre.
Pas de problème non plus à voir les enfants se promener partout dans la classe.
Je suis heureuse là, quand la musique de Noël joue et qu'on dessine. Je fais quelques pas de danse comme une ballerine. Bien sûr j'ai l'air idiote, mais ils aiment rire.
J'aime les faire rire.
Ils me font répéter et je répète comme un perroquet en souriant d'un air niais, ils trouvent ça très drôle. Mais ce qu'ils ne savent pas, c'est qu'en me faisant répéter et en écoutant attentivement ma réponse, ils apprennent.
Je vous souhaite de vivre chaque jour de votre vie en prenant le temps de parler avec un enfant.
Plus on les connaît plus on rajeunit et plus ils deviennent de petites personnes individuelles.
J'apprends chaque jour à les connaître, je les aime chaque jour davantage.

mardi 9 décembre 2014

Noël et Nostalgie

Ça commence par la même lettre. Un N. C'est Normal d'être Nostalgique à Noël.
Mais pas nécessaire. J'ai tout fait pour ne pas l'être. Je n'ai ouvert aucune boîte de mes décorations de toujours. Je ne cuisinerai pas de pâté au poulet. Je n'ai pas sorti mes chansons de Noël. Je n'ai encore acheté aucun cadeau. Je n'écoute aucun spectacle de Noël et je me bouche presque les oreilles quand ma mère m'en parle.
Je croyais avoir tout prévu. Mais pas le coup des chansons de Noël à l'école.
Le magnifique Caroll of the bells  était sur une playlist qu'une copine m'avait envoyée.
C'est un peu comme un coup de couteau dans le nerf interne des émotions.
Une seconde tu ris avec tes élèves, l'autre tu ne sais pas comment, mais ta gorge se serre impérieusement à ne plus pouvoir respirer, le brun de tes yeux ressemble soudain au lac de ton enfance en Abitibi, eau brune et profonde.
Et tu sais que tu ne peux pas laisser une seule larme couler parce que les autres suivront le même sillon jusqu'à noyer tes joues et tes mains.
Alors tu sors de la classe, tu remercie le ciel d'avoir d'aussi bonnes collègues et tu respires à fond pendant quelques minutes.
Et comme la musique ne joue plus, tu reprends ton entrain et le bonheur d'être avec eux, tes petits, emporte la nostalgie.
Et puis la cloche sonne, ils partent. Et comme un désir impérieux que tu ne peux même pas contrôler, tu remets la musique. Pire tu mets l'Ave Maria de Caccini et tu te souviens.
C'est Noël et c'est la Nostalgie. C'est comme ça pour beaucoup de gens. Pour moi, c'est la musique.

dimanche 7 décembre 2014

Il y a quelques temps maintenant, plusieurs  mois, j'étais dans une période difficile de ma vie.
Parfois les mauvais coups peuvent pleuvoir sur vous et ne plus rien vous faire. Même plus mal. Ils vous laissent seulement comme englué dans une espèce de boue dont vous n'arrivez plus à vous défaire.
J'étais comme ça.
Incapable de voir ce qu'il y avait au-delà de cette boue, alourdie par elle, immobilisée et n'arrivant même plus à voir qui j'étais ou qui j'avais été.
Et puis, au pire moment, ma fille m'a offert un petit livre merveilleux.
En anglais, ce petit livre dont le titre est : What I love about MOM était un cadeau de fête des mères.
Il y a 50 pages dans ce petit livre.
Sur chaque page, un numéro, en ordre croissant.
Sur la première page on peut lire ;
1   I love your __________
2   I love hear stories about ___________

Et ça continue jusqu'à 50.

50 pages patiemment écrites par ma fille où j'ai découvert avec moult émotions ce que ma fille et son frère aimaient de moi, ou se rappelaient de moi...

J'ai redécouvert qui j'étais.

Une maman extraordinaire qui avait aimé ces enfants à la folie, qui avait fait des folies et qui sans aucun doute, était là encore, juste sous la boue.

Ce midi là, il y a eu une pluie bienfaisante, quelques larmes seulement, mais suffisantes pour que la boue disparaisse. Et une partie de moi est revenue avec l'espoir tout neuf que toutes les autres parties reviendraient un jour.

Et vous savez quoi? Elles sont revenues. Merci ma belle fille. Je t'aime xxx