vendredi 22 août 2008

Non, non anonyme, je n'ai pas vu E.T.
Je suis juste sans le mot. Beaucoup de choses à faire, un gros travail de réorganisation dans ma nouvelle classe. ( En passant, vous les profs qui quittez une école, ce serait apprécié de débarrasser les lieux de vos millions de dossiers personnels tels que : compte-rendu de la réunion de fin d'année 1990, dossiers d'élèves qui sont maintenant sur le marché du travail ou encore les feuilles faites au stencil! ). La corvée de rangement et de nettoyage me révolte parce que je fais le travail qu'un autre paresseux n'a pas fait.
Heureusement, comme c'est un poste, théoriquement je reviendrai dans cette classe l'an prochain.
J'ai des projets incroyablement fous pour cette année. J'en rêve.
Un de ceux-là c'est d'aménager un coin lecture plein de fantaisie. On peut sortir la prof de la décoratrice mais on ne peut pas sortir la décoratrice de la prof.
Ce matin rencontre avec 3 conseillers pédagogiques qui nous orienteront ( je l'espère ) sur le fonctionnement de nos classes cycle.
À part ça, ma fille commence son cegep, conservatoire Lasalle, en communication. Le coeur me serre. Je lui souhaite tellement d'être heureuse.
Pour ceux qui ont encore la patience de passer ici de temps en temps, vous serez ravie d'apprendre qu'elle est maintenant une habituée des transports en commun de Montréal et que sa mère est beaucoup moins inquiète. Je la trouve bonne!
Je suis contente de recommencer, j'ai besoin de routine, de repères, choses que l'été ne m'a pas apportées réellement. J'ai aussi besoin de zéro humidité et de 20 degrés celsius ou moins.
Bien plus que le nouvel an je me sens en état de grâce pour recommencer à neuf une vie mieux organisée à ce moment-ci de l'année.
C'était à cette date lorsque j'étais jeune que nous entreprenions le long voyage vers Montréal pour aller "s'habiller" et acheter nos souliers neufs chez Brown. Ma mère ne jurait que par les souliers italiens. On en profitait pour garnir le cartable de magnifiques cahiers que jamais je n'aurais pu trouver dans mon coin de pays. À cette époque le brocoli en Abitibi était impossible lui aussi à trouver.
Après d'intenses séances de magasinage ( mon père est très patient ), nous revenions à Amos le coeur content et je me souviens que je sentais mes nouveaux souliers tout le long du trajet...La bonne odeur de cuir neuf me faisait un bien fou! Encore aujourd'hui cette odeur me transporte dans un monde où je me sens bien et en sécurité.
Et puis l'odeur des crayons...*Soupir*
Oui, la fin de l'été me va comme un gant...de cuir.

P-S. Il va falloir que quelqu'un m'explique en quoi faire carrière dans le showbizz nous donne droit à un doctorat. Ça me questionne beaucoup.
Dans le même ordre d'idées je n'en peux plus de voir Céline Dion faire des déclarations publiques et prendre une pause dramatique après chaque phrase comme si elle venait d'annoncer la troisième guerre mondiale alors qu'elle ne dit que des banalités. Je sais qu'elle est adulée et je respecte ça, mais tous ces gens qui l'adorent, vous peut-être, ne voyez-vous pas comme elle est affectée et dénuée de toute authencité?
Tout ça m'empêche d'apprécier la chanteuse. La meilleure du monde a-t-on dit à la radio.
Faut pas croire tout c'qu'on dit à la radio m'a dit Monsieur doctement. Il n'a pas tort.

samedi 2 août 2008

Folle

Vous voyez l'heure à laquelle ce billet a été écrit? Je cherchais des grilles d'évaluation sur le net. Je suis en train de lire un ouvrage très intéressant sur la planification en classe. Vous voyez l'heure? Je suis folle.
Vivement septembre que je me remettre à attendre juin pour ne plus rien faire!